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OMGOSH IL EST OU LE MIROIR ?

On dit toujours que l’on ne sait pas vraiment ou va le monde. On reste là… à regarde tout ce qui se passe autour, on examine. On ne peut faire que ça. On se demande qui l’on est autour de tout ce que l’on voit. On regarde les gens vivre en nous demandant… et nous ? On vit ? Qui sommes-nous vraiment au milieu de tout ce monde ? Suis-je quelqu’un ? Parfois quand je regarde les écrans de surveillance… j’ai souvent des questions étranges qui me passent par la tête. Suis-je seulement la fille du patron ou Pearl Hartley ? Suis-je quelqu’un à part entière ? Ce matin-là, tout était normal. A la différence que je me levais après ce cauchemar, le troisième voir quatrième de la nuit tout en faisant attention à ne pas réveiller Aydan. Il ne fallait pas le réveiller, je ne voulais pas surtout qu’il bossait bien plus tard. Je me montrais déjà assez difficile pour le sommeil à ne pas pouvoir passé une nuit seule sauf si la lumière reste allumée. Depuis quelques mois, je montre une faiblesse que j’avais cachée au profond de mon être en dévoilant celle-ci… je ne m’aide pas vraiment et me bloque dans une routine de vie qui me rappelle énormément mon enfance. La peur du noir était vaincue mais réapparue, je ne savais que faire. Allant alors prendre ma douche et en tâtant les murs pour ne pas allumer les lumières, je n’utilisais que la lumière du jour pour ne pas le déranger. Allant vers la douche, je me prenais le pied dans un meuble « Aie », disais-je en étant quand même silencieuse et tentant de continuer ma route. Direction la douche donc. Prenant un drap de bain, j’entrais et rapidement prenais cette douche. J’adorais les douches et sentir l’eau couler sur ma peau et puis la mousse de mon gel douche… mama que j’adore ça. J’adore les bonnes douches chaudes et encore plus les bains mais j’allais arriver en retard au boulot si je continuais. J’en sortais alors rapidement, baladant ma serviette derrière moi en m’habillant rapidement tout en allant dans la cuisine. Heureusement qu’il dormait comme une marmotte, il aurait eu un beau spectacle avec sa meilleure amie à moitié nue qui se balade dans le salon. Vivre en colocation, c’est le pied mais je ne suis pas spécialement pudique ayant grandie à Vegas, faire du sein nues ne me dérange pas réellement enfin parfois. Cela dépend devant qui. Toute habillée dans ma robe de soirée alors qu’on était seulement le matin car bien sûr, il faut se montrer que notre « 31 » dans un casino. Je vous assure que la magie des robes de soirées sexys n’ont plus autant d’effet sur les hommes qui bossent dans un casino enfin ça dépend. Je sortais alors rapidement en attrapant une pomme sur la route et la mangeant tout en marchant vers ma voiture qui était comme toujours dans le parking de notre résidence. Et hop… en route vers le boulot avec un peu de musique et les cheveux au vent.

Il ne me fallut qu’une vingtaine de minute pour arriver au parking du casino en passant directement par l’arrière et me baladant dans les couleurs en dansant un peu et l’ipod dans les oreilles… « Can’t stop this feeling. You cannot run away. Baby i’m what’s on your mind. You can’t stop this feeling », me mettais-je alors à chanter à voix hautes et sans me soucier que l’on ne m’entende. Je voulais juste chanter et danser. Des vigils passaient en riant et je les invitais dans la danse pour une petite improvisation assez marrante car ils commencèrent à faire du rap ce qui m’amusait et je levais les yeux. « Allez, allez… au boulot », l’un deux riait en me regardant du genre : on bosse, nous. Bref, je regardais ma montre et filait vers mon bureau. Je devais recevoir la visite d’une journaliste qui devait m’interroger sur la sécurité du casino et visiter les lieux enfin cela me stressait un peu à vrai dire car j’avais la responsabilité de cette jeune femme dans les bureaux alors que l’on n’autorisait que rarement aux personnes extérieures de l’hôtel… d’entrer dans les « loges » du casino. Allant alors mon ordinateur qui me permettait de gérer les rentrées et sorties d’argent aussi pour éviter les fraudes de nos employés en même temps. Je regardais autour de moi rapidement et reposais le cadre de maman correctement sur le bord du bureau car les femmes de ménage le déplaçaient à chaque coup. Presque un rituel que j’avais pour habitude : de détester. Me posant alors dos à bureau, presque assise. J’attendais des nouvelles d’une hôtesse qui devait guider cette jeune journaliste vers mon bureau. Je riais en voyant sur l’une des caméras… un couple dans les ascenseurs en très mauvaise postures et prenant alors mon portable pour appeler un des vigiles, je riais et je ne pouvais que rire. « Des lapins dans l’ascenseur de l’aile gauche. L’hôtel est en flamme dis-donc. Ca fait des étincelles d’aller dans les airs. », disais-je en riant alors qu’il me répondait tout aussi amusé. « Je vais me joindre à eux, chef. ». Je ne pouvais que lever les yeux. Je secouais la tête en raccrochant et assistant à la scène en arquant un sourcil… « Il y en a qui n’ont pas la tête sur les épaules. Coucher dans un ascenseur surtout assez sécurisé au point ou une personne peut tout voir. C’est vraiment bizarre », disais-je en parlant toute seule alors que je voyais des gens s’activer dans la pièce d’à côté enfin les personnes qui travaillent pour moi. Je n’aime pas cette expression, je n’aime pas esclavager surtout. Je soupirais doucement en pointant mon regard directement vers une autre caméra… un gros bonnet, je pouvais le voir qui regardait ses cartes et se concentrais alors que mon portable sonnait, je savais qui c’était… c’était bien entendu mon chère ami qui tentait de faire sortir les petits lapins de l’ascenseur, je riais en le voyant frappe sans réponse sur la porte. Quelle quiche. « Tu sais si ils sont dans l’ascenseur… ils ne sont pas au premier mais ils descendent et montent. », on n’avait pas reçu d’alerte pour un ascenseur en panne, j’avais vérifié donc l’ascenseur était toujours libre. « Il suffit de l’appeler… », rajoutais-je avant de raccrocher et d’entendre le fixe sonner enfin celui qui annonçait quand j’avais de la visite, il était relié à la réception. « Votre rendez-vous est arrivé », disait cette réceptionniste nouvelle à première vue. Je ne l’avais jamais vue comme cette jeune femme d’ailleurs dont je ne voyais que le dos et puis bon, je ne faisais pas attention à tenter de savoir à quoi elle ressemblait, j’avais des caméras à surveiller. « D’accord, vous pouvez la guider ? », disais-je alors rapidement assez concentrée sur le gros bonnet qui jouait surement gros comme les hôtesses l’entouraient à plusieurs… cela semblait sacrement important. « Oui, bien sûr », répondit cette nouvelle réceptionniste rapidement. J’attendais alors dans mon bureau en jetant un œil au couple qui avait tellement peur qu’on les dérange… car il venait de déclencher l’alerte qui stoppait l’ascenseur. Je soupirais doucement et ne voulais pas vraiment m’en mêler… reprenant pourtant le téléphone pour un troisième coup de file. « Adam, tu fous quoi ? Ils ont déclenchés l’alarme. Tu sais que je suis gentil mais là, ils occupent un ascenseur et j’assiste à leur ébat en direct, c’est bon mais je ne veux pas les voir aller à l’Eldorado. », ma vie sociale était à néant, certes mais on s’en fiche. Oui, je n’avais pas envie de voir un couple fricoter dans un ascenseur. Prenant alors rapidement place sur le bureau en me hissant pour m’assoir complétement, je semblais totalement attirée par le gros joueur quand la réceptionniste arriva en accostant la jeune femme.