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J'ai pas envie de mettre un titre '-'
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L. Carter Leetroy


And what else ?

J'ai pas envie de mettre un titre '-' 1123409979-2b0b916

✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
✔ CUPIDON : Célibataire bien que marié par le papier
& amoureux de mon plan cul.
Compliqué hein ?
✔ MON BOULOT : Croupier.
✔ MON HUMEUR : Excellente !
✔ PORTE(S) BONHEUR : Ma soeur
& le chiffre 4
&& l'un de ses strings (a).
✔ MES SURNOMS : Carte; Loulou; Cas; Lee; Troy !
© CRÉDITS : Baylee.
★ AVATAR : Dieu. Euh Jared Leto.
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 96
✔ DOUBLE COMPTE : //
✔ INSCRIPTION : 21/07/2011
✔ NAISSANCE : 26/11/1990

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Salaire: 3432 Dollars
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J'ai pas envie de mettre un titre '-' Vide
MessageSujet: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:08
feat : Jared Leto
NAISSANCE : 04/04/1985 à Londres
EMPLOI : Croupier
LOISIRS : Le poker, la musique, la chanson, la guitare, le piano, faire la fête, l'informatique, regarder des dessins animés nases et des films comiques etc.
COMPTE EN BANQUE : Bien remplis grâce aux arnaques ...

CARACTÈRE : Au premier abord, je suis un type déjanté, drôle, amusant, excessif et excentrique. Ce n'est pas faux puisque je suis bel et bien de la sorte ! J'adore m'amuser et je ne reste pas sérieux bien longtemps. Pour autant, il ne faut pas trop se fier aux apparences. En effet, derrière ce masque de joie, de bonheur et tout ce qui s'ensuit, je suis un être fourbe, manipulateur, calculateur, voleur, menteur et hypocrite. Bien entendu ce n'est pas un visage que je montre à tout le monde. Je ne suis pas le moins du monde de la sorte avec mes proches et les personnes que j'apprécie un tant soit peu ! Uniquement avec ceux que je n'aime pas ou même d'illustres inconnus sans le moindre intérêt pour moi. Avec les personnes auxquelles je tiens, je me montre doux, protecteur, calme, souriant, à l'écoute, compréhensif. Bref je suis un très bon ami ! Chose qui entre en ligne de compte dans mon caractère, c'est le fait que je ne sais pas faire confiance. Très rares sont les personnes à qui j'ai un tant soit peu confiance. Pour avoir ma confiance il faut sincèrement la mériter et ça n'arrive qu'au fil des années ! Sans parler du fait que lorsque l'on me trahit une fois, ça ne sera jamais deux car je deviens alors le type le plus mauvais qui soit et je peux me faire franchement vache pour rendre la monnaie de sa pièce à la personne qui m'a trahit ou m'a fait du mal. Il faut tout de même se méfier lorsque je parais être un vrai ami, que je ne retourne pas la situation. Il m'arrive fréquemment d'utiliser les gens pour mon propre compte. Comme je l'ai dis, les personnes qui ne risquent rien du tout avec moi et qui peuvent me faire confiance, sont très rares ! Pour continuer rapidement et conclure mon caractère, je dirais que je suis un tant soit peu lunatique, malicieux, intelligent, malin, sociable, joueur, taquin, vicieux, machiavélique et bien d'autres choses encore ...

J'AIME : J'aime faire la fête et tout ce que cela implique selon moi. A savoir musique, alcool, sexe, drogues ! J'aime sortir en boite et en sortir totalement out bien des heures plus tard. J'aime me défoncer au point d'en oublier jusqu'à mon nom et totalement qui je suis, où je suis et ce que je fais. En dehors de ça j'aime terriblement l'art sous toutes ses formes et suis moi même une personne très créatrice ! J'adore écrire bien que souvent ça se résume à de simples chansons ou des poèmes sans intérêt que je balance bien vite à la poubelle. Mais ce que j'aime par dessus tout en question d'art, c'est le chant et la guitare que je maitrise à deux cent pour cent. Je suis capable de reprendre n'importe quelle chanson à la guitare ! Je sais aussi jouer du piano bien que je préfère ma gratte sans la moindre hésitation ! Hormis ça j'aime aussi l'informatique. Je suis un féru d'informatique ! Il ne m'est pas difficile d'entrer dans le système de quelqu'un ou même de lancer des virus. Et parce que mes capacités ne s'arrêtent pas là, j'aime terriblement le poker. Raison pour laquelle c'est la table que j'anime au casino la plupart du temps. Sans parler du fait que je sais compter la carte tout comme ma soeur, ce qui nous permet d'arnaquer tout autant les autres joueurs que le casino lui même parfois. J'aime aussi terriblement la retrouver juste pour le sexe bien qu'un simple regard pour elle me liquéfie sur place ce qui, à mes yeux, est la définition d'autre chose qu'un simple désir sexuel ! J'aime la regarder dormir et lui répondre "j'ai envie de toi" quand elle me demande pourquoi je fais ça. J'aime partager des repas de fou avec elle, passer des journées et des nuits entières à lui faire l'amour et découvrir des trucs complètement dingues avec elle sur ce plan là. J'aime son rire, son sourire, sa voix, ses cris, ses soupirs, ses gémissements, ses manies, son caractère de peste narcissique et de garce. J'aime quand elle s'amuse à chauffer des types pour finalement me dire que le mieux de tous c'est quand même moi. J'aime la perfection de son corps et merde je l'aime elle tout court ! A part ça j'aime U2, Muse, Placebo et d'autres groupes de musique. J'aime quitter le casino et rester un moment éveillé juste pour regarder le soleil se lever. J'aime les gens excentriques, faire des conneries en tout genre, jouer au con, plaire, séduire, m'amuser, ne pas prendre la vie au sérieux, le sport, regarder la télévision en mangeant tout et n'importe quoi, manger comme quatre à ne plus pouvoir se lever de table ... J'aime la vie parce que la vie c'est l'éclate !

JE DÉTESTE : Il y a tellement de choses que je déteste que ça parait tout bonnement impossible de toutes les énumérer ! Je vais donc faire un bref résumé, du moins tenter d'en faire un. Je déteste les gens qui se prennent trop au sérieux et ne savent pas déconner ni s'amuser. Je déteste les gens coincés du cul qui ne profitent pas de la vie alors qu'elle est pourtant si foutrement courte ! Je déteste les gens imbus de leur personne, persuadées que personne ne les vaut. Je déteste l'amour et les gens qui tombent amoureux au point de s'en rendre niais. A part les gens ce que je déteste ? Je déteste les choux. Tous les choux ! A savoir le choux fleur, les choux de Bruxelles, les choux à la crème bref, tous les choux ! Je déteste rester enfermé chez moi plus de douze heures de suite, je déteste avoir mal à la tête -j'ai toujours la certitude que c'est un mauvais présage-, je déteste les vieilles voitures qui font un bruit de fou au démarrage, je déteste les films dramatiques, les films de guerre, les films d'action sans la moindre réplique drôle. Je déteste voir des poissons dans un bocal. Non pas parce que je trouve ça triste mais parce que c'est ennuyeux à mourir et que ça me donne le tournis ! A part ça je déteste les bestioles qui s'amusent à vous lécher la main ou pire ... PIRE ! Qui viennent vous baver sur les jambes ou vous lécher le visage ! En plus de tout cela, je déteste regarder la météo -je préfère les surprises une fois arrivé dehors-. Je déteste aller dans un lieu que je ne connais pas, armé d'un plan et autres. Je préfère le faire au pif et à la dure ! Bref je vais m'arrêter là, il y a tant de choses que je déteste ...

TICS/HABITUDES : Je suis doté d'un tas impressionnant et choquant de tics tous plus stupides et chiants les uns que les autres ! Quand je suis dégoûté ou agacé, je plisse le nez. Quand je cherche à séduire ou encore lorsque je suis moqueur, je souris en coin. J'ai aussi tendance à attraper les cheveux un peu trop longs de ma nuque pour tirer dessus et parfois les enrouler autour de mon index en signe de gêne, de réflexion ou autres. Quand je suis en pleine réflexion il m'arrive aussi de tapoter mon index sur mes lèvres en fronçant les sourcils et regardant en direction du ciel. A part ça j'adore passer mes doigts dans mes cheveux et les tirer doucement, me passer la langue sur les dents, à l'intérieur des joues quand je suis énervé ou encore sur mes dents de façon rapide. Concernant mes lèvres, j'adore les mordiller voir carrément les mordre. On peut aussi mentionner mes quelques tocs vis à vis de mon chiffre porte bonheur, à savoir le 4. En dehors du boulot il se ressent fortement puisque c'est là que j'ai le moins à réfléchir. Or, mon cerveau semble ne pas supporter le mode veille. Raison pour laquelle je dois faire quatre repas par jour, quatre séries de pompes, quatre série d'abdo et quatre fois le tour du pâté de maisons en courant pour mon jogging hebdomadaire. Sans parler du fait qu'à chaque achat je recompte quatre fois la somme d'argent que je donne, je met le contact de ma voiture à plusieurs reprises avant de démarrer, je compte jusqu'à quatre avant de parler, j'ai quatre porte clés avec mes quatre clés et encore tout un tas de choses de ce genre qui peuvent paraitre bien étranges voir effrayantes pour le commun des mortels. Oh dernière petite manie que j'ai ... Quand j'observe quelque chose avec un tant soit peu d'intention et d'intérêt, je penche la tête de côté. Pas un angle à quatre vingt dix degrés non plus bien entendu ! Juste un petit peu...

ANECDOTES : Hormis le fait que je me sois marié avec ma meilleure amie il y a quatre ans simplement parce que nous étions ivres comme pas permit ? Eh bien hormis cela, pas mal de choses en effet. A commencer par la dernière de mes bourdes. Alors que je rentrais d'une soirée un peu trop arrosée, je me suis trompé de porte et j'ai attéris chez la voisine qui ne ferme pas sa porte à clé -quelle idée aussi-. Une femme d'une quarantaine d'années, fraichement célibataire et sans enfant. Comme les appartements sont agencés de la même façon, je me suis retrouvé dans son lit et je n'ai même pas bronché lorsqu'elle a allumé les lumières totalement paniquée et m'a découvert là. Ce n'est que lorsqu'elle s'est fait un brin trop entreprenante avec les mains baladeuses que je n'ai vraiment réalisé ma connerie. Et sans me faire prier, je suis parti en courant, récupérant simplement mes fringues au passage. Ce n'est qu'une anecdote parmi tant d'autres. Tant, qu'il serait stupide de perdre du temps à tout raconter ! Or le temps c'est de l'argent ... Et j'aime l'argent !




AGE : Bientôt 21 *pleure*
AUTRES : Je suis moi ! 8D
QUESTIONS : //
GROUPE : Les Wynni's !
PARRAIN : //
STATUT DE FICHE : UC
MOT DE PASSE : Pearl, le tampax


Dernière édition par L. Carter Leetroy le Mer 27 Juil - 10:40, édité 12 fois
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L. Carter Leetroy


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✔ NAISSANCE : 26/11/1990

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:08


Beaucoup de personnes aimeraient bien commencer leur histoire par un joli petit ‘il était une fois’. Pourquoi ? Sans doute dans l’espoir que leur histoire se termine d’une aussi belle façon que tous ces contes niais à souhait et, selon moi, complètement débiles. Non mais sérieusement y’a que dans des contes pour gamins que l’on peut voir la jeune fille malchanceuse durant les seize premières années de sa vie, trouver son âme soeur, un preux chevalier qui vient la sauver sur son cheval. Dans notre monde, les filles de seize ne sont plus vierges depuis belle lurette, se droguent et boivent en boite pour échouer dans le lit d’un parfait inconnu. Dans notre monde, les filles tombent enceinte sans lien du mariage et se font renier par leurs parents. Certaines ont la chance d’avoir le père de leur enfant encore avec elles mais qui finit par sombrer dans l’alcool et la battre. Enfin là je dois paraître bien pessimiste sur la vie d’aujourd’hui. Mais j’ai bien conscience que ce n’est pas toujours le cas ! Toutes les filles ne finissent pas aussi mal bien sûr ! De nos jours il existe les workaholics bien entendu. Vous savez ces femmes d’affaire acharnées qui donneraient leur vie pour le boulot et encore le boulot ! Dans leur couple ce sont elles qui portent la culotte. Elles traitent leur vie comme si tout dépendait en priorité de leur boulot et que tout devait tourner autour ! Certaines se marient et ont des enfants. Mais dans ces cas là tous doivent suivre leur rythme de vie ! Les autres, elles ne se casent que lorsque leur horloge interne leur dit qu’il est temps de faire des enfants. Bref avec une vie pareille, des femmes de la sorte, expliquez moi pourquoi moi je n’ai pas décidé d’avoir ce genre de vie ? Vous ne le pouvez pas bien entendu. Mais moi je vais vous le dire ! Je ne suis pas un enfoiré irresponsable qui va foutre la première fille venue enceinte et prendre la poudre d’escampette au réveil ou bien rester pour mieux battre la mère de ses enfants. Mais surtout … Surtout ! Jamais je ne laisserais la moindre femme gouverner ma vie. Je tiens trop à ma liberté. La vie n’est belle que lorsque l’on est libre d’en faire tout ce que l’on veut. Du moins à mes yeux ! Je ne vous oblige en rien à partager mon point de vu … Bref on s’en tape puisque là maintenant tout de suite je vais vous raconter mon histoire. Sans doute comprendrez-vous mieux pourquoi je suis de la sorte aujourd’hui et pourquoi je vois la vie ainsi. Dans le cas contraire … Rien à foutre !



Icons par FoX

« When I was nothing »


« Et ensuite j’ai fais le Portugal, l’Espagne, je suis remontée en France, je suis passée par l’Italie et ensuite … » « On baise !? » Coupée dans son élan, la jeune femme qui était en train de parler, cessa aussitôt pour regarder le jeune homme qui était assit en face d’elle. Elle avait l’impression que le silence s’était fait dans la soirée dans laquelle ils se trouvaient tous les deux en cet instant et depuis deux bonnes heures. Et pourtant il n’en n’était rien. Seule elle semblait avoir cette impression parce que toutes les conversations autour d’elle semblaient toujours aussi animées et la musique résonnait toujours avec autant de force. Pourtant ça n’était plus qu’un faible bourdonnement à ses oreilles. L’on pourrait s’imaginer qu’elle était juste choquée et outrée par le comportement de ce jeune homme qui venait de lui faire une telle demande sans autre forme de procès. Mais la vérité était qu’en fait, elle n’en revenait pas d’une telle proposition de sa part. Lui, le joueur de base ball le plus populaire et désiré de tout le collège. C’était presque trop beau pour être vrai et pourtant il semblait on ne peut plus sincère et sérieux en cet instant, alors qu’il regardait la jeune femme droit dans les yeux, sans broncher un seul instant. Que devait-elle faire ? Simplement accepter et ne devenir qu’un nom parmi tant d’autres sur la longue liste des conquêtes de cet homme ? Non elle n’était pas ce genre de fille facile qui accepter de coucher avec un type uniquement parce qu’il était beau, populaire et la voulait pour une nuit. « Non ! » Finit-elle par répondre le plus simplement et sérieusement du monde en le regardant d’un air désintéressé avant de détourner le regard l’air de rien en portant son verre à ses lèvres. Elle ne voulait pas être un nom parmi tant d’autres mais bon sang elle avait vraiment envie de coucher avec lui ! Non à la vérité cela faisait une bonne année déjà, qu’elle voulait plus, bien plus que ça avec lui. Depuis son arrivée à Londres suite à la mutation de son père qui était banquier, elle étudiait dans ce lycée privé et n’avait pas tant d’amis que cela. Elle était plutôt timide et renfermée sur elle-même et ses rares amis ne tenaient pas bien longtemps avec elle au vu de son mutisme quasi constant. Autant dire qu’elle était, selon bien des gens, totalement inintéressante. Mais lorsque l’on prenait le temps d’apprendre à la connaître, il n’en n’était rien puisqu’elle avait eut une vie des plus palpitantes. Des parents divorcés depuis bien des années, une mère voyageuse qui l’avait entrainé dans un tour d’Europe le temps d’une année et un père remarié avec un nouvel enfant, chez qui elle vivait depuis qu’elle était en âge d’aller au lycée. « Pardon !? » Tournant le regard vers le jeune homme brun aux yeux bleus, d’une beauté presque troublante, la jeune femme haussa un sourcil, faisant mine de paraître la plus sérieuse et naturelle du monde, comme si tout cela était parfaitement normal. Alors que bon sang … Refuser les avances d’une personne comme lui c’était presque un blasphème, une abomination, une horreur, une honte ! Et pourtant elle venait bel et bien de le faire. « J’ai dis non ! Je ne coucherais pas avec toi. Tu crois vraiment que parce que tu es l’un des garçons les plus populaires du lycée, tu peux avoir toutes les filles ? Désolée de te décevoir mais je ne suis pas ce genre de filles. » Sans attendre de réponse de sa part, la jeune femme se leva de façon tout à fait digne et s’éloigna tranquillement de lui, ravie de son petit effet. Ce râteau là, il n’était pas près de l’oublier. Et pour preuve, les jours suivants et pendant des semaines, il n’eut de cesse de revenir à la charge. A partir de la seconde semaine, il changea d’angle d’attaque en prétextant qu’il était fou d’elle et ne pouvait se passer d’elle. Bien sûr elle n’en crut pas un mot et ce n’est qu’un mois plus tard qu’elle finit par se donner à lui comme jamais on ne s’était donné à lui. Sauf qu’au réveil, elle avait quitté le lit et il se retrouvait seul. Coup qu’on ne lui avait jusqu’alors jamais fait mais qui lui permit de réaliser qu’il était réellement fou amoureux de cette fille. La seule à avoir osé lui dire non pendant deux longs mois. La seule à l’avoir quitté avant son réveil et qui ne cherchait pas le moins du monde à l’avoir en tant que petit ami.

« Arrêtez tout ! Arrêtez tout je vous dis ! » Un silence pesant s’abattit sur la petite église londonienne dans laquelle ces deux êtres, Marie et Geoffrey (hj : Promis j’arrête secret story ‘-‘) étaient en train de se faire marier officiellement. Silence qui fut bientôt interrompu par les chuchotis, les toux discrètes et les raclements de gorge de l’homme d’église. « Mademoiselle Shacksfild ? Vous rétractez-vous ? » Totalement paniquée, la jeune femme tourna le regard vers son fiancé en portant une main à son ventre, avant de regarder l’homme d’église en soufflant longuement et lentement. « Non ! Mariez-nous et vite ! Je viens de perdre les eaux alors vous avez plutôt intérêt à vous manier le cul ! » Choqué, l’homme d’église releva la tête vers elle, près à protester lorsque le fiancé leva une main pour le faire taire. « Mariez-nous avant qu’elle n’accouche dans votre église ! » Sans se faire prier en réalisant ce qui risquait d’arriver, l’homme continua son long monologue sous les encouragements du fiancé pour aller plus vite encore et même sauter quelques passages. Marie était enceinte de huit mois à peine et les enfants, des jumeaux, n’étaient donc pas censés naître avant un bon mois. Mais de toute évidence ils en avaient décidé tout autrement et semblaient vouloir sortir bien plus rapidement que prévu. Déjà que la grossesse en elle-même n’était pas le moins du monde prévu puisque Marie était tombée enceinte alors qu’ils étaient fraichement fiancés et que la date du mariage avait été fixé déjà. Autant dire que leurs enfants étaient grandement pressés d’arriver et comptaient bien le faire savoir à leurs chers parents. « Oh bordel de Dieu ça fait un mal de chien ! » Hurla franchement la jeune femme brune en se penchant légèrement en avant sous la violente douleur qui semblait la transpercer de part en part. « Mademoiselle je vous en prie, un peu de retenue ! Jurer Dieu alors que nous sommes dans une église. » « Ah j’aimerais bien vous y voir vous ! Mais vous n’avez même pas d’épouse pour avoir déjà pu assister à ça bien entendu ! Et… » « Marriez-nous ! S’il vous plait hâtez-vous ! » Insista Geoffrey d’une voix bien plus calme et gentille que celle de son épouse malgré la forte envie de hurler ne serait-ce que de douleur sous la poigne violente qu’elle exerçait de sa main autour de la sienne, semblant exprimer par ce geste, toute la douleur qu’elle ressentait à cet instant. Opinant du chef en comprenant que c’était inutile de discuter, l’homme d’église les déclara rapidement mari et femme, les laissant par la suite filer rapidement, suivit par leurs familles et amis qui s’inquiétaient pour l’arrivée des enfants du couple avec un mois d’avance. Et ils avaient de toute évidence bien raison. Alors que le couple se trouvait à l’arrière de la voiture et que le père de Marie conduisait rapidement en direction de l’hôpital, la jeune femme lâcha un long et violent hurlement en criant que le premier bébé arrivait. Ce à quoi son père lui répondit de ne surtout pas pousser. « Ahah ! Je ne pousse pas ! Mais je ne compte pas serrer les fesses pour les retenir ! Ca fait déjà assez mal comme ça. Et accélère bordel de merde ! » Sans répondre, son père continua de conduire tant bien que mal parmi la circulation en masse en ce samedi après-midi. Alors qu’ils n’étaient plus qu’à quelques rues, Geoffrey du faire allonger sa jeune épouse sur la banquette arrière, qui affirmait qu’elle avait –la tête de sortie—chose qui était exacte comme il pu le constater par lui-même, manquant tourner de l’œil. Mais plutôt que de se montrer faible, Geoffrey improvisa et mit au monde ses deux enfants au moment même où son beau père arrêtait la voiture en trombe devant l’hôpital d’où accouraient déjà des sages femmes, infirmières et médecins.

« When I was a baby »


« Comment on fait pour les différencier ? » Demanda doucement Geoffrey, dans la chambre d’hôpital silencieuse dans laquelle se trouvaient son épouse et leurs deux enfants, depuis deux jours. Au silence pesant qui suivit et au regard lourd qu’il sentit posé sur lui, il redressa la tête pour regarder Marie qui le fixait du regard alors qu’il était lui-même penché au dessus du berceau des deux nouveaux nés. « Tu ne parles pas sérieusement ? » « Ben … Si … Regarde les ils sont totalement identiques je ne vois pas comment faire la différence entre eux … » « Geoffrey ! On a la chance d’avoir des faux jumeaux. C'est-à-dire un garçon et une fille et tu es incapable de faire la différence entre eux ? » « Ben … C'est-à-dire que pour l’instant on ne voit pas qui est la fille et qui est le garçon… » « Les cheveux de Carlie sont bien plus longs que ceux de Carter ! Et puis elle est plus petite et menue aussi ! Sans parler de la tâche de naissance qu’a Carter sur le côté du genoux gauche ! Et même leurs visages sont déjà différents ! Ne serait-ce que le nez de Carter qui est plus fin et celui de Carlie plus court. » Haussant les sourcils, le jeune père regarda à nouveau ses enfants, prenant davantage son temps pour les regarder sous tous les angles et constater que son épouse disait vrai. Mais il ne doutait pas qu’il aurait tout oublié dans les temps à venir et que personne ne serait capable de faire la différence entre les deux, au moins durant les premiers mois de leur vie, même si sa chère et tendre semblait vouloir affirmer le contraire. Et au final, ce fut bel et bien lui qui eut raison puisque durant plusieurs petits mois, chaque personne qui voyait les jumeaux, était tout bonnement incapable de faire la différence entre les deux jeunes bébés. Certes il y avait un garçon et une fille mais aussi jeune, il était impossible ou presque, de voir qui était un garçon et qui était une fille. Seul Marie était capable de cela. Et à ce qu’il parait, c’était tout bonnement normal en étant la mère. Quoi qu’il en soit … Heureusement qu’à cette époque là, Carter était bien trop jeune pour prendre conscience du fait que tout le monde ou presque était incapable de faire la différence entre sa sœur et lui. Autant dire qu’il aurait pu en tirer des complexes et fort mal le prendre. Mais un bébé ne développe pas ce genre de problèmes bien entendu. C’est donc dans une atmosphère parfaite et remplie d’amour que les jumeaux vécurent leurs premières années. Même s’ils épuisaient leurs parents de façon démesurée, ceux-ci ne pouvaient que les aimer comme jamais. Ils étaient encore jeunes l’un comme l’autre, du haut de leurs vingt deux mais ils se sentaient parfaitement près à assumer leur vie en tant que jeunes mariés et parents. Ils n’avaient plus du tout le moindre doute quant au fait qu’ils étaient faits l’un pour l’autre et qu’ils feraient leur vie ensemble. Quant à leurs emplois, Geoffrey travaillait à la poste et Marie était journaliste free lance. Ils n’étaient pas riches mais se débrouillaient tout de même sans problème. Assez, pour occuper un appartement avec deux chambres, priant pour que par la suite, leurs enfants ne désirent pas faire chambre à part au vu du fait qu’ils étaient de sexe opposé. A cette époque là, ils n’envisageaient nullement de faire d’autres enfants, affirmant qu’avoir un garçon et une fille c’était amplement suffisant pour eux ! Et pourtant, un peu plus de trois ans plus tard, alors que les jumeaux allaient à l’école maternelle depuis plusieurs mois déjà, ils apprirent que Marie était enceinte. Un simple petit oubli de pilule qui semblait sans conséquence, et le destin frappait à nouveau à leur porte malgré tout. Sans doute que cela signifiait tout simplement que c’était ainsi que ça devait se passer et non pas autrement. Raison pour laquelle ils décidèrent de garder leur enfant qui serait un garçon, comme ils purent l’apprendre quelques petits mois plus tard. Ils étaient soulagés d’apprendre que cette fois il n’y aurait qu’un seul enfant et non pas trois voir plus encore.

Même si les jumeaux étaient alors des enfants très sages, il n’en demeurait pas moins que s’occuper de deux enfants encore en bas âge pouvait s’avérer assez difficile et compliquer pour une jeune femme enceinte jusqu’au cou. Principalement le jour de la semaine où les enfants n’avaient pas l’école et qu’elle se retrouvait donc seule avec eux à la maison. Certes ils étaient très sages pour des enfants de cet âge, sans doute que leurs parents les avais tout simplement bien élevé, comme il se doit. Mais il n’en demeurait pas moi qu’il fallait les lever, les habiller, les occuper un tant soit peu, les faire manger, les coucher pour la sieste, leur donner le goûter, jouer avec eux et enfin les laisser à leur père une fois rentré du travail. Bref, autant de gestes à faire et refaire tout le temps et qui avaient le don d’épuiser la jeune femme. Raison pour laquelle durant les deux dernières semaines de sa grossesse, elle força son époux à prendre des congés pour pouvoir s’occuper des jumeaux tout seul, étant bien trop fatiguée pour cela. Et ce fut dans la nuit du jeudi neuf novembre au vendredi dix de l’année 1989, que le travail commença. Le couple se trouvait devant la télévision pour assister à la chute du mur de Berlin comme des milliards d’autres personnes de part le monde au même moment, lorsque Marie se figea brutalement et empoigna avec violence, la cuisse de son mari qui grimaça de douleur et tenta tant bien que mal de lui faire desserrer sa main. Le temps de comprendre que sa femme était sujette à de violentes et de plus en plus rapprochées, contractions, Geoffrey l’aida à filer dans la voiture avant de remonter à leur appartement pour préparer et embarquer les enfants, n’ayant trouvé personne pour les garder le jour de l’accouchement, et emporta le sac que son épouse avait déjà préparé pour les jours à venir à l’hôpital. Comme s’ils avaient compris qu’ils devaient être très sages et ne surtout pas faire de caprice ou autre, les jumeaux étaient parfaitement sages et immobiles dans leurs sièges auto sur la banquette arrière, le temps que leur père conduisait rapidement en direction de l’hôpital, priant comme jamais pour que son épouse n’accouche pas une nouvelle fois en route. Fort heureusement pour lui, le travail semblait être plus long cette fois ci. Sans doute trop même. Quoi qu’il en soit, il eut largement le temps d’arriver à l’hôpital, de faire prendre en charge son épouse puis de placer leurs enfants dans un endroit spécialisé de l’hôpital avant de rejoindre sa femme dans la salle de travail. Si le premier accouchement n’avait duré en tout et pour tout qu’une simple petite heure tout à fait ridicule, cette fois ci il s’étala sur douze heures. Autant dire que ce fut un véritable calvaire pour la jeune femme qui devait subir cela. Elle en vint même à affirmer que les médecins devaient forcément lui cacher quelque chose. A savoir, qu’elle était en train de perdre son enfant. Ce qui était parfaitement faux bien entendu. Et son mari eut toutes les peines du monde à la rassurer, faisant de fréquents allés et retour entre la pièce où son enfant était sur le point de naitre, et le lieu où ses deux enfants âgés de quatre ans et demi, étaient en train de dormir. « Carl ! » « Pardon ? Moi c’est Geoffrey ! Youhou chérie tu te souviens ? Ton mari depuis plus de quatre ans. Les contractions te font divaguer ? » « Mais non triple imbécile ! Carl ! Je veux qu’on l’appelle Carl ! » « Pourquoi Carl ? » « Parce que Carter, Carlie, Carl ! » « Hum ok mais c’est … Ca fait un peu trop kitch non ? » « Et alors ? C’est moi qui porte les enfants pendant neuf mois, c’est moi qui vit le martyre pendant des heures alors je peux au moins décider des prénoms tu crois pas ? Il se sentira déjà bien assez à l’écart en sachant que Carter et Carlie sont jumeaux alors on peut au moins trouver un prénom du même genre pour les rapprocher ! Et bordel va chercher une sage femme Carl est là ! » Sans trop avoir le temps de comprendre quoi que ce soit, le jeune homme actionna la sonnette pour faire venir les médecins qui prirent à nouveau en charge Marie en constatant qu’elle avait dit vrai puisque la tête du bébé n’était plus qu’à quelques centimètres. En moins de dix minutes, Carl était enfin là, dans les bras de ses parents, avant d’être embarqué pour se faire nettoyer comme il se doit puis rendu à ses parents éperdus d’amour et d’admiration. Ce furent quatre personnes qui furent on ne peut plus heureuses ce jour là, en comptant les jumeaux qui semblèrent des plus ravis de l’arrivée de leur cadet. A voir la mine réjouie des quatre Leetroy sur les photographies qui témoignent encore aujourd’hui de ces moments de bonheur partagé, aucun doute qu’ils étaient sincèrement heureux ce jour là et que rien ni personne n’aurait pu venir gâcher leur petit bonheur sans nuage.

« When I was a little kid»


La suite de l’histoire sera raconté avec je. Pour la simple et bonne raison que ce seront là des anecdotes que je garde plus ou moins en mémoire puisque comme toute personne, ma mémoire démarre à partir de mes quatre cinq ans. Si vous ignoriez que c’était à cet âge là que cela commence, il serait sans doute temps de vous y intéresser un tant soit peu les amis ! Bref, pour en revenir à cet épisode de ma vie, j’ignore pourquoi je m’en souviens aussi bien. Peut-être même que je fais des erreurs en m’en souvenant de la sorte mais tout ce que je sais, c’est que c’était une journée typique chez nous lorsque toute la famille se retrouver ensemble à la maison, le week-end. A cet instant là, l était dix neuf heures passées et ma mère était en train de cuisiner pendant que mon père s’occupait de changer la couche. Carlie et moi-même étions tous les deux dans le salon où se trouvait notre immense parc rempli de jouets. Nos parents ne roulaient sans doute pas sur l’or mais ils dépensaient toujours trop dans nos jouets et nos vêtements. Bref ils aimaient à nous gâter plus qu’il ne faudrait. « Maman Carter il a arraché la tête à ma poupée ! » En entendant ma sœur rapporter ma dernière bêtise, je pris la fuite … Chose inutile en soit puisque nous étions enfermés dans le parc et que par conséquent, je ne pouvais pas aller bien loin. « C’est pas vrai ! » Certes … A quatre ans notre défense se résume généralement à ‘c’est pas vrai’ ou encore ‘c’est pas moi c’est elle, c’est lui’. Autant dire que ça ne vole pas bien haut. Mais comme l’on dit si bien, on fait avec les moyens du bord ! Et à l’époque, pas grands moyens ! Bref, comme pu le constater ma mère en arrivant près de nous, ma sœur n’avait pas menti. Enfin certes … Elle aurait très bien pu faire ça elle-même à sa poupée mais de toute évidence, pas à sa poupée préférée, celle avec laquelle elle dormait, celle à qui elle parlait et se confiait constamment, celle qu’elle coiffait, habillait et maquillait à tout bout de champ. Autant dire que je venais de commettre là le crime qui méritait la peine capital chez nous. A savoir … Devoir filer au lit jusqu’à nouvelle ordre. Le genre lit en bois avec barreaux épais qui ressemblent à s’y méprendre, à une cellule de prison. J’ignore toujours pourquoi à cette époque nos parents continuaient de nous punir en nous mettant dans nos lits puisqu’à quatre ans passés, nous étions assez grands pour escalader nos lits et en sortir sans la moindre difficulté. C’était bien pour cette raison là d’ailleurs, que bien souvent ils nous retrouvaient tous les deux dans le lit l’un de l’autre le matin à leur réveil. Etant jumeaux, nous partagions déjà une complicité sans faille et sans limite à cette époque là. Même si déjà là, nous agissions souvent comme chien et chat en nous disputant et chamaillant à tout va pour des raisons aussi stupides que celle de la poupée dont j’avais osé arracher la tête. Chose que j’avais faite uniquement parce que Carlie avait balancé mon doudou hors du parc pour une raison tout à fait inconnue si ce n’est l’envie de me faire chier comme elle aimait souvent à le faire. Nous étions de la sorte … Nous nous entendions à merveille et avions une complicité sans borne mais à côté de cela, il nous arrivait fréquemment de nous disputer et de nous faire des coups de ce genre juste parce que ça nous amusait et que ça faisait tout bonnement parti de notre relation. Nous faisions surtout beaucoup tourner en bourrique nos parents avec de telles histoires aussi stupides soient-elles. Et le pire dans tout ça ? C’était que lorsqu’il y avait du monde autour de nous autres que nos parents et notre petit frère, nous n’étions plus du tout les mêmes ! Vraiment pas du tout à vrai dire. En effet, lorsque nous étions entourés par d’autres gens, nous nous montrions tels deux petits enfants absolument parfaits et sages comme des images. Nous étions même affreusement timides et réservés, faisant alors passer nos parents pour des fous, eux qui affirmaient que nous étions deux petits diables à la maison. Nous ? Non … Jamais voyons ! Nous étions deux anges tombés du ciel, c’était bien connu ! Quoi qu’il en soit, nous prenions un malin plaisir à faire les vilains petits garnements lorsque nous étions chez nous, pour nous montrer sous notre meilleur jour en publique ou en famille. Chose qui désespérait nos parents mais qui trouvaient que ce n’était sans doute pas plus mal non plus …

« Papa remet ! Remet ! » Soupirant doucement, mon père n’eut pas d’autre choix que de tourner le bouton de la radio pour remettre celle qu’il venait de passer. Quelle sacrilège, quelle abomination que de ne pas laisser Smells like teen spirit de Nirvana ! C’était le hit de l’année 1991 ! Année de mes six ans soit dit en passant. Six ans et pourtant j’étais déjà un fan invétéré de ce genre de musique. Autant de Nirvana que de U2, AC DC ou encore les Rolling Stones. Ou même d’anciens groupes tels que Queen, Police ou bien même les beatles. Autant dire que j’étais un fan invétéré des groupes de rock déjà à cette époque alors que je n’avais que six petites années. En entendant la chanson de Nirvana s’élever à nouveau dans la pièce, je ne pu m’empêcher de quitter le canapé sur lequel je me trouvais avec ma sœur, balançant mon livre sans pitié et sans me soucier de savoir où il allait atterrir. La minute d’après, je mimais un solo à la guitare au centre de la pièce. J’avais sans doute l’air d’un possédé au vu de la passion que je mettais à faire mine de jouer de la guitare, me laissant tomber à genoux sur le sol avant de rouler sur celui-ci pour m’allonger sur le dos en fermant les yeux et me mettant même à chanter la chanson à voix haute, hurlant littéralement sur le refrain à en faire dérailler ma voix. Riant, mes parents trouvèrent le temps de me prendre en photo et de me filmer, pendant que ma sœur se joignait à moi pour danser comme une dératée tout autour de moi, notre frère pour sa part, âgé de tout juste deux ans, accourus pour nous regarder faire, riant à gorge déployée. Nous étions deux clowns complices et passionnés. Terriblement passionnés même. J’aimais la musique, elle aimait la danse. J’aimais dessiner de simples croquis, elle aimait peindre. J’aimais écrire, elle aimait lire. Bref, nous nous complétions à merveille. Nous étions complémentaires et depuis toujours. Et malgré la différence d’âge de quatre ans qu’il y avait entre nous et notre petit frère, nous tentions tant bien que mal de l’intégrer à nos folies quotidiennes. D’ailleurs alors que ma sœur danser comme une folle, elle aida Carl à se lever pour faire mine de le faire danser en tenant ses mains. Quant à moi … Je faisais toujours mine de jouer de la guitare tout en secouant la tête avec force pour faire voleter mes cheveux brin un poil trop longs, sous le regard aimant et amusé de nos parents qui se lançaient de brefs regards en coin. La raison ? Elle était bien simple … Fin de l’année 1991 alors qu’avec ma sœur nous approchions de nos sept ans, noël arriva à grands pas et l’excitation grandissait en nous comme tous les ans. En arrivant aux pieds du sapin pour découvrir nos cadeaux, je me figeais brutalement en fixant du regard le plus gros et le plus long de tous. Ce cadeau là avait beau être enroulé dans un papier cadeau comme tous les autres, je n’avais aucun doute quant à ce qu’il pouvait bien être. La forme était tout simplement celle d’une guitare. Guitare qui se trouvait être dans son étui comme je pu le découvrir une fois le papier déchiré. En la regardant longuement d’un regard on ne peut plus émerveillé, je ne pu que sauter aux bras de mes parents pour les remercier, riant de joie et de bonheur lorsqu’ils m’apprirent qu’ils venaient de me payer des cours de guitare pour les mois à venir. Quant à ma sœur, elle eut droit à une paire de chaussons de danse et plusieurs cours de danse histoire d’accompagner le tout. Ce sont deux semaines plus tard que nos cours commencèrent à l’un comme à l’autre. Deux semaines plus tard que nous purent nous retrouver pleinement heureux après notre premier cours en hurlant franchement de bonheur et de joie et parlant en même temps pour raconter l’heure que nous venions de passer à jouer ou danser l’un et l’autre. Autant dire qu’à la fin de la soirée, nos parents furent ravis de nous coucher enfin pour nous faire taire.

« When my life was broken »


« Carlie mets-en plus sinon ça collera pas ! » Me lançant un regard agacé, Carlie obéit sans broncher en ajoutant davantage de glu sur la poignée du frigo. Entendant de pas derrière nous, nous nous retournâmes comme un seul homme, cachant nos mains derrière nous en nous redressant droit comme des i, terrifiés à l’idée d’être déjà découverts. Mais en découvrant notre petit frère sur le pas de la porte, ce fut un long soupir de soulagement que nous lâchions. « Carl tu étais censé faire le guet qu’est-ce que tu fais là ? » Demanda Carlie en chuchotant faiblement et s’approchant de lui pour lancer un bref regard dans le couloir en refermant la porte de la cuisine avant de me rejoindre alors que je m’amusais à mettre du beurre de cacahuète sur le téléphone de la cuisine. « J’en avais marre d’attendre ! Et c’est fait dans la salle de bains. J’ai mis du dentifrice dans le sèche-cheveux, inversé le papier qui entoure la bouteille du déo à ma maman avec le désodorisant. J’ai aussi mis la fausse araignée sur le haut du placard pour qu’elle tombe quand la porte sera ouverte. » Riant doucement à l’idée de la surprise, pas franchement bonne, qui attendait nous parents, nous filâmes rapidement dans la chambre que nous partagions tous les trois, Carlie et moi dormant sur des lits superposés alors que Carl avait un lit une place de l’autre côté de la pièce. Ce fut en chuchotant longuement et doucement, que nous nous endormîmes ce soir là, sans nous sentir le moins du monde coupable. Après tout nous n’étions que des enfants. Raison pour laquelle nous nous amusions tant, même si c’était au dépends de nos parents. Cela restait terriblement amusant pour nous. Nous savions parfaitement que nos parents n’allaient vraiment pas supporter toutes nos bêtises et pourtant nous en prenions tout de même le risque, parce que c’était drôle tout simplement ! Enfin … Pour nous du moins ! Pour eux, bien moins sans aucun doute. Et nous ne doutions pas non plus qu’ils voudraient nous punir. Du moins … Qu’ils allaient d’abord tenter de trouver le coupable avant toute chose. Mais il ne fallait pas trop compter la dessus puis que les uns comme les autres, nous savions parfaitement que nous n’avions rien à perdre. Par conséquent, notre petit plan était assez large pour arriver jusqu’au moment où nos parents nous poseraient la question fatidique de savoir qui avait fait tout cela. Mais à cet instant là nous n’y étions pas encore puisque nous étions bien trop occupés à savourer par avance le résultat de nos petites farces pour nous soucier de tout cela. Et au matin, lorsque nous vîmes notre père entrer dans notre chambre pour réveiller, nous n’eûmes pas le moindre doute quant au fait que notre petit jeu avait commencé. Premièrement parce que d’ordinaire c’était notre mère qui venait nous réveiller. Et secondement, parce que la mine on ne peut plus orageuse de notre père, ne cachait rien de la colère qui faisait rage en lui en cet instant. De bon matin cela devait le mettre encore plus en fureur. Persuadés que la faute était uniquement à Carlie et moi, il nous attrapa tous les deux par une oreille pour nous trainer jusqu’à la chambre. Gémissant et grimaçant de douleur, nous le suivîmes sans faire de vague, conscient que notre sort était en jeu à cet instant là. En découvrant notre mère adossée au frigo, un poing sur la hanche et l’autre main refermée sur la poignée, nous échangeâmes un regard mon frère, ma sœur et moi, avant d’exploser littéralement de rire presque malgré nous. Certes cela était bien drôle mais n’allais pas rester impuni comme nous le savions parfaitement. En demandant qui avait fait cela, comme prévu, je désignais mon frère qui lui désigna Carlie qui elle, me désigna. Autant dire que nous faisions encore et toujours tourner en bourrique nos parents qui enragèrent plus que jamais et qui nous punirent à une semaine sans télévision. Avant de se raviser … Pour passer à un mois sans télévision et sans nos cours de guitare et de danse, lorsqu’ils découvrirent les farces de la salle de bains.

« Mais Carl arrête t’es chiant à la fin ! Je veux pas que tu la touches ! En plus t’as les mains sales tu vas la salir. » « Mais j’en ai marre moi ! T’es qu’un égoïste de toute façon ! Je te déteste ! » Quittant la pièce en claquant la porte, je suivis Carl du regard en lui lançant un regard noir avant de reprendre les accords que je plaquais sur ma guitare pour reprendre l’une des chansons du nouvel album de The Cranberries. Album que mes parents m’avaient acheté pour l’anniversaire de mes onze ans, quelques petits mois plus tôt. Commençant à chanter doucement, je me figeais littéralement sur place en entendant une seconde porte claquer. Balançant ma guitare sur mon lit, je me levais et quittais la chambre en regardant à gauche puis à droite pour tenter de voir mon frère. En voyant la chaine qui était accrochée à la poignée de la porte, bouger lentement, je n’eus aucun mal à comprendre qu’il avait quitté l’appartement. Sans perdre une minute, j’enfilais une paire de chaussures pour quitter l’appartement à mon tour et descendre les escaliers en courant. Je n’avais que onze ans et pour la toute première fois de ma vie, mes parents m’avaient donné la responsabilité de m’occuper de mon petit frère pendant qu’eux-mêmes se rendaient au spectacle que donnait le club de danse de ma sœur. Autant dire qu’ils comptaient vraiment sur moi. Mais de toute évidence j’avais complètement merdé. En arrivant dans la rue totalement essoufflé, je regardais tout autour de moi à la recherche de mon frère. En le voyant en train de s’éloigner au bout de la rue, je détalais rapidement pour le suivre, hurlant son prénom pour le faire arrêter. Ce qu’il fit … En plein milieu de la route. Grave erreur bien entendu. Mais à sept ans il n’avait pas pleinement conscience du danger bien entendu. Contrairement à moi, son frère ainé, totalement indigne, qui venait de me disputer avec lui tout ça parce qu’il avait osé poser une main sur ma guitare. Mais dans l’immédiat, je ne pensais pas à cela le moins du monde. Non…Mon esprit était bien plus accaparé par cette voiture qui arrivait droit sur mon frère. Cette voiture qui prenait de la vitesse et dont le conducteur semblait trop occupé à farfouiller sur le siège passager pour voir ce qu’il se passait sur la route droit devant lui. « Carl pousse toi !! » Hurlais-je à plein poumon en courant du plus vite que je pouvais, ignorant les passants que je frôlais ou percutais, le regard fixé sur mon frère qui me regardait sans comprendre, se tournant pleinement vers moi sans remarquer la voiture qui arrivait droit sur lui. « Je te déteste ! » Ce furent ses derniers mots … A cet instant j’avais l’impression que c’était moi qui était en train de mourir tant je voyais ma vie défiler devant mes yeux. Mais plus précisément tout ce que j’avais pu vivre avec mon petit frère depuis sept ans qu’il était dans ma vie. Les disputes, les réconciliations, les discussions, les jeux, les nuits passées à dormir à trois dans le même lit, la complicité entre deux garçons, les farces, l’amour fraternelle … Mais plus encore, notre dispute, la dernière, ses paroles, cette rage, cette haine, cette incompréhension … J’eus le temps de penser à tout cela à la fois. Comme si la scène avait été mise au ralenti pour faire durer le supplice. Le temps d’arriver à six petits mètres de mon frère, le bruit des roues qui crissent sur le bitume, se firent entendre. Enfin, mon frère leva la tête et vit la voiture arriver droit sur lui. Mais trop tard … Bien trop tard … Alors que j’allais à mon tour me jeter sous les roues de la voiture pour pousser mon frère, un passant enroula ses bras autour de ma taille pour m’en empêcher, assistant à la scène, tout aussi impuissant que moi. Croisant le regard paniqué de mon frère, je vis la voiture faire un virage à quatre vingt dix degrés mais le heurter avec violence tout de même, son petit corps fragile étant rapidement et violemment jeté à plusieurs mètres de là. Me baissant pour que le passant me lâche, je couru le plus rapidement possible en direction du corps de mon frère étendu au milieu de la route, totalement inerte. Pleurant, je le pris dans mes bras en le serrant et le secouant contre moi, me foutant du sang qui coulait de son crâne et tachait mes vêtements. J’eus beau le secouer, pleurer, supplier, prier, il n’ouvrit pas les yeux, il était mort sur le coup. « Carl ! Carl ! Je t’en prie ! Je t’en supplie réveil toi ! Tu peux pas mourir ! Tu peux pas être mort ! T’as pas le droit ! Carl réveil toi ! » Hurlais-je à plein poumons, le corps secoué de sanglots et les larmes coulant à flot sur mon visage. Tout cela ne pouvait tout simplement pas être réel ! Je ne pouvais pas perdre mon frère. Ce genre de choses n’arrivait qu’aux autres. Pas à moi …



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« When I was an unbeliever »


La musique se faisant entendre dans la pièce, je fermais les yeux en tapotant lentement la mesure de mon pied sur le lit. Une chanson triste et déprimante à souhait bien entendu, comme tous les jours depuis deux mois que mon frère était mort. La vie à la maison était devenue tout bonnement insupportable. Les rires, la joie, le bonheur, les blagues et les petites bêtises avaient été échangés et troqués contre le silence, la tristesse, la déprime, la culpabilité et tout un tas de sentiments sombres et néfastes qui pesaient de plus en plus lourd sur la vie de famille des Leetroy. Le silence était constamment complet et personne ne semblait s’en rendre compte tant chaque personne semblait plongée dans son propre malheur. Cette épreuve ne nous avait nullement rapprochés. Bien au contraire, j’avais la très forte impression qu’elle nous écartelait et nous séparait les uns des autres. Sauf avec ma sœur. Etant jumeaux, notre lien était totalement indestructible et cette épreuve nous le prouvait bien puisque depuis la mort de notre frère, nous étions constamment ensemble et il n’était pas rare que nos parents nous retrouvent dans le même lit au petit matin, malgré que nous ayons alors onze ans. Nous avions alors terriblement de réconfort et nous ne le trouvions qu’entre nous deux. Autant dire que c’était assez limité puisque du côté de nos parents, c’était le grand silence, le néant absolu. Plutôt que de parler tous ensemble une bonne fois pour toute pour tenter de calmer et arranger les choses, nous nous contentions tous de nous lancer de brefs regards sans jamais nous parler plus qu’il ne faudrait. S’il y avait bien une chose dont je ne doutais pas, c’était bien le fait que mes parents m’en voulaient pour la mort de Carl, sans pour autant le dire haut et fort. Il suffisait de voir les regards qu’ils posaient parfois sur moi. Regards qu’ils détournaient bien rapidement lorsque je tournais la tête vers eux. Autant dire que l’ambiance était des plus tendues et que rien ni personne ne pouvait changer cela sauf si quelqu’un se prenait enfin la peine de parler pour briser le silence. Et apparemment, aucun d’entre nous ne trouva ce courage là. Le pire était très certainement les repas que nous partagions tous les trois ensemble, le soir. C’était le seul moment où nous nous retrouvions, pour la simple et bonne raison que notre mère avait étrangement décidé de nous laisser aller à la cantine le midi alors même qu’elle-même restait à la maison pour travailler. J’avais plutôt la sensation qu’elle nous évitait de plus en plus mais moi en priorité. Il était parfaitement inutile d’être grand clerc pour comprendre que c’était pour la simple et bonne raison qu’elle m’en voulait toujours et qu’elle était intimement convaincue que de toute façon tout était de ma faute. Non vraiment, je n’avais pas le moindre doute là-dessus. Et pourtant je faisais mine de rien plutôt que de me défendre. A quoi bon me défendre alors que j’étais du même avis de toute façon ? Je ne pouvais que comprendre et accepter qu’ils me détestent tous pour ce que j’avais fais. Ou du moins, n’avais pas fait. Puisque je ne l’avais pas protégé, je ne m’étais pas occupé de lui comme il se devait, je n’avais pas veillé à ce que la porte soit fermée à clés, je ne l’avais pas rattrapé à temps … Bref j’avais tout faux et tout était de ma faute. Je ne me le pardonnerais jamais, c’était déjà certain à cette époque là. Les seuls fois où quelqu’un parlait chez nous, c’était Carlie et moi le soir dans notre chambre ou nos parents, de leur côté, et aussi dans leur chambre le soir. Ce fut d’ailleurs à mes dépens que je le su. Un soir où Carlie et moi partagions le même lit comme presque tous les jours, j’avais eus suffisamment soif pour me lever. Ce que je fis sans hésitation, filant dans la cuisine pour boire un long verre d’eau pour ensuite retourner me coucher. Mais au moment où j’allais entrer dans notre chambre, des voix au bout du couloir me firent stopper net. Les voix de mes parents bien entendu. Qui chuchotaient à voix basse dans leur chambre. J’étais sur le point de les ignorer et d’entrer dans ma chambre, lorsque j’entendis distinctement mon prénom dans leur conversation, ce qui me fis m’arrêter dans mon élan. Quelque peu curieux, je finis par m’approcher sur la pointe des pieds pour tenter d’attraper quelques bribes de leur conversation, à travers la porte à peine entrouverte. « J’essaie Geoffrey je te le jure, j’essaie … Mais quand je le regarde … Je ne peux pas m’empêcher de lui en vouloir. J’ai tenté de lui donner des circonstances atténuantes mais … Tu ne crois pas qu’il aurait pu le faire exprès ? » « Exprès ? Mais non chérie tu ne le penses pas … Il l’aimait … Pourquoi aurait-il fait une chose pareille ? » « Je ne sais pas … J’ai toujours pensé que … Peut-être … Il aurait préféré être seul avec sa sœur jumelle tu ne penses pas ? Tout ça pour une histoire de … Guitare ! » « Marie enfin … Tu sais bien que cette guitare il y tient comme à la prunelle de ses yeux … Il ne pouvait pas se douter que son frère allait partir comme ça … » « Qu’importe ! Je ne peux pas m’empêcher de songer qu’il ne l’a pas suffisamment bien surveillé. Qu’on le veuille ou non ! » Le silence retomba sur la chambre, je restais un long, très long moment, totalement immobile et silencieux, dos à mur et regard perdu dans l’obscurité. Lorsqu’enfin je retrouvais le courage de regagner ma chambre, j’étais encore bien trop sonné pour réaliser ce que je venais d’entendre.

« Tu entends ? » « Entendre quoi ? » « Maman pleure … » « C’est sans doute parce qu’elle t’a vu. » « Ah ah … Ah ! Carlie regarde mon visage ! Vois comme ta répartie me fais me tordre de rire ! » Lâchais-je d’un ton des plus morgues en lui lançant un bref regard avant de soupirer et me replonger dans mes devoirs de maths des plus prenants, quelque peu perturbé par ailleurs, par les pleurs de ma mère qui nous parvenait par la porte entrouverte de notre chambre. Des pleurs qui commencèrent à résonner et se répercuter encore et encore dans mon esprit, me faisant perdre tous mes moyens. Le souffle coupé, les larmes aux yeux, je relâchais mon stylo, le regardant rouler sur le bureau pour tomber sur le sol. Sans un mot, Carlie se leva pour aller fermer la porte, avant de revenir vers moi pour me faire me relever et venir sur le lit. Là, elle me serra dans ses bras avec force en posant sa tête sur la mienne. « Carter arrête de penser que tout est de ta faute. » « Tu sais parfaitement que c’est bel et bien le cas … » « Non bien sûr que non ! Tu veux que je te dise ? Moi je pense vraiment que c’est de leur faute. La leur Carter ! Onze ans c’est bien trop jeune pour garder seul un enfant de sept ans tu crois pas ? » « Il me détestait … » « Bien sûr que non et tu le sais … S’il n’y avait pas eut … Cet accident, tu sais parfaitement que tout serait rentré dans l’ordre entre vous. Comme à chaque fois. Sérieusement regarde le nombre de fois où on s’est disputé tous les trois. Et à chaque fois ça revenait à la normale non ? » « Pas cette fois … » « Parce que vous n’en n’avez pas eus le temps ! Mais crois moi que tout ce serait arrangé. Comme toujours ! »

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« P’pa ? » « Hm ? » « Elle est où maman ? » « Chez le ps…Médecin. » Croisant son regard quelque peu paniqué et hésitant, je fronçais franchement les sourcils en me figeant pour de bon sur place sans le quitter du regard, totalement abasourdi. « Psy ? Tu allais dire chez le psy ? Je pensais qu’elle avait arrêté en même temps que nous tous il y a un six mois. » Psy que nous avions vu durant un an et demi, après la mort de mon frère. Ce qui signifiait que j’allais à cet instant là, sur mes treize ans. Deux ans que mon frère était mort et deux ans que je souffrais sans mot dire, malgré les dix huit mois passés à voir un psychologue. La seule chose que j’avais retenu de ces trop nombreux rendez-vous à mon goût, c’était le fait qu’un psy c’est trop con pour vraiment comprendre la douleur des gens et qu’un psy, ça vaut pas une sœur jumelle ! « Hum … oui bon elle voit encore le psy ! Mais ne lui dis pas que je te l’ai dis sinon elle va me tuer ! Elle le voit parce que … Elle a quelques petits soucis à régler avec elle-même. » « Comme apprendre à ne plus me détester, par exemple ? » Demandais-je alors sur un ton franchement narquois en le regardant droit dans les yeux pour lui faire comprendre qu’il n’avait plutôt pas intérêt à nier car je savais. Je n’étais pas complètement idiot encore. J’étais tout de même capable de voir qu’elle ne me regardait plus dans les yeux, qu’elle ne m’adressait plus la parole que pour le stricte minimum et qu’elle faisait littéralement comme si je n’étais pas là, la plupart du temps. « Quoi ? Mais n’importe quoi … D’où sors-tu une sottise pareille enfin ? Carter ta mère t’aimes et tu le sais parfaitement ! » « Bien sûr ouais … C’est pour ça qu’elle ne m’adresse plus la parole que pour me dire bonjour, bonne journée, bonne nuit et la salle de bains est libre et qu’elle ne me regarde plus dans les yeux ? » Sans attendre la moindre réponse de sa part, je filais rapidement pour aller m’enfermer dans ma chambre.

« When I was an useless boy»


« Allez Carter viens ! Tu vas pas rester seul dans ton coin encore ! S’il te plait fais un effort … » « Carlie laisse moi tranquille sérieusement. Va avec tes amis et laisse-moi ! » Levant les yeux au ciel, ma sœur fini par obéir en faisant demi tour et s’éloignant rapidement pour rejoindre ses amis. Je ne supportais pas qu’elle insiste constamment depuis quatre ans que nous étions au collège tous les deux. Elle ne comprenait pas mon envie de rester à l’écart des autres, tout simplement parce que je n’étais pas aussi sociable et expressif qu’elle-même pouvait l’être. Je n’étais pas du tout le genre de boute-en-train que tout le monde apprécie un tant soit peu et balance au rang de mec populaire dans toute l’école. Je n’avais à vrai dire rien contre cette situation puisque je l’avais moi-même choisi dans le fond. C’était moi qui avait décidé d’être de la sorte et non pas autrement. Moi qui ne faisais strictement rien pour me rapprocher ne serait-ce qu’un tant soit peu des autres gens. Je n’en voyais pas l’intérêt à vrai dire. Je ne m’intéressais pas aux gens et les gens ne m’intéressaient pas. Bref, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes à mon humble avis. Je préférais amplement rester en retrait, découvrir les consoles de jeux, l’informatique et tout ce qui s’ensuit tout simplement. J’étudiais énormément aussi, bien entendu. Autant dire que j’étais très bon élève autant au collège qu’aux cours de guitare que je prenais encore et toujours. Je ne faisais pas de vague. J’étais un collégien discret, bon élève, silencieux, sans doute bien trop calme et atrocement renfermé sur moi-même et timide. Inutile de se demander ce que pensaient mes parents d’un tel comportement de ma part. Sans doute simplement … Rien ! Oui … C’était ainsi depuis bien longtemps déjà. Depuis trois ans que mon frère était mort, ils ne pensaient plus rien de moi si ce n’est, sans doute, que j’étais foutrement coupable de la mort de mon cadet. Ce que je me reprochais d’ailleurs bien assez sans avoir à ajouter le fait qu’eux même étaient pleinement conscients que de toute façon, tout était de ma faute. Celle de qui d’autre de toute façon ? C’était clair comme de l’eau de roche que tout était de ma faute et celle de personne d’autre. Carlie n’avait eut de cesse de me répéter que ce n’était en rien de ma faute, depuis trois ans. Mais jamais je n’avais accepté de l’écouter et de croire ce qu’elle m’affirmait avec pourtant tant de force et de conviction. C’était de ma faute, point ! Entendant la sonnette qui annonçait la fin de la pause de seize heures, je rangeais mon livre dans mon sac, le refermais rapidement et filais en direction des bâtiments où allait avoir lieu mon cours de français. Arrivé dans la salle, je m’installais au hasard à une place. J’aurais désiré m’installer au dernier rang pour passer totalement inaperçu comme bien souvent. Mais c’était là la place des cancres ou ‘fouteurs de merde’. Autant dire, justement les étudiants qui faisaient de ma vie un réel enfer. Tous les étudiants étaient divisés en deux groupes vis-à-vis de moi. D’un côté ceux qui faisaient tout pour me faire chier, et d’un autre, ceux qui faisaient leur vie sans se soucier le moins du monde de moi. Autant dire que je préférais largement ces derniers … M’installant tranquillement à mon bureau, je sortis mes affaires en gardant la tête penchée en avant, visage caché par mes cheveux un peu trop longs. Relevant la tête en entendant de brefs chuchotis, je lançais un regard circulaire dans la salle de classe en comprenant que la dernière place libre était à côté de moi … Et que deux filles se disputaient plus ou moins pour ne pas s’asseoir à mes côtés. Me fichant de cela pour ne pas changer, je me détournais pour ouvrir mes affaires l’air de rien. J’étais habitué …

« Hey Cartcart ! Bouuuuh fais attention les fantômes arrivent. Oh non oh non t’es mort ! Comment peux-tu être là devant moi ? Oh Carl où étais-tu pendant tout ce temps. » Rougissant violemment et serrant les dents, je détournais le regard en tentant d’ignorer la bande d’étudiants de mon collège qui s’amusait à me tourmenter simplement pour le plaisir. Tout ça parce que j’avais osé m’endormir une fois à la bibliothèque de l’école et que des rêves complètement fous avaient afflués en masse comme bien trop souvent lorsque mon esprit était au repos comme cet instant là d’ailleurs. Cauchemars qui, comme toujours, avait été pleinement tourné vers mon petit frère, mort depuis trois longues années. Trois années de torture morale que je m’infligeais moi-même, que ma mère m’infligeais sans sembler s’en rendre compte elle-même, et que mes ‘camarades’ de classe m’infligeaient sans la moindre gêne, connaissant pourtant parfaitement mon histoire. Mais à cet âge là, il était bien connu que la pitié n’existait pas et qu’entre jeunes, on adorait se chercher, se blesser et se faire franchement du mal. Enfin eux … Car moi je n’étais nullement de la sorte. J’étais juste un type timide, renfermé et bien trop discret. Nase, out, inutile, débile, sans intérêt, ridicule, inintéressant selon les propres dires des autres collégiens. Est-ce que ça m’atteignais ? Dans le fond sans doute que oui. Fut un temps où j’aurais pu être plutôt tout l’opposé de ce jeune que j’étais devenu. Si mon frère n’était pas mort, je ne serais sans doute jamais devenu aussi inintéressant à souhait. Je n’irais pas jusqu’à dire que je serais devenu un des populaires des lieux, mais je n’aurais pas non plus été relégué plus bas que terre, parmi les déchets de l’école. « Alors c’est vrai ce qu’on dit ? A ce qu’il parait que t’as tué ton petit frère. Ouuuuuh terrifiant le petit Cartcart. C’était comment ? Tu voudrais faire une démonstration pour nous ? T’as envie de nous tuer nous aussi ? Hein ? Oh ! Leetroy j’te parle ! » Déglutissant longuement en rougissant de plus belle, je détournais une nouvelle fois la tête sans même trouver le courage, un seul instant, de rencontrer le regard de ceux qui s’amusaient à me ridiculiser comme jamais, sous le regard des élèves qui commençaient à affluer en masse autour de nous pour assister à la scène, comme si ça pouvait être la chose la plus drôle qui soit. A croire qu’ennuyer quelqu’un qui n’avait pourtant rien fait et rien demandé à personne, c’était drôle. Pourtant … A mes yeux rien, non vraiment rien, n’était drôle. Je ne parvenais même pas à réagir aux injures et aux paroles balancées au hasard. Je me contentais de subir en silence sans trouver la moindre répartie tant j’étais tout simplement faible et stupide. Je me faisais marcher sur les pieds et je laissais faire sans jamais broncher. « Hey Leetroy t’as perdu ta langue ! T’avais pourtant de l’avoir encore quand tu hurlais à la mort dans la bibliothèque hein ? Quand tu suppliais Carl de revenir à la vie, t’avais de la voix là hein ? » Sa main heurtant avec force mon épaule pour me faire réagir, je me contentais de reculer d’un pas en gardant le visage baissé, totalement honteux de la situation. Le visage totalement en feu et les mains moites comme jamais, je tentais de me contenir pour ne pas éclater franchement en sanglots devant tout ce monde. J’étais déjà bien assez ridicule sans en ajouter encore plus à cette situation honteuse et gênante. Sentant un coup dans mon autre épaule, je me reculais plus encore sans relever la tête. Je ne la relevais qu’en apercevant des jambes de fille se placer devant moi, dos à moi. Relevant la tête, je n’eus aucun mal à reconnaître ma sœur malgré qu’elle me tournait le dos à cet instant. « Espèce de crétin ! Ca va tu t’amuses bien ? J’ai lu un article disant que ceux qui tourmentaient le plus les autres, étaient généralement ceux qui avaient une vie tellement pourrie qu’ils préféraient jeter leur frustration sur les autres. Dis moi toi qui aimes tellement gâcher la vie des autres, t’en penses quoi de cet article ? » Souriant faiblement presque malgré moi devant l’attaque de ma sœur, je ne pu m’empêcher d’être plus gêné que jamais en réalisant que j’avais, une fois de plus, besoin d’elle pour me sortir de ce genre de pétrin. Baissant le regard, je me mis à chanter mentalement plusieurs chansons que je connaissais par cœur, de mes groupes de rock préférés, pour ne plus entendre ce qui se disait autour de moi. Tout ce que je sais, c’est qu’une nouvelle fois, Carlie me sortait d’affaire …


Dernière édition par L. Carter Leetroy le Mar 26 Juil - 1:26, édité 15 fois
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L. Carter Leetroy


And what else ?

J'ai pas envie de mettre un titre '-' 1123409979-2b0b916

✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
✔ CUPIDON : Célibataire bien que marié par le papier
& amoureux de mon plan cul.
Compliqué hein ?
✔ MON BOULOT : Croupier.
✔ MON HUMEUR : Excellente !
✔ PORTE(S) BONHEUR : Ma soeur
& le chiffre 4
&& l'un de ses strings (a).
✔ MES SURNOMS : Carte; Loulou; Cas; Lee; Troy !
© CRÉDITS : Baylee.
★ AVATAR : Dieu. Euh Jared Leto.
✔ SEXE : Féminin
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✔ DOUBLE COMPTE : //
✔ INSCRIPTION : 21/07/2011
✔ NAISSANCE : 26/11/1990

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:09


« When my parents divorced »


« Carter ? Carter ! Oh tu m’écoute abruti ? » Haussant les sourcils, je déplaçais le casque qui se trouvait sur mes oreilles, pour le faire tomber autour de mon cou en regardant ma sœur qui, de toute évidence, me faisait de grands signes depuis un petit moment, pour tenter de capter mon attention. Mais j’étais bien trop occupé par ma console de jeu et l’album de U2 que j’avais lancé à fond dans mon lecteur cd. Tellement fort, qu’il avait fallut les quelques petites secondes entre deux chansons, pour que je l’entende enfin. « Quoi ? » « Tu voudrais pas pirater la boite mail de maman s’il te plait ? » « Pourquoi je ferais un truc pareil tu m’expliques ? » Soupirant en levant les yeux au ciel, Carlie se leva pour filer à la porte, le temps de s’assurer que nos parents n’étaient pas dans les parages, avant de me rejoindre en s’asseyant sur le lit près de moi, pour chuchoter doucement. « Il faut que tu entres dans la boite mail de maman. Je suis persuadée qu’elle voit un autre homme ! » Choqué par de tels propos et de telles pensées, j’écarquillais les yeux en la fixant un long moment du regard sans trop oser dire ou faire quoi ce soit. Comment pouvait-elle me balancer une bombe pareille, avec un tel aplomb et un tel sang froid ? « Carlie … Tu te rends compte de ce que tu dis ? On dirait que c’est … Normal et que tu t’en fous royalement. Et puis qu’est-ce qui te fais dire ça d’abord hein ? T’es complètement atteinte toi. T’es au courant de ça ? » « Qui est le plus atteint de nous deux hein ? Moi qui m’intéresse encore un tant soit peu à ce qu’il se passe dans cette foutue maison ? Ou toi qui es totalement et définitivement coupé des réalités ? Ouvre un peu les yeux Carter ! Notre famille a foutu le camp là. On est genre … Plus que deux, bordel ! Carl est mort, papa se tue au boulot et maman avec sa dépression des plus violentes et effrayantes, se tape un autre mec que papa. » « Tu n’es sûre de rien ! » Lâchais-je d’une voix cinglante en lui lançant un regard noir, énervé de la voir tirer de telles conclusions hâtives. Je ne supportais tout simplement pas la situation et je refusais de la regarder franchement telle qu’elle était réellement, pourtant. Je ne pouvais et ne voulais strictement rien voir ! Qui voudrait voir sa vie basculer de la sorte en même temps ? Très certainement personne à part quelqu’un de complètement maso ! Or, je n’étais nullement maso ! « Elle sort de plus en plus, surtout quand papa n’est pas là. Elle se maquille, est allée au coiffeur, s’est racheté des fringues. Elle… » « Elle cherche simplement à sauver son couple avec papa ! » La coupais-je, totalement excédé, en fronçant les sourcils, ayant tout de même un doute, presque malgré moi. « Ah ouais ? Et les nombreuses heures passées sur l’Internet, que papa soit là ou non. A ton avis c’est quoi ça ? » « J’en sais rien moi ! Ca a sans doute à voir avec son boulot ! Qu’est-ce que tu veux que j’en sache hein ? Tu m’énerves à la fin ! Je ne ferais pas ça, point ! Je n’entrerais pas dans la vie privée de maman. Déjà qu’elle me déteste alors si en plus j’en rajoute maintenant … Franchement ce serait très mal venu ! » Ajoutais-je en me détournant d’elle, allant pour remettre mon casque sur mes oreilles mais me stoppant lorsqu’elle posa sa main sur la mienne pour m’en empêcher. Soupirant longuement, je tournais le regard vers elle, haussant les sourcils en voyant sa mine quelque peu défaite. « S’il te plait Loulou … Fais le pour moi … Depuis des semaines ça me tourmente, j’en dors pas la nuit. S’il te plait … Tu t’en fous peut-être que notre famille se déchire de plus en plus mais moi j’en souffre. J’ai l’impression d’avoir perdu tout le monde. Même toi je t’ai perdu, tu n’es plus le même, tu n’es plus mon Carter complètement foufou qui adorait faire des conneries et des gaffes pour ennuyer papa et maman. S’il te plait … S’il te plait, j’ai besoin de savoir si on est en train de perdre notre famille pour de bon ou non… » Soupirant longuement, je finis par hocher lentement la tête en détournant le regard pour remettre mon casque en place. « Ce soir quand ils seront couchés ! » Me contentais-je de répondre en me replongeant dans on jeux vidéo. Le soir même, comme promis, deux heures après que nos parents se soient couchés, nous filâmes rapidement dans le salon pour allumer l’ordinateur de bureau, priant et croisant les doigts pour que le bruit infernal qu’il faisait, n’alerte pas nos parents. Après de longues minutes de mise en route puis de connexion à l’Internet, je parvins à pirater sans trop de mal le compte de notre mère, ouvrant plusieurs de ses mails pour les parcourir rapidement du regard avant de tomber enfin, sur un destinataire hautement intéressant qui correspondait très régulièrement avec notre mère. Un dénommé Pierce, âgé de quarante ans, célibataire et sans enfant. A la lecture des nombreux mails enflammés, nous apprîmes qu’ils se voyaient régulièrement … Et pas pour jouer aux cartes !

« Les enfants … Nous avons une nouvelle à vous annoncer … » Me figeant franchement, je tournais la tête vers Carlie, croisant son regard tout aussi bleu et paniqué que moi. Assit à ses côtés d’un côté de la table où nous étions en train de prendre le diner, je passais ma main vers elle pour empoigner et serrer la sienne avec force, avant de me tourner vers notre père qui nous faisait face, ignorant totalement ma mère qui avait le regard baissé. « Eh bien voilà … Votre mère et moi … Avons décidé de divorcer. Je cherche actuellement un appartement et vous allez me suivre. C’est ce que nous avons décidé d’un commun accord. » « Et nous on a pas notre mot à dire c’est ça ? » « Eh bien à vrai dire nous sommes vos parents. C’est donc à nous de décider. Or, nous pensons que pour votre bien il serait préférable que vous viviez avec moi. » « Pour que maman puisse se taper son amant sans problème ? On est une gêne c’est ça ? » Demanda sèchement Carlie en tournant un regard mauvais vers notre mère qui se figea franchement sous l’attaque directe, sans pour autant faire ou dire quoi que ce soit, gardant même le regard baissé. A croire que tout cela ne la concernait en rien alors que … Soyons honnête, elle était tout de même le centre, le point de départ, ce qui venait de tout briser et tout faire voler en éclat. Enfin … Sans compter ma propre connerie de quelques années plus tôt, bien entendu. Connerie qui n’était pas rien du tout ! « Cela ne vous regarde en rien ! Tout ce que vous avez à savoir, c’est que nous divorçons et que vous allez vivre avec moi, point barre ! » « Ca veut dire que t’es au courant hein ? T’es au courant que maman voit un autre homme que toi !? » « Ce que je sais ou ne sais pas, ne te regarde pas Carlie. Cela est entre ta mère et moi. Maintenant filez dans votre chambre tous les deux ! »

*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*

« Je reviens ! Il faut que je … Je reviens ! » Murmurais-je doucement en abandonnant un dernier livre dans un carton avant de me redresser pour quitter la chambre, laissant Carlie remplir les cartons pour vider notre chambre. Notre père avait, deux mois après l’annonce du divorce, trouvé un appartement avec trois chambres. Il semblait heureux et fier de lui à l’idée de pouvoir nous offrir les moyens d’avoir une chambre à chacun. Mais nous, nous étions quelque peu nerveux à l’idée de ne plus dormir ensemble. C’était une chose que nous ne connaissions nullement et nous tenions grandement aux longues conversations que nous tenions tous les deux, tous les soirs ou presque. Arrivant devant la porte de la chambre conjugale, je frappais doucement à la porte et attendis quelques secondes avant de voir ma mère ouvrir et se figer à ma vu, sans pour autant dire ou faire quoi que ce soit. Presque gêné par ce brusque tête à tête, le premier depuis des années, je restais un long moment silencieux et hésitant. « Hum je … Peux entrer une minute ? J’aimerais … Te parler … » Sans répondre quoi que ce soit, elle se recula avec lenteur en détournant le regard, tirant la porte avec elle pour que j’entre, ce que je fis avec lenteur en restant debout au milieu de la pièce en baissant le regard vers mes pieds. « Bon … hum … Voilà, c’était juste pour te dire que j’ai parfaitement conscience que … hum tu … Que tout ça arrive par ma faute. La mort de Carl je ne me la suis jamais pardonné et je sais que tu ne m’as jamais pardonné non plus. Mais … Voilà c’était juste pour te dire … Désolé de ne pas avoir assuré et de ne pas être mort à sa place … » Un long silence tomba sur la pièce, je relevais un bref regard hésitant sur ma mère, me figeant brutalement en la voyant, regard totalement inexpressif, posé sur moi, comme si elle se foutait royalement de moi. Sans répondre, elle ouvrit la porte en détournant le regard. « Merci d’avoir eus le courage de le dire Carter. » Sans un mot, je quittais la pièce et m’éloignais de plusieurs pas avant de m’arrêter dans le couloir pour me tourner vers elle, la regardant disparaître petit à petit derrière la porte qu’elle refermait. Sans trop de mal, je compris que c’était la dernière fois que je la voyais …

« When my life was a black hole »


Avec la brutalité et la force d’un coup de tonnerre, une musique s’éleva avec force pour me faire sursauter dans mon lit, m’asseyant rapidement, tel un diable qui sort de sa boite. Après le coup de panique qui venais de me submerger, je soufflais longuement en me rallongeant et m’enroulant dans ma couette jusqu’à la tête posant même mon oreiller sur celle-ci pour tenter d’étouffer le bruit. Mais comme je le savais, c’était perdu d’avance, rien ne venait faire cesser ce bruit infernal. De quel autre mot pouvait-on qualifier ce … Comment appelaient-ils cela déjà ? Du rap ! Du rap ? Non mais sérieusement c’était quoi ça ? Des mecs à la voix grave et terrifiante, qui parlaient ou crachaient des phrases sans autre sens que celui d’insulter et critiquer la société. Sentant mon matelas s’affaisser, je n’eus pas à ouvrir les yeux pour comprendre que Carlie me rejoignais. Gémissant faiblement, à demi endormi, je me contentais de dérouler un tant soit peu la couette pour la lever et l’inviter dessous. Sentant son corps se coller au mien, je rebaissais mon bras pour l’enrouler autour d’elle et la serrer faiblement contre moi sans même ouvrir les yeux. « Ca devient vraiment invivable ! » « Hm … » « Papa a dit qu’il était allé les voir … Mais ça m’étonnerais vraiment ! Quand je les ais vu j’ai eus carrément peur ! Des armoires à glace ! Je te jure c’est trop flippant ! » « Hm … » « N’empêche… Je comprends vraiment mieux pourquoi papa a les moyens de nous faire vivre ici ! Ok y’a trois chambres, ce qui est carrément inutile pour nous trois soit dit en passant, mais ça n’empêche pas que le voisinage est à chier ! En plus vive la qualité du bâtiment franchement ! Et puis tu savais que la voisine du dessous faisait pisser ses chiens sur le palier ? Ca m’étonne pas que ça shlingue autant ! » « Hm … » « Bon ok … J’ai compris ! C’est la ferme et rendors toi c’est ça ? » « Hmmm … » « Bon ok … Pour une petite heure … Ou deux … » Souriant faiblement au son de sa voix qui faiblissait à mesure que le sommeil l’emportait de nouveau, je sombrais à mon tour à nouveau dans le sommeil en la gardant tout contre moi, comme tous les soirs depuis que nous vivions dans cet appartement avec notre père. A savoir, depuis six longs mois. Dans notre ancien appartement, nous ne dormions pas constamment ensemble, pour la simple et bonne raison que nous étions tout de même dans la même chambre, ce qui nous suffisait amplement. Sauf que là, des chambres partagées, c’était tout de bonnement impossible ! Et si au début notre père tenta de nous faire entendre raison quant au fait qu’à nos âges nous n’étions pas censés partager le même lit, il avait jeté l’éponge depuis quatre bon mois en réalisant qu’il ne parviendrait jamais à nous faire cesser cela. Nous étions jumeaux après tout. Autant dire qu’un lien indescriptible et indestructible nous unissait l’un à l’autre. Peu importait notre âge, à nos yeux c’était tout bonnement normal de partager le même lit, ou au moins la même chambre. A quoi bon changer une chose pareille ? Ca aurait été tout bonnement stupide ! Du moins à nos yeux. Concernant notre mère, nous ne la vîmes plus du tout, comme nous nous en doutions. Et je n’avais pas le moindre doute quant aux raisons pour lesquelles elle ne désirait plus du tout nous voir. Tout était de ma faute bien entendu. Celle de qui d’autre sinon ? Quoi qu’il en soit, toute cette vie ne me plaisais en rien et pourtant, il fallait faire avec puisque rien ne tendait à changer de toute évidence. Notre mère vivait depuis peu avec son nouveau mec et notre père se tuait plus sûrement que jamais au boulot. Le matin il partait avant notre réveil et le soir il revenait alors que nous finissions nos devoirs, avions dîné, avions pris notre douche et étions plus ou moins sur le point de nous coucher. Autant dire que la vie n’était en rien heureuse mais on ne peut plus difficile, ennuyeuse et très différente de celle que nous avions pu vivre avant la mort de Carl. Comment vivre en culpabilisant comme jamais ? C’était tout bonnement impossible, c’était certain. Je ne supportais plus cette vie et pourtant … Pourtant, je devais faire avec et sans me plaindre surtout ! Quant à ma vie au collège, c’était toujours la même chose. J’étais tout le temps dans mon coin, je refusais de parler à qui que ce soit, me contentant de bosser et ramener de bonnes notes sans faire d’histoire, bien que je sois constamment confronté à des petits crétins qui n’avaient de toute évidence rien de mieux à faire que de me pourrir la vie, bien qu’elle soit déjà suffisamment pourrie sans ajouter tout cela. Quoi qu’il en soit je préférais les laisser faire sans jamais broncher, préférant laisser Carlie s’occuper de cela bien que ce soit tout autant, terriblement gênant pour moi, qui était censé être le mec. Censé … !

« Alors ? Alors !? Tu l’as eus hein tu l’as eus ? » « Carlie, la question ne se pose même pas … » « Oui bon … Laisse moi au moins faire comme si j’avais pas un frère surdoué ! » « Je ne le suis pas … » « Ouais bon … Laisse moi au moins faire comme si je n’avais pas un frère qui passe son temps à apprendre, faire ses devoirs et réviser. Comme s’il n’y avait rien d’autre à faire dans la vie ! » « Hum … C’est le cas ! » « Uniquement à tes yeux frérots ! » Soupirant longuement, je me contentais de lever vaguement les yeux au ciel en m’éloignant tranquillement du panneau d’affichage sur lequel il était noté que je venais d’avoir mon brevet avec dix sept de moyenne. C’était plutôt correct. Bon ok… C’était super bon ! Mais je n’en tirais aucun mérite et je n’étais nullement fier de moi. Je trouvais même cela sans le moindre intérêt. Quittant le collège aux côtés de ma sœur, nous allâmes nous asseoir sur les marches qui se trouvaient devant, pour attendre notre père qui avait décidé de nous emmener déjeuner dans un petit restaurant pour l’occasion, sans douter un seul instant que l’un ou l’autre aurions notre brevet. Nous installant confortablement, Carlie posa sa tête sur mon épaule et je posais la mienne contre ses cheveux en soupirant doucement, de plus en plus las de la vie que nous menions. Les minutes puis les heures passant, je finis par me redresser en soupirant longuement, tournant un vague regard vers ma sœur dont le visage n’exprimait aucune expression. « Il nous a oublié … » « Mais non … Bien sûr que non … Il avait sans doute un peu plus de travail que prévu et … » « Carlie ! Je te dis qu’il nous as oublié … On ferait mieux de rentrer ça ne sert à rien d’attendre et de croire qu’on aura un jour une vie de famille normale … »

*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*

« Non mais je le crois pas ça ! A peine une semaine qu’on est dans ce lycée, que déjà tu t’aies mis à dos tous les étudiants. Qu’est-ce que t’as merdé sérieux ? » « Ben … Je n’ai rien fais … » « Justement Carter. Justement ! Tout le monde t’appelle déjà le plouc du coin. Sérieusement je sais plus quoi faire de toi. » « Ben … Rien … ne fais rien s’il te plait ça m’arrangerais terriblement ! » Levant les yeux au ciel, Carlie s’éloigna rapidement, de toute évidence excédée par mon comportement. Ou plutôt, mon manque de réaction face à tout cela. Ca faisait effectivement une semaine que nous étions entrés au lycée et deux jours que tout le monde m’évitait comme la peste. Apparemment, j’étais le mec à éviter, à qui ne surtout pas parler tant j’étais inutile, sans intérêt et tout ce qui s’ensuit. Est-ce que ça me peinait ? Non … J’étais habitué alors à quoi bon se faire trop de souci pour cela ? C’était ma vie depuis bien longtemps ça. Et j’étais largement habitué pour ne pas en faire un scandale parce que ma vie au lycée prenait la même tournure que ma vie au collège. Quoi qu’il en soit, je faisais avec et ça m’allait parfaitement. Je passais mon temps sur l’ordinateur, les consoles vidéo, à écouter de la musique et à étudier. Notre père était plus absent que jamais puisqu’il lui arrivait fréquemment de découcher certains soirs. Nous commencions sérieusement à penser qu’il s’était trouvé une petite amie lui aussi. Bref, il ne restait plus que nous deux dans la famille Leetroy. Nous deux pour nous soutenir et continuer d’avancer dans cette vie outrageusement merdique et ennuyeuse à souhait. Je n’étais plus moi depuis longtemps, je n’étais qu’une ombre. J’avançais sans trop savoir ni vers où ni même pourquoi. Finalement, sans doute ne restait-il que ma sœur. Ma sœur jumelle qui ne savait plus que faire pour me faire réagir car elle ne doutait pas que je n’étais pas censé être de la sorte. Loin de là même. J’étais censé être comme elle. A savoir, un battant, une personne forte, quelqu’un qui a de la gueule et qui se fait respecter. J’étais censé être drôle, un vrai boute-en train, artiste, intelligent, cultivé et plein de ressources. J’étais censé être un mec populaire, entouré d’un tas d’amis mais surtout de filles. Enfin … J’étais censé être tout cela, selon elle. Mais ce n’était nullement le cas. J’étais toujours le mec timide, réservé et coincé que tout le monde aime critiquer et emmerder … Juste parce que c’est drôle de faire chier une personne qui ne sait ou ne veut pas se défendre.



Icons par Blood

« When I discovered the words : party & drugs »


« Cette fois tu viens, je ne te laisse vraiment pas le choix ok ? Au moins une fois, rien qu’une fois, je veux te voir participer à une soirée. Et si tu te fais chier, ok … Je te laisserais tranquille jusqu’à la fin de nos jours ok ? Je te promets de ne plus jamais te harceler de la sorte. Promis, juré, craché ! Bon je ne crache pas sinon tu vas encore gueuler que c’est dégueulasse … » « Et si ça me saoule j’ai le droit de partir avant la fin de la soirée au moins ? » « Une heure … Reste au moins une heure s’il te plait ! Bon je t’avoue qu’il y aura pas mal de monde du lycée. Mais pas uniquement ! Y’aura aussi des étudiants de la fac. Après tout c’est la fin de l’année pour tout le monde alors ça vaut le coup de faire la fête. » « Génial …Trop génial … Je vais passer une heure de merde à m’ennuyer et devoir supporter les conneries de tous ces abrutis. T’avais rien de mieux à me proposer ? » « Allez s’il te plait fais pas le rabat-joie ! Si tu veux on ira une heure après le début de la fête ! Comme ça ils seront déjà tous pétés quand on arrivera et ils te reconnaitront même pas. » Soupirant longuement en songeant que son idée était des plus mauvaises et ne fonctionnerait vraiment pas du tout, je finis par hausser les épaules en acceptant malgré tout. Je le faisais pour elle et uniquement pour elle. Car je ne doutais nullement que j’allais m’ennuyer comme jamais lors de cette soirée et que tout le monde allait parfaitement se souvenir de moi. Ma sœur était beaucoup trop optimiste à mon goût ce qui, dans le fond, était assez triste selon moi. J’avais peur que ce trait de caractère ne finisse par se retourner contre elle et la blesser plus sûrement que jamais. Elle comme moi, avions largement vécut assez de choses douloureuses et horribles, sans en ajouter de la sorte. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne réagissait pas d’ailleurs, au lieu de tant vouloir me faire réagir moi. Elle se trompait de cible et c’était assez désolant, il fallait bien le reconnaître. En tout cas, ça l’était à mes yeux ! La regardant se préparer pour la soirée, je ne pu m’empêcher de lever les yeux au ciel devant tant de superficialité. Maquillage, coiffure parfaitement étudiée, tenue minimaliste … C’était donc ça faire la fête ? Ca commençait par une tenue niaise à souhait ? J’aurais encore préféré une pyjama-partie ! Troquant mon uniforme de l’école contre un jean bleu un poil trop large et trop court et un tee shirt blanc, je m’installais ensuite sur mon lit pour l’attendre. « T’aurais au moins pu te coiffer. Tes cheveux ressemblent à rien là … » « Atchoum ! » Rétorquais-je, ironique, comme à chaque fois que je voulais la faire taire, ce qu’elle vit en pinçant les lèvres et se détournant de moi. De longues minutes plus tard, ce fut la boule au ventre que je regardais l’immense manoir qui apparaissait sous nos yeux et dans lequel devait se dérouler la soirée. Déglutissant difficilement, je suivis ma sœur sans un mot. Une fois qu’elle eut sonné à la porte d’entrée, celle-ci s’ouvrit sur une jeune fille blonde que je connaissais vaguement de vu pour être l’une des amies de ma sœur au lycée. « Carliiiiiiie tu es venuuuuue haaaan mais c’est trop super méga giga supra chouette !!! » Alerte rouge ! Gros tas de niaiseries détecté. Alerte rouge, fuyons tant qu’il est encore temps ! « Et tu es venue avec … Hm ton … Frère … A ce que je vois. » Trop tard … Découvert. Sourire forcé, bref hochement de tête, tête qui se baisse rapidement par la suite, et on s’engouffre dans la maison trop … Bondée de monde, bruyante et puante. Plissant le nez sous l’afflux d’odeurs corporelles, de fumées suspectes et d’alcool coulant à flot, je suivis ma sœur sans trop savoir que faire d’autre. « Je vais chercher à boire je reviens, bouge pas ! » La regardant filer, je me reculais lentement pour laisser passer plusieurs personnes en leur lançant un regard ahurit. Où étaient leurs fringues ? Des types torse nus, des filles en soutien-gorge … Je venais d’atterrir dans un baisodrome, ni plus ni moins ! Ma sœur revenant rapidement, je pris le verre qu’elle me tendait, sans plus poser de question, Verre que je portais à mes lèvres pour en boire une longue gorgée avant de grimacer franchement de dégoût. « Mais c’est quoi … Ca ? » « Vodka ! J’ai hésité à te mettre du jus de fruits avec. Mais je me suis dis que pur, tu pourrais pas me repprocher de tenter de te saouler sans te prévenir. » Fronçant les sourcils en plissant le nez, totalement dégoûté, je la regardais filer aux bras d’un type pour danser au centre de la pièce. Une danse bien trop … Dégoûtante à mes yeux. Assez pour que je ne m’éloigne de là rapidement, traversant les pièces en regardant autour de moi, totalement perdu, finissant par atterrir dehors où je me laissais tomber sur l’herbe en levant le regard vers les étoiles avant de regarder mon verre, que je finis cul sec en haussant les épaules. « Oh oh oh je vois quelqu’un qui s’ennuie par ici. » Fronçant les sourcils à l’idée que l’on puisse sincèrement parler de moi, je tournais la tête pour regarder la personne qui approchait dans l’obscurité. Une jeune femme rousse qui devait avoir deux ou trois ans de plus que moi et au look des plus ‘peace and love’ avec sa long jupe en patchwork multicolore, son débardeur en lin orange et le fait qu’elle était pieds nus. Sans répondre, je la regardais se laisser tomber dace à moi en relevant sa jupe sur ses cuisses pour s’asseoir tailleur. Sans un mot, je haussais les sourcils en la regardant, sans bouger. Portant une clope roulée à ses lèvres, elle me la tendit en recrachant la fumée. « Tiens. Avec ça la fête est plus folle ! » Sans un mot, je récupérais la clope qu’elle me tendait, pour la porter à mes lèvres, tirant un peu trop fortement dessus, me mettant alors à tousser comme jamais, la tête en feu et tournant violemment, une violente et pesante envie de vomir s’emparant alors de moi. Je n’avais jamais fumé de ma vie et honnêtement, je ne comptais pas recommencer après une aussi désastreuse aventure. C’est du moins ce que je pensais à cet instant là, alors que les larmes coulaient toute seule sur mes joues et que ma quinte de toux semblait ne pas vouloir se calmer. « Eh ben ! Toi c’est la première fois que tu touches à un joint à ce que je vois. Voir même que tu fumes de toute ta vie. Vas y tiens, tire encore dessus mais plus doucement cette fois. Faudrait pas que tu crèves ! » Lui lançant un regard presque paniqué, je regardais le ‘joint’ avec hésitation, craignant de recommencer. Mais gêné à l’idée de cette honte de laquelle je me couvrais encore et toujours pour ne pas changer, je récupérais le joint pour le porter à mes lèvres, tirant plus lentement dessus cette fois-ci, gémissant faiblement en sentant ma tête tourner atrocement. Lui rendant après avoir tiré plusieurs tafs, je déglutis longuement en la regardant, fronçant les sourcils en songeant qu’il était étrange qu’elles soient deux alors qu’elle était … Une, trente secondes plus tôt. « Ah ben t’es là ! Je te cherche de partout depuis … Carter ça va ? T’es ivre ? » Levant la tête vers Carlie, je la penchais lentement sur le côté sans la quitter du regard en riant doucement. « Carlie t’es deux ! » Lâchais-je en riant franchement avant de me lever tant bien que mal et m’éloigner en marchant de travers et titubant tant bien que mal jusqu’à la maison, me faufilant dans la foule l’air de rien. Une fois là, je perdis plus ou moins la notion de ce que je faisais, mon corps ne m’appartenant plus vraiment. J’eus à peine conscience de boire plusieurs verres de ce qui me passait sous la main, d’avoir avalé une pilule que l’on me passa alors et … C’est tout. Par la suite, un véritable trou noir.
Lorsque je me réveillais, un long gémissement de douleur s’échappa de mes lèvres, tandis que je tirais la couverture sur moi pour la placer sur ma tête et ainsi m’abriter de la lumière du soleil qui venait d’entrer à flot dans ma chambre. Sentant les couvertures se tirer, je gémissais à nouveau de douleur en enroulant mes bras sur ma tête en gardant les yeux fermés. « Carter lève ton cul putain ! Il est dix sept heures et papa va nous tuer si on est en retard ! Je te rappelle qu’on a un putain de diner familial ! » Gémissant longuement, je roulais sur le dos pour m’asseoir avec lenteur en gardant les yeux fermés et grimaçant franchement en levant une main à mes cheveux totalement ébouriffés. « Oh putain tu fais trop peur ! Allez ramène toi je t’ai déjà préparé un cachet. Pour la tête cette fois … Apparemment le mélange alcool fort, tabac, herbe et ecsta, ne t’a pas réussi mon Loulou ! » « Carlie il s’est passé quoi cette nuit ? Je me souviens de ce putain de joint qui m’a décalqué la tête. Puis … Plus rien. » « Ah ben tu m’étonne ! Après ça tu es entré dans la maison pour boire un tas de verres suspects, cul sec et … Ben tu t’es éclaté comme jamais en fait… Tu as hurlé, ris, dansé, déliré … Bref t’étais le roi de la soirée. Même les mecs qui te font chier d’habitude t’ont salué quand t’es parti ! » « Oh … Ouais … J’ai des flash de la soirée là … On remet ça quand !? »

« When I became me »


« Wow ! Ow ! Pas trop court non plus ! Je veux pas ressembler à Zidane ! » Hurlais-je presque en m’avançant pour éviter les coups de ciseaux du coiffeur. « Bon ok c’est bon … encore un centimètre ou deux. Pas plus ! » Ajoutais-je en lançant un bref regard à mon reflet en soupirant doucement avant de me replacer au fond de mon siège pour le laisser faire son boulot sans trop broncher, le regardant faire via le miroir qui se trouvait en face de moi. Une fois les cheveux coupés, séchés et ramener en l’air par ses soins, j’étudiais longuement mon reflet en penchant la tête en avant, en arrière, sur le côté gauche puis le côté droit. Mouais … C’était vraiment moi ça ? Ok je venais de refaire ma garde robe au grand complet et j’étais vêtu ce jour là d’un jean slim, d’une paire de Rangers et d’un tee shirt large blanc déchiré aux épaules. Mais n’empêche que la coiffure … Bon ok c’était mon nouveau moi alors je ne pouvais que trouver que ça allait ! « C’est parfait ! Absolument splendide ! Si tu n’étais pas mineur et hétéro, je t’inviterais chez moi toi ! Jolie petite gueule ! » Ecarquillant les yeux en regardant le coiffeur via le miroir, je me redressais bien vite en retirant la blouse en toussotant doucement sous les cheveux qui voletèrent. « Merci beaucoup ! Pour … La coupe hein. Je vous dois combien ? » Payant rapidement la somme assez choquante que je devais au salon de coiffure, je sortis tranquillement dans la rue en lançant un bref regard à ma montre. Enfouissant mes mains dans les poches de mon jean, je m’avançais tranquillement dans la rue, me stoppant devant une boutique de fringue en penchant légèrement la tête de côté pour regarder une paire de gants des plus … Intéressantes. Entrant dans la boutique, j’en ressortis dix minutes plus tard avec une paire de gants et une paire de lunettes de soleil. Paire que j’enfilais rapidement sur mon nez en m’éloignant tranquillement en direction de chez moi. Depuis deux mois que les vacances d’été étaient là, je travaillais d’arrache pied dans une petit restaurant en tant que plongeur, dans la rue dans laquelle nous vivions, pour me racheter des fringues et tout ce qui s’ensuit. Cette première fête avec ma sœur, avait eut le don de me secouer sacrément les puces, contre toute attente. J’en avais plus qu’assez finalement, d’être traité de nase et d’être considéré comme un moins que rien. Merde ce n’était pas ça moi ! Non bien sûr que non ! Moi j’étais un type drôle, complètement déjanté, artiste, doué en informatique, intéressant et intelligent. J’étais un vrai boute-en-train énergique et sportif qui croquait la vie à pleines dents. Bref, j’étais redevenu moi, enfin ! C’était comme une véritable libération. Comme si je reprenais enfin les rênes de ma vie et à pleines mains cette fois. Je ne laisserais rien ni personne se mettre en travers de ma route ou quoi que ce soit de ce genre. Plutôt crever ! Je n’aurais plus besoin de ma sœur pour me protéger. C’était terminé ça ! A présent ce serait moi qui la protégerait, comme se doit de le faire un frère digne de ce nom ! Arrivé devant la porte de notre appartement, je soupirais longuement en fronçant les sourcils au son de la musique –ou appelez cela comme vous le voudrez car pour ma part ça n’était en rien de la musique-- du voisin. Soupirant doucement, j’entrais dans l’appartement et refermais derrière moi, trainant des pieds pour filer jusque dans ma chambre où m’attendait justement ma sœur. A ma vu, elle se figea et me regarda, totalement stupéfiée, un long, très long moment. Au point que j’en arrivais à songer que c’était totalement raté. « Trop court ? Les cheveux en pétards comme ça, c’est niais ? Putain je savais que j’aurais pas du le laisser faire ! » Lâchais-en plissant le nez avant de sursauter lorsqu’elle se leva du lit pour me foncer dessus et me sauter dans les bras. « Putain Carter tu fais trop chier ! Pourquoi t’as mis autant de temps à te secouer abruti hein ? Franchement regarde moi ça là ! T’as caché un Dieu sous ta timidité et tes cheveux trop longs ! » « Mais … N’importe quoi toi hein … Tu dis ça parce que je suis ton frère ! » « Mais bien sûr ouais ! On verra ça lundi avec la reprise des cours ! Tu vas avoir toutes les nénéttes du lycée accrochées à tes basques et tu réaliseras enfin que j’avais raison ! »

« Carlie ! Explique moi pourquoi je suis aussi nerveux … » « Hm eh bien parce que la dernière fois que tu as vu les gens que tu vas revoir là, tu ressemblais à un premier de classe mélangé à un geek première catégorie et que maintenant … Que maintenant tu reviens sous les traits d’un beau gosse que toutes les filles vont s’acharner. » Riant nerveusement, je tournais un regard hésitant vers ma sœur, mâchant mon chewing-gum avec plus de véhémence, faisant des bulles pour les éclater avec force en regardant autour de moi, totalement gêné et terrifié. « Super … Super ! Tu me rassures vachement ! » « Tu ne m’as pas demandé de te rassurer ! » « C’est pourtant ce que je voulais que tu fasses ! » « Hm hm … Bon ben il est trop tard maintenant puisqu’on est arrivé ! Respire un bon coup, arrête de rougir ça va pas du tout avec la couleur de ton tee-shirt, craque toi les doigts tu verras tu te sentiras moins raide, évite le regard des filles sinon tu vas crever en réalisant combien elles te dévorent du regard Comme je l’avais dis il y a quelques jours … Et surtout, surtout, n’oublie pas que tu n’es plus l’ado timide et coincé du cul ok ? T’es devenu un jeune homme dans le vent, super à la mode, très classe et putain de beau. On est ok ? » Hochant faiblement la tête, je détournais le regard, croisant effectivement le regard de plusieurs filles. « Au secours je vais … » « Carliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie ma chérie comme je suis contente de te retrouver enfiiiiiiin comment tu vas ma belle ? » Sursautant légèrement, je tournais le regard vers ma sœur qui semblait être en train de subir un étranglement de la part de son amie blonde et niaise à souhait. Je n’apercevais plus qu’à peine son visage par-dessus l’épaule de ladite blonde. Croisant son regard, je plissais les paupières pour tenter de comprendre ce qu’elle était en train de me dire en articulant sans parler. Mais c’était comme regarder la télévision sans le son. Fronçant les sourcils, je penchais légèrement la tête pour suivre son propre mouvement alors que son amie la secouait presque dans ses bras, comprenant enfin un simple ‘prend l’air cool’. Soupirant, je levais les yeux au ciel. « Bon à plus tard Carlie ! » Lâchais-je d’une voix agacée en me détournant d’elle. « Oh putain dis moi c’était qui ça ! » « Euh …Carter. » « Pas possible ! Il a … Changé de voix … Prit quinze bon centimètres, ses cheveux … Pfiouuu et son look bon Dieu ! Et je ne te parle pas de son petit cul bien bombé. A croquer ! » Me figeant brutalement, je m’arrêtais pour me tourner vers elle, lui lançant un regard franchement choqué. « J’ai tout entendu ! Je ne suis pas sourd ! » Lâchais-je en lui lançant un regard dégoûté, ravi de la voir rougir jusqu’à la racine des cheveux. Bien fais blondasse ! Levant les yeux au ciel, je m’éloignais rapidement pour guetter mon nom sur les feuilles qui indiquaient notre nom et la salle de classe où nous devions aller. Arrivé dans la mienne, je m’installais tranquillement, me figeant quelque peu en entendant des filles se disputer près de ma table. Levant un vague regard vers elle, je m’attendais presque à les voir se disputer encore une fois, pour ne pas s’asseoir à mes côtés. Mais cette fois … C’était l’inverse. Elles voulaient toutes les deux se mettre à mes côtés. Rougissant malgré moi à cette idée, je me détournais d’elle en posant un coude sur la table et ma main sur ma joue pour tenter de ne pas montrer ma gêne. C’était atrocement gênant de susciter ce genre de réactions. Mais putain de plaisant bon sang ! Non décidément, je ne regrettais pas d’avoir claqué tout l’argent que j’avais gagné ces deux derniers mois, dans une coiffure de fou et un tas de fringues. Ca valait le coup ! Et je comptais bien garder mon petit boulot pour bosser le week-end et gagner de quoi m’acheter encore et encore des fringues. Si j’étais devenu dépensier ? Apparemment oui …

« When I was popular »


« Hey Carter ! T’es au courant de la méga soirée qui aura lieu Vendredi soir chez Maria ? » « Maintenant je suis au courant oui. » Répondis-je d’une voix calme en gardant le regard fixé sur ma sœur qui semblait avoir une discussion franchement animée avec son petit ami depuis quatre mois. « J’espère que ça veut dire que tu viens ! » Ouvrant la bouche pour répondre, je fus coupé par la cruche qui était assise plusieurs marches plus haut que moi, jambes repliées de part et d’autre de moi pour passer ses doigts dans mes cheveux et les tirer doucement en l’air. Ce n’était en rien ma petite amie, je ne l’avais jamais touché, embrassé ou regardé plus qu’il ne faudrait. Mais … Avoir toutes les filles à ses pieds, c’était vachement plaisant, il fallait le reconnaître ! « Oh s’il te plait Carter viens à la soirée ! Dis-moi que tu viens s’il te plait ! S’il te plait ! » Ta gueule aussi, s’il te plait … « La question ne se pose même pas ! » Me contentais-je de répondre en lançant un bref regard entendu à Stew qui se trouvait non loin de moi et qui attendait une réponse de ma part. Riant quelque peu en levant les yeux au ciel, il me donna une brève tape dans l’épaule. « Aah le contraire m’aurait surpris ! » Souriant en coin, je me détournais à nouveau de lui pour regarder ma sœur, fronçant quelque peu les sourcils en voyant qu’à présent ils se disputaient franchement. Leurs voix parvenant jusqu’à nous, tous mes amis tournèrent la tête comme un seul homme pour les regarder se disputer. Tout le monde lâcha un long ‘ouuuutch’ lorsque Carlie gifla son petit amie à toute volée. « Putain Carter ta sœur je l’adore ! » « Ouais ben l’approche pas de trop près tu veux ? Je t’aime bien mais j’ai pas super envie de t’avoir pour beau frère même temporairement ! » Lâchais-je d’une voix ironique en tournant un regard moqueur vers lui avant de me tourner à nouveau vers ma sœur qui … Se prit un coup de poing au moment même où je me tournais vers eux. Avant même que qui que ce soit eut le temps de bouger ou tourner le regard vers moi pour voir ma réaction, j’étais déjà debout et en train de courir comme jamais en direction de ma sœur. A un mètre d’eux, je sautais littéralement sur son petit ami et roulait avec lui sur le sol, échangeant alors de violents coups de poings et coups de pieds, ignorant totalement ceux qui tentaient de m’empoigner pour m’éloigner et me faire arrêter. Je n’avais qu’une faiblesse : ma sœur ! On touchait, on crevait. C’était ma devise. Mais cet abruti eut de la chance ce jour là puisqu’un surveillant bien trop fort pour moi, m’empoignant et me souleva. J’eus tout juste le temps de flanquer un dernier coup de pied dans la tête de cet imbécile qui tentait de se relever tant bien que mal. Au final je fus exclu une semaine du lycée et interdit de sortie pendant un mois, par mon père. Ce qui fut stupide puisque de toute façon, je parvins à sortir lorsqu’il se fut endormi, pour filer à la soirée de Maria, accompagné de ma sœur. Je me doutais royalement de tout cela puisque grâce à cette petite bagarre, j’avais davantage gagné en popularité, encore ! Etait-ce déplaisant ? Bon sang que non ! J’étais en train de prendre goût à tout cela. Terriblement même ! J’étais accro à la popularité et à tout ce qui allait avec. Et c’était peu dire même ! Et visiblement ma sœur aimait aussi cela puisqu’elle n’avait de cesse de me répéter que c’était ainsi et pas autrement que je devais être. Ce qui avait le don de me faire rire puisque j’étais moi tout simplement et que je me sentais foutrement heureux d’être de la sorte ! Certes on me détestait sans doute autant que l’on m’aimait. Mais au moins les abrutis qui ne m’aimaient pas, ne le disaient plus haut et fort mais préféraient amplement l’écraser ! Ce qui était très bon en toute honnêteté !

« Alors qu’en utilisant le théorème de … » « T’as pas envie de la fermer deux minutes ? » Le silence tombant brusquement sur le petit groupe dans lequel je me trouvais, je haussais les sourcils de surprise en tournant le regard vers mon ami assit juste à côté de moi, stoppant le voyage du joint que je tenais en main, à quelques petits centimètres de mes lèvres. « Beeeh laisse la parler ! » Lâchais-je d’une voix surprise, sans vraiment comprendre ce qui venait de lui prendre. J’avais tendance à oublier que tous ceux qui m’entouraient et se battraient pour m’entourer et être amis avec moi, étaient généralement des petits cons qui prenaient plaisir à écraser tous les gens qui n’étaient pas dans notre cercle très fermé. Ce qui signifiait donc … Que cela concernait des gens qui étaient tout simplement ce que moi j’avais été avant de devenir l’un des types les plus populaires du lycée. Autant dire que je n’appréciais vraiment pas de voir leur comportement avec eux. Non de Dieu ils étaient tout aussi humains que nous et méritaient autant d’égard ! Pourquoi faire de différence ? « Tu disais donc ? » Demandais-je à l’adresse de la fille, certes inintéressante et ennuyeuse, mais pas méchante. Elle ne méritait donc pas qu’on l’ignore ou se montre méchant ou cruel avec elle. Plissant le nez, je tentais de ne pas faire attention à son regard brillant d’adoration et d’admiration. C’en était presque gênant lorsque c’était trop insistant de la sorte. Mais selon certains, j’étais le mec populaire le plus sympa du lycée. Je ne faisais pourtant rien pour que ce soit ainsi. A part si on comptait le fait que je ne demandais jamais à quelqu’un qui voulait s’asseoir à notre table le midi, de dégager. Le fait aussi que je n’étais nullement ingrat et malpoli avec qui que ce soit, que je ne faisais chier personne, que j’étais tout à fait attentif en cours et tout ce qui s’ensuit. Bref, je n’étais pas non plus devenu l’enfoiré de base. Plutôt crever que de devenir comme tous ceux qui m’avaient pourri la vie pendant trop longtemps !

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Sentant quelqu’un me sauter littéralement dessus et s’accrocher à mon dos, je me sentis partir quelque peu en arrière avant d’inverser le sens pour me pencher en avant et passer mes mains sous les cuisses de Carlie qui venait de me sauter dessus pour s’accrocher à moi. « Je veux pas dire mais t’es quand même plus lourde qu’un sac de plumes ! » « C’est une façon détournée de me dire que je suis lourde ? » « Hm non pas du tout. Mais alors pas du tout ! C’était pas de façon détournée à mes yeux c’était très clair ! » Riant doucement à son coup de pied dans mes cuisses, je la fis franchement sauter sur mon dos pour l’embêter en souriant en coin et frissonnant lorsque je sentis son souffle dans mon cou. « Ca chatouille ! » « Tant pis pour ta gueule ! » Plissant le nez, je m’arrêtais au milieu du trottoir en me penchant lentement en arrière pour lui faire peur, riant doucement lorsqu’elle s’agrippa à moi avec force en criant. « Ok ok c’est bon je ne souffle plus dans ton cou ! » Souriant, je me redressais tranquillement en reprenant ma marche en silence, profitant pleinement de cette nuit déjà bien avancé. Nous revenions de l’une des nombreuses soirées auxquelles nous participions l’un et l’autre très régulièrement. Des soirées auxquelles nous n’allions strictement jamais l’un sans l’autre puisque c’était tout bonnement impossible que nous nous séparions un tant soit peu ! C’était tous les deux ou rien. Et jusque là ça avait toujours été tous les deux. « Loulou ? » « Hm … ? » « Merci d’être enfin devenu toi … » « Abrutie ! » « Non je suis sérieuse ! Je ne me sens plus seule. Je t’ai ! Et tu es la seule personne en qui j’ai confiance. » « Tu es aussi la seule personne en qui j’ai confiance Carlie. Je m’en fous de tous les autres, ils ne sont qu’éphémères. Mais toi t’es ma sœur, ma jumelle, mon double … »

« When I watched girls for the first time »


« Parfois j’ai l’impression … Que toi et moi on est trop en fusion tu vois ? Qu’il suffit qu’on s’effleure lentement pour que le monde nous appartienne et tourne et tourne et tourne encore autour de nous et nous fait perdre la tête, tu vois ? On n’a pas besoin de mots pour se comprendre tu vois ? Un regard, un geste suffisent pour que nous communiquions tu vois ? Un soupir de ta part et je vois des envolées de mille petits papillons qui s’échappent de ton souffle tu vois ? Je pense vraiment que toi et moi on peut faire de grandes choses ensemble mon Carter tu vois ? » « Dis encore une seule fois tu vois et je te bâillonne. » Soufflais-je doucement d’une voix des plus calmes et tranquilles, comme si je venais simplement de faire un commentaire sur la météo. Alors qu’il n’en n’était rien. Nous étions là, Katie que je connaissais et fréquentais en tant qu’amie depuis un an et demi, et moi, sous les étoiles, sur cette pelouse brillante et blanche en raison du gel qui était arrivé ces dernières semaines. Au début de la soirée, nous étions une petite dizaine sur cette pelouse à boire, fumer, nous droguer, parler, rire et s’amuser avec pour seuls témoins, des milliards d’étoiles dans le ciel. Mais au fil de la soirée, tout le monde était parti petit à petit. Si Carlie avait été seule, je serais reparti avec elle comme à chaque fois. Mais depuis six mois, elle était à nouveau en couple et apparemment cela marchait bien donc je ne me faisais pas le moindre souci pour elle. Quant à moi … Moi j’étais célibataire, libre et j’aimais terriblement cela ! Bien sûr lors de soirées il m’était arrivé d’embrasser des filles mais c’était sans intérêt, pas le moindre intérêt. Soupirant doucement, je regardais la fumée s’échapper d’entre mes lèvres. Mélange de halo de buée qui s’échappait de mon corps en raison de la température très basse de ce début d’hiver londonien, ajouté à la fumée du joint que j’étais en train de fumer. J’ignorais la quantité de drogue tout confondu que j’avais consommé durant la soirée, sans parler des verres d’alcool, mais je tenais encore le choc. Si ce n’est que j’avais une flemme folle de rentrer. Et c’était bien la seule raison pour laquelle je supportais encore Katie qui était restée avec moi pour Dieu seul sait quelle raison. Si elle venait à partir à l’instant même, je ne doutais pas que je resterais encore un peu pour ma part. J’aimais les étoiles et j’aimais le froid. Rester là à regarder dans le ciel noir ne serait vraiment pas pour me déplaire. A tel point, que je pourrais bien me laisser mourir d’hypothermie. Quel était le problème ? Je n’en voyais pas le moindre ! « Carter ? Est-ce qu’un jour tu me verras telle que je suis vraiment ? » « Je te vois … » De quoi parlait-elle au juste ? Je n’en n’avais pas la moindre idée ! Mais en toute honnêteté, je n’en n’avais strictement rien à secouer ! « Non tu … Tu me vois comme une amie ! Pourquoi ne vois-tu pas que je pourrais être plus ? Bien plus ! » Joignant le geste à la parole, comme si j’avais été trop idiot pour comprendre où elle voulait en venir à cet instant là, elle descendit une main sur mon entre jambe pour l’empoigner franchement. Sursautant, je repoussais sa main avec force avant de rouler sur l’herbe et me relever rapidement. « Wow wow ow ! Mais ça va pas toi ! Hey c’est pas parce que t’es une fille et que je traine avec toi depuis un an et demi, que tu vas finir dans mon lit ! Berk quoi ! » Lâchais-je d’un ton outré en me penchant pour récupérer la dernière bouteille de vodka, m’éloignant d’elle en tentant de garder une marche assez certaine malgré la fatigue et les effets des drogues et de l’alcool ingurgités. Soupirant doucement, je me tournais à nouveau vers elle qui me regardait de façon des plus … Bon ok elle faisait clairement pitié ! « Bon ok je retire le berk ! C’était pas pour dire que … Euh … Que t’étais … Pas … Bref. C’était juste pour dire que tu es une amie et que … Merde je ne couche pas avec les amies ! » Je ne couchais pas du tout à vrai dire. Mais ça elle n’était pas obligée de le savoir non plus. Soupirant à nouveau, je tirais fortement sur mon joint en m’éloignant de plusieurs pas sans plus la regarder. « Ramène tes fesses Kat’ ! Je ne vais pas te laisser ici toute seule. Je me sentirais coupable s’il t’arrivait un truc ! » Souriant quelque peu lorsqu’elle me rejoignit en restant à plusieurs pas de moi, de toute évidence hésitante et honteuse, j’eus un léger rire en portant la bouteille à mes lèvres pour en boire une longue gorgée. « Pourquoi on boit des trucs pareils sérieux ? C’est immonde ! » Lâchais-je en buvant une nouvelle longue gorgée, gardant mon joint entre mon index et mon majeur, pour alterner entre lui et la bouteille à mes lèvres. Soufflant longuement, je passais un bras autour des épaules de Katie, mon avant bras reposant sur l’une de celles-ci, pour la garder à mes côtés en prenant tout de même garde à ce que nos corps ne se touchent pas trop. Je ne tenais pas à ce qu’elle se fasse de faux espoirs. Arrivant enfin devant chez elle dix minutes plus tard, je lui tapotais l’épaule en souriant avant de me reculer. « Je partirais quand j’aurais vu la lumière de ta chambre allumée pour être sûr que tout est ok. Alors dépêche toi ! Bonne nuit Kat’ » « Carter … A propos de tout à l’heure … » « C’est oublié et ça restera entre toi et moi ! File maintenant. » Quelques petites minutes plus tard, je lui fis un bref signe lorsque je la vis apparaitre à la fenêtre de sa chambre, filant alors tranquillement dans les rues sombres de Londres à cette heure avancée de la nuit. Plutôt que d’être outré par le comportement de mon amie ou encore du fait que j’étais putain de puceau à dix sept ans et que je n’avais jamais eus de petite amie … Je ne pensais qu’une seule chose : Putain il fait froid !

« Oh putain elle c’est de la bombe les mecs ! Obligé j’me la pêcho dans la soirée ! » « Berk ! Faux seins ! » « Et alors ? C’est géant ! Y’a de quoi attraper et jouer là. » « Viens pas pleurer quand t’auras percé ton jouet ! » Lâchais-je d’un ton narquois en souriant en coin, mâchant tranquillement mon chewing-gum en parcourant longuement la masse d’élèves présents à cette soirée de fin d’année. Fêtes de fin d’année, hiver, froid, neige, bal … Bal duquel nous venions enfin de prendre congé pour échouer dans une soirée bien plus intéressante, dans la maison de l’un de nos amis qui fêtait ses dix huit ans. Autant dire que c’était LA soirée à ne manquer sous aucun prétexte. Sans compter le fait qu’il y avait tout un tas d’étudiants, qui venaient tout droit de l’université rien que pour cette petite fête. « N’importe quoi ça se perce pas comme ça ! Pas vrai Ricci ? » « Rhââââ humour mec ! Humour tu connais ? Tout ça pour dire que si tu tâtes un ballon rempli d’eau ça te fera le même effet que si tu tâtes les seins refaits de cette … » « Qu’est-ce que j’entends ? Un mec qui n’aime pas les seins refaits ? Hm toi tu me plais bien … » Lança une voix de jeune femme des plus sensuelles. Haussant un sourcil sans cesser de mâcher mon chewing-gum avec insistance, je tournais un regard peu intéressé vers elle, haussant un sourcil en la détaillant brièvement du regard. Brune métissée aux cheveux frisés et retombant sur ses épaules, son regard brillait de sauvagerie et de désir. Robe bustier qui mettait en valeur une poitrine quasi inexistante –je comprenais mieux pourquoi mes paroles lui plaisais tant tout à coup—et arrivant au dessus des cuisses. Le tout sans parler des tas de bijoux en or et de sa paire de chaussures jaunes aux talons vertigineux. Bref pas une femme pour moi. Bien trop … Expérimentée, féline et imposante du genre effrayante. Voyant le regard de Ricci des plus envoûtés et fascinés posé sur la jeune femme, je ne tardais pas à lui répondre en soupirant doucement. « A la vérité, c’est Ricci qui pense tout ça ! Je n’ai fais que reprendre toutes les paroles qu’il m’a lui-même sorti cet après-midi quand je tentais tant bien que mal de lui dire qu’une poitrine refaite c’était vachement bien ! Pas vrai Ricci ? Sacré coquin grâce à toi je vois les choses un peu différemment. J’ai dis un peu hein ! Ne pousse pas trop le bouchon ! » Lâchais-je en riant doucement, lui donnant une forte tape dans le dos pour le secouer en lui lançant un regard entendu. Regard qu’il sembla bien intercepter puisqu’il ne tarda pas à me lancer un regard pour me dire merci, avant de s’éloigner en compagnie de la jeune femme. « Oh putain t’es devenu cupidon mec ! Wow ! Tu me ramènes la blonde siliconé ? » « Non mais ça va ouais ? Tu veux pas non plus que j’aille t’acheter des capotes et … » « Non ça ira pour ça, j’en ais ! Mais … Oh putain s’il te plait j’suis sûr que tu sais quoi faire ! » « Tu m’as déjà vu draguer moi ? Sérieux c’est pas mon truc ça. Pas pour rien que j’ai jamais eus de copine hein ! » « Oh non c’est parce que tu le veux bien ça ! Toi t’es genre un séducteur né. Mais là en l’occurrence … J’ai besoin que tu la séduises pour moi…S’il te plait ! Je la veux juste pour cette nuit ! » « Abruti fini ! » Lâchais-je d’un ton cinglant en m’éloignant rapidement de lui pour m’approcher lentement, l’air de rien, de la fille en question qui était en pleine conversation avec une autre fille. Me servant un verre, je restais non loin d’elles en regardant tranquillement dans la salle l’air de rien. Lorsqu’enfin la jeune femme se retrouva seule, je m’approchais lentement mais résolument d’elle. « Bonsoir … » Soufflais-je d’une voix douce et caressante, ma voix se faisant plus murmure que vraie parole. Croisant le regard de la jeune femme qui se tourna vers moi, j’eus un léger sourire en coin en plongeant mon regard perçant et énigmatique vers elle. « Bonsoir … » « Tu es venue seule ? » « En effet … » « Hm … Tant mieux ! Parce que tu vois j’ai… Rhââ non oublie … C’est trop gênant ! Je ne veux pas passer pour le porte parole d’un type lourd à souhait qui envoie ses amis leur dégoter une fille. » Lâchais-je en plissant le nez et détournant le regard, jouant la comédie bien mieux que je ne l’aurais imaginé. « Quoi ? Mais non … Vas y dis moi … »


Dernière édition par L. Carter Leetroy le Lun 25 Juil - 16:58, édité 14 fois
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L. Carter Leetroy


And what else ?

J'ai pas envie de mettre un titre '-' 1123409979-2b0b916

✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
✔ CUPIDON : Célibataire bien que marié par le papier
& amoureux de mon plan cul.
Compliqué hein ?
✔ MON BOULOT : Croupier.
✔ MON HUMEUR : Excellente !
✔ PORTE(S) BONHEUR : Ma soeur
& le chiffre 4
&& l'un de ses strings (a).
✔ MES SURNOMS : Carte; Loulou; Cas; Lee; Troy !
© CRÉDITS : Baylee.
★ AVATAR : Dieu. Euh Jared Leto.
✔ SEXE : Féminin
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✔ DOUBLE COMPTE : //
✔ INSCRIPTION : 21/07/2011
✔ NAISSANCE : 26/11/1990

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Salaire: 3432 Dollars
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J'ai pas envie de mettre un titre '-' Vide
MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:10


« Bon … ok … Mais … Bon sang écoute je vais être honnête jusqu’au bout ok ? Je ne l’ai pas prévenu que je venais te parler parce qu’autrement il m’en aurait empêché. Mais il est tellement … Depuis le début de la soirée il n’arrête pas de me parler de toi. ‘Cette fille est trop belle. Elle est trop parfaite. Beaucoup trop pour moi. Tellement supérieure à toutes celles présentes à cette soirée. Elle illumine les lieux’ blabla tu vois le genre de trucs complètement cons qu’un mec amoureux pourrait dire. Bordel ne lui dit pas que je t’ai dis tout ça sinon il va me tuer ! Mais je l’avais jamais vu dans cet état là et crois moi c’est limite insupportable » « Qui est ton ami … ? » « Le type en noir qui fait semblant de ne pas nous regarder et qui attend sans doute mon retour pour me tuer pour ce que je viens de faire … » « Je m’occupe de lui … » A sa façon de s’approcher de lui de sa démarche féline, je n’eus aucun mal à comprendre que l’affaire était dans le sac. Contre toute attente, je n’étais pas si mauvais que cela finalement ! « Tu as menti … » Fronçant les sourcils, je tournais le regard vers la fille qui venait de me parler. Evaluant très brièvement son physique du regard, je songeais qu’elle était plutôt pas mal. Pas mal du tout même. Brune, de longs cheveux bruns sans doute bien trop longs et trop lisses, des yeux marron d’un ton un peu trop terne à mon goût, une bouche aux lèvres fines, un nez court et fin et un corps petit et fin dissimulé sous une robe très longue à bretelles. Cette fille avait-elle conscience que porter un vêtement aussi long lorsque l’on était déjà de petite taille, ça donnait un effet rapetissé ? Apparemment pas. Malgré tout je trouvais que cela ajoutait un tant soit peu à son charme. Ca lui donnait un côté charmant, touchant, un poil enfantin et plaisant. « Faux ! J’ai seulement enjolivé la vérité ! » « Donc … Tu as menti ! » « La situation l’exigeait ! » « Hm hm je vois oui … Tu as casé tes amis avec des filles de la soirée. Et pour moi tu as encore quelqu’un de côté ? » « Laisse moi réfléchir … Moi ? » « Oh vraiment ? Et tu comptes me séduire comment ? » « Pas besoin … » « Ah oui ? » « Hm hm … C’est déjà fait ! » Lâchais-je en souriant en coin, penchant légèrement le visage de côté pour lui lancer un regard taquin. Quelques minutes plus tard, nous cherchions une chambre à l’étage pour nous enfermer dedans dans l’espoir de ne pas être dérangés. Et quelques heures plus tard, je disparaissais l’air de rien, quittant la soirée sans le moindre remord. Oui je la lâchais dans son sommeil, j’avais couché avec elle et je me barrais comme un voleur. Mais à quoi bon rester ? On avait couché ensemble comme beaucoup d’autres l’avaient sans doute fait lors de cette soirée, point !



Icons par Blood

« When I was nothing for anyone »


« Nous allons nous marier ! » Devant la mine réjouie de notre père, Carlie et moi étions davantage figés et droit comme des i sous cette annonce des plus surprenantes et franchement choquantes. Totalement éberlués, incapable d’en croire nos oreilles, ma sœur et moi nous tournâmes comme un seul homme l’un vers l’autre pour nous lancer un regard totalement stupéfait, lèvres entrouvertes sous le choc ressenti à cet instant. « Vous pourriez montrer un peu plus de joie … » « Hm … youhou … » Lâchais-je d’une voix des plus plates, mon regard allant de mon père à sa … Fiancée depuis peu apparemment. Ils étaient en couple officiellement depuis huit mois mais nous ne doutions pas que cela faisait bien plus longtemps en réalité. Et depuis six mois, nous devions supporter la cohabitation puisqu’elle s’était installée chez nous avec son fils de huit ans. Un petit capricieux, teigneux et malpoli que nous ne nous privions pas pour remettre à sa place. Il avait fallut libérer l’une de nos chambres pour qu’il puisse s’y installer et bizarrement mon père avait choisit la mienne. Au final j’avais eus droit à un matelas dans la chambre de ma sœur ‘en attendant mieux’. Sauf que le mieux n’était jamais arrivé et que je préférais encore dormir dans le lit de Carlie avec elle, même si nous étions bien trop serrés au vu de nos tailles respectives. Mais ce n’était pas non plus comme si nous n’avions pas l’habitude de dormir ensemble depuis toujours. C’était le simple fait de me foutre hors de ma chambre avec juste un matelas pour dormir, qui avait le don de m’horripiler. Non sérieusement, ce môme il était quoi pour nous ? Rien ! Strictement rien ! Et j’avais foutre la moitié de mes fringues en tas sur le bureau de la chambre de ma sœur, tout ça parce que je n’avais du coup plus de place pour les ranger. Et cette abrutie de belle mère avait rit en disant que j’avais plus de vêtements que trois filles réunies. Ce à quoi j’avais répondu franc … « Pour ta part il serait temps d’agrandir ta garde robe. Ou en changer carrément. C’est pas que tu t’habilles aussi bien que la grand-mère du coin … Mais presque ! » Certes c’était un tant soit peu cruel et elle-même ne m’avait rien dit de réellement méchant. Mais au moins elle avait pu comprendre que je la détestais et ne l’acceptais chez nous que parce que je n’avais absolument pas le choix. Lors des repas, seuls eux trois parlaient, Carlie et moi préférant garder le silence et nous lancer de brefs regards entendus et ennuyés. « Et … C’est pour quand ? » Haussant les sourcils de surprise, je retombais brutalement sur terre en lançant un bref regard à ma sœur, me souvenant enfin que nous étions en train d’apprendre un putain de mariage dont, honnêtement, nous ne voulions pas. « On aimerait faire ça pour le vingt deux septembre. On a tellement hâte hihi !! Carlie chérie tu seras ma demoiselle d’honneur ! Je veux te voir dans une robe rose éclatante ou … Oh non avec tes cheveux si noirs, j’imagine à merveille un remixe de Blanche-Neige. Tu es tellement belle ! Et toi Carter … Oh bon sang tu seras divin dans un costard ! A l’image de ton père ! » Redressant faiblement un côté de ma lèvre supérieure en signe de dégoût, je lançais un bref regard à cette femme avant de lancer un bref regard choqué à mon père. « Comment tu peux vouloir épouser … ça ? Elle est niaise putain quoi ! Vous êtes tous niais dans cette baraque et … Bordel vous faites trop chier ! Oh ! Secouez-vous merde ! On se croirait dans la petite maison dans la prairie sauf que l’amour se limite à trois personnes et que vous avez laissé deux pauvres cons sur le bord de la route. Putain ce qu’on se fait chier ici ! » Lâchais-je d’une voix forte en me levant brusquement, laissant tomber ma chaise sans la ramasser, filant rapidement dans ma chambre pour enfiler ma paire de Rangers et mon perfecto. Prenant mon portable, mes clopes et mon porte feuille pour les ranger dans mes poches, je passais rapidement devant eux pour partir vers la porte d’entrée, sans les regarder. « Où tu vas comme ça ? » « Faire un tour de manège ! C’est bien à la hauteur de votre petite vie niaise et conne à souhait ça non ? » Lâchais-je d’un ton narquois en claquant la porte. Filant rapidement dans la rue, je marchais au hasard sans trop y penser, comptant les semaines qu’il me restait avant la fin de l’année scolaire. Trois … Trois semaines en comptant les examens pour le bac. Et à côté de ça, je venais d’avoir dix huit ans. C’était parfait … Absolument parfait ! J’allais pouvoir partir et le plus vite serait le mieux. Marchant encore et toujours au hasard des rues, je me figeais franchement en réalisant que je venais d’arriver devant notre ancien appartement, celui qu’avait gardé notre mère lors du divorce. Levant le regard vers celui-ci en enfouissant mes mains dans les poches de mon perfecto, je regardais les deux fenêtres éclairées, qui se trouvaient être celles de la cuisine et du salon. Voyant un homme passer devant à plusieurs reprises, j’en arrivais à penser qu’elle avait finalement quitté l’appartement, avant de la voir passer à son tour, portant dans ses bras … Un enfant. Qui devait avoir à peine quelques mois. Elle avait donc pleinement refait sa vie elle aussi. Et au final, ne restait de notre famille que les jumeaux complètement inutiles et idiots que personne ne voulait vraiment dans le fond. Comme si son sixième sens lui avait fait réaliser que quelqu’un l’observait, elle se tourna vers la fenêtre, son regard se posant alors sur moi. Sans bouger d’un pouce, je la regardais poser une main sur le carreau comme si elle ne parvenait pas à croire que j’étais là. Mais oui … Oui j’étais là et bordel j’avais toujours été là, pourquoi n’avoir jamais cherché à revoir ses propres enfants ? Parce qu’elle ne nous voulait plus tout simplement … La voyant, tendre son enfant à son conjoint, ou époux je n’en savais rien dans le fond, avant de me faire signe d’attendre, je la regardais disparaitre avant de me secouer. Comme si j’allais rester là à attendre qu’elle vienne me raconter combien elle était heureuse sans nous. Sans attendre une seconde, je m’éloignais à grand pas pour m’arrêter au bout de la rue, restant derrière un mur pour la regarder descendre et arriver dans la rue, pour me chercher. Avant qu’elle n’ait eut le temps de m’apercevoir au loin, je faisais demi tour pour partir. C’était fini … Tout était fini. Je n’avais plus de famille depuis longtemps. Ma famille c’était Carlie et j’étais la famille de Carlie. Ca s’arrêtait là …

« When I left »


« Tu es vraiment sûr de vouloir faire ça … ? » « J’ai l’air d’avoir la moindre hésitation ? » « Non … Mais … Carter je te connais ! Dans une semaine tu vas m’appeler pour me dire que je te manque de trop et le lendemain tu vas rappliquer ici illico presto. » Plissant le nez, je soupirais doucement à ces mots. Il était inutile qu’elle me rappelle qu’un an plus tôt, pour les vacances d’été, j’étais parti pour un mois en Irlande avec une bande d’amis, avant de revenir après une semaine seulement, parce que Carlie me manquait de trop. Non, c’était vraiment inutile. « Pas cette fois Carlie … C’est genre … Putain je veux plus revenir ici. J’en ai marre de vivre à Bisounours Land. Prochain objectif, ils vont nous pondre un môme. Non sérieux je peux plus vivre là dedans c’est trop niais et puis on n’a pas notre place ici. Et ose me dire que tu aimes la robe que cette stupide femme t’a achetée pour leur mariage. Franchement Carlie ! Du tulle et de la soie à gogo ? Berk quoi ! » « Bon … ok je reconnais que c’est assez difficile à vivre ! Mais … Franchement supporte ça encore quelques mois le temps qu’on se prenne un appart près de la fac. Carter t’as eus le bac avec mention très bien, tu peux pas tout foutre en l’air parce que notre père refait sa vie. » « Je peux tout foutre en l’air. Et j’envoie chier tout le monde, j’envoie chier ce putain de père qui sera heureux de pouvoir vivre sa vie tranquille et j’envoie chier notre mère qui n’a pas attendu tout ça pour refaire sa vie. Tu devrais vraiment venir avec moi Carlie. » « Je veux aller à la fac … » « Prend une année sabbatique ! S’il te plait Carlie…On trouvera un autre endroit où se poser et vivre et tu pourras reprendre tes études. J’ai pas envie de partir sans toi. » « Alors pars pas ! » Soupirant doucement, je lui lançais un bref regard, croisant le sien qui semblait clairement dire qu’elle savait parfaitement que quoi qu’il arrive, j’allais partir et qu’elle-même ne pourrait pas me retenir. J’étais arrivé à un point de non retour, je ne pouvais plus supporter tout cela et je craquais. Il était plus que temps pour moi de partir et plus vite que cela. Quelques minutes plus tard, je me retrouvais à l’aéroport, sur le départ, mon avion étant déjà là. A le regarder sur la piste puis à regarder ma sœur, je me figeais de plus en plus en fronçant les sourcils, incapable de partir alors qu’elle était là, devant moi, et ne me suivait pas. « Viens avec moi … » « Tu sais très bien que c’est non Loulou … » Soupirant longuement, je la pris dans mes bras pour la serrer avec force. « Tu fais chier … Tu fais vraiment chier ! » Soufflais-je dans son cou en la serrant fortement. « A bientôt Carter … » « Ouais … Quand tu m’auras rejoins ! » « Non … Plutôt quand tu seras revenu à la raison ! » « N’y compte pas trop … » « Ne compte pas trop à ce que je te rejoigne non plus … » « On verra ça ! » Lâchais-je en souriant faiblement, déposant un bref baiser sur sa joue avant de prendre mon sac et m’éloigner rapidement, me forçant à ne pas regarder une seule fois en arrière pour ne pas craquer et faire demi tour dans la seconde. Je ne voulais et ne pouvais pas croire qu’il s’agissait là d’adieux. C’était ma sœur jumelle. Comment pourrions-nous vivre l’un sans l’autre ? Elle allait me rejoindre. C’était … Obligé. Je la connaissais trop …

« Alors quoi de neuf ? » « Quoi de neuf depuis avant-hier ? Eh bien hier on a passé la journée à Paris, on y est toujours là. Et dans les jours qui viennent au descend pour filer en Espagne quelques jours avant de partir en direction de l’Italie pour remonter jusqu’en Belgique. On aimerait aussi aller en Europe de l’Est mais on n’est pas certain d’avoir le courage de faire tout ça. » « Han Paris cette chance ! Tu t’es trouvé une minette ? » « Of course ! Pour la nuit quoi … Et crois moi … L’accent anglais les fais kiffer ! » « Profiteur ! » « Hm … Je profite de ma jeunesse, on peut dire ça ! Et toi quoi de neuf alors ? » « Ben moi toujours au même stade. T’as beau être parti depuis un peu plus d’un mois, Katleen reste persuadée que tu seras revenu pour leur mariage. Quant à papa … Il me demande quand est-ce que tu dégages tes affaires. » « Hm ouais rien de bien étonnant donc. Hey je compte sur toi pour surveiller mes affaires hein ! Au moins jusqu’à ce que je me sois décidé sur le lieu où je me poserais. A part ça tu me rejoins quand ? » « Hm … Quand je saurais quand toi tu reviendras en Angletterre ? » « N’y compte pas … » « Toi non plus cher frère. Toi non plus … »

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« Tu me manques … Putain j’arrive pas à croire que ça fait seulement quatre mois que je suis parti. J’ai l’impression que ça fait quatre ans ! » « Arrête abruti tu vas me faire pleurer ! » « T’essaie plus de me convaincre de rentrer … ? » « Non … Je sais que le mieux pour toi c’est de ne pas rentrer. Je sais que tu ne supportes plus la vie ici et que tu as besoin de vivre. Je ne sais pas dans quel pays tu comptes t’installer mais je sais que ça ne sera pas en Angleterre. A mon avis tu vas partir bien loin. Je serais presque tentée de dire l’Amérique pour le coup ! » « Si je vais vivre aux states tu me rejoins ? » « Je ne sais pas Carter … » « Tu ne dis plus non ! » « N’en profite pas trop tu veux ? Dis moi plutôt où vous en êtes de votre petit voyage. » « Hm … On est en Suède là. Finalement on s’est laissé tenter et on a pensé au fait que ce serait bien con de ne pas passer par ces pays là. Il fait froid, le soleil est genre … Encore plus absent qu’en Angleterre et tout est putain de gris ! C’est d’un déprimant je te jure t’as même pas idée ! L’avantage ? Ici tout le monde boit comme des trous. Crois-moi qu’on s’en donne à cœur joie ! »

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« Las Vegas ! » « Quoi ? Quoi Las Vegas ? Ne me dis pas que … « Oh si sœurette ! On part pour Vegas ! On a fait New-York mais c’est genre trop sérieux et trop speed. Y’a que des workaholics de tous les côtés ça fait trop peur ! Miami ? C’était fun pour quelques jours mais trop de m’as-tu-vu et de filles superficielles. Du coup on est sur Vegas depuis quelques jours et … Bordel c’est le paradis sur terre ! Sexe, drogue, alcool, musique, argent ! » « Ne me dis pas que tu as déjà fais tous les casinos de la ville … » « Nooon quand même pas ! Il m’en reste un à faire. Non plus sérieusement... Tu me connais non ? J’ai toujours été bon en maths mais alors là … J’ai rencontré un type qui comptait les cartes. Il m’a expliqué le truc. Bon ok les casinos n’aiment pas trop les gens qui font ça. Mais il suffit de perdre de temps en temps et ils n’y voient que du feu ! » « Alors t’as décidé de t’installer à Vegas ? » « Ouaip t’as tout compris ! D’ici à quelques semaines j’aurais mon propre appartement alors je compte sur toi pour me faire parvenir mes affaires. Je vous rembourserais les frais bien sûr ! Et je compte sur toi pour me rejoindre ! » « Ne compte pas trop là-dessus … » « Préviens moi quand tu veux partir, je te paierais le billet d’avion. A bientôt soeurette ! »

« When I almost to die »



« Allez Carter juste un verre ! Ca va pas te tuer non ? » « Hum attend que je réfléchisse … Non en effet ça ne tuera pas que moi ! Je suis Sam ce soir Logan. Inutile d’insister ! » « Un verre c’est rien … » « Un verre c’est trop ! » Répondis en haussant un sourcil et lançant un regard on ne peut plus sérieux, à mon meilleur ami. Je le connaissais depuis la terminal au lycée de Londres et c’était avec lui que j’avais fais plus ou moins le tour de l’Europe avant de nous rendre aux Etats-Unis où nous avions fait quelques unes des plus grandes villes avant d’échouer à Las Vegas. Depuis sept mois déjà, nous vivions dans le même appartement à Vegas et ma sœur avait pu m’envoyer mes affaires comme je le lui avais demandé. Je venais d’avoir dix neuf ans, je passais de petit boulot en petit boulot, tantôt barman, tantôt serveur et tantôt plongeur. Bref ça ne rapportait pas énormément mais ça me permettait aisément de vivre en compagnie de Logan qui bossait aussi de son côté. Et puis je savais compter les cartes alors il m’arrivait fréquemment de rapporter un sacré paquet de tunes pour arrondir de façon plus que confortable, nos fins de mois. Question relations … Elles se limitaient à Logan et à la bande d’amis plutôt bien garnie, que nous nous faisions petit à petit à Las Vegas. Je n’avais toujours pas eus de petite amie et me contentait de passer de temps à autre, la nuit dans le lit d’une fille différente à chaque fois. J’étais un séducteur, j’aimais terriblement plaire et séduire, mais pas au point de passer de fille en fille toutes les nuits. Je ne tenais pas à devenir un salop qui prenait, sautait et larguait à tout va. Et je ne voulais pas non plus avoir de petite amie alors que je tenais plus que tout à ma liberté. Mes amis, ma sœur bien qu’absente et Logan suffisaient amplement à ce que je me sente bien et parfaitement entouré. A n’en pas douter, Logan était celui sur qui je pouvais le plus compter et il me l’avait d’ailleurs prouvé à mainte et mainte reprise. Je l’appréciais au point de le considérer comme étant mon meilleur ami et ce n’était pas rien, pour moi. Je n’avais que deux personnes à qui je tenais terriblement et en qui j’avais une confiance aveugle. Et sans la moindre petite hésitation aussi minime soit-elle, il s’agissait de ma sœur dans un premier temps et ensuite de Logan. Autant dire qu’il comptait vraiment pour moi. Nous passions de folles soirées à boire, fumer, nous droguer, danser et draguer en boite de nuit. Bref, nous profitions de la vie comme deux jeunes tout à fait normaux. Notre seule règle était de ne jamais ramener de fille chez nous, pour respecter la tranquillité de l’autre, de ne pas vomir dans la voiture que nous partagions ou chez nous, de ne pas devenir toxico ou alcoolos, de ne pas faire de coma éthylique ni d’overdose. Et en sept mois, nous n’avions jamais, ni l’un ni l’autre, transgressé aucune de ces règles ce qui était une sacré preuve que notre amitié était tenace et sincère. « Carter on y va ? On doit ramener Cliff et Mackenzie. » « Ok ! C’est parti les enfants on fout le camp ! Embarquez les bouteilles svp. Pensez à tonton Sam qui n’a pas pu boire pour vous ramener en vie ! » Lâchais-je ironique en me levant et récupérant mon portable posé sur la table pour filer rapidement devant eux. Arrivé dehors, je m’arrêtais le temps de m’allumer une clope en attendant qu’ils sortent tous les trois. Les regardant arriver, je fronçais quelque peu les sourcils en tirant longuement sur ma clope. « Mack’ si tu gerbes dans ma voiture je te fais sortir à coups de pieds au cul et je te ferais la laver demain. Si tu veux gerber fais le sur Cliff ! » Dis-je d’une voix assez forte pour être sûr d’être entendu, filant ensuite rapidement en direction de la voiture pour m’installer côté conducteur, fumant longuement en les laissant s’installer. Démarrant par la suite tranquillement, je conduisis avec lenteur et prudence tout en fumant, le regard rivé sur la route sans me soucier du couple à l’arrière qui semblait sur le point de se jeter l’un sur l’autre, le bruit de leur baiser en témoignant plus surement que des images directes. « OH ! Un peu de pitié pour les célibataires merde ! » Riant doucement, j’entrouvrais mon carreau pour jeter ma clope par la fenêtre sans me tourner vers Logan, toujours parfaitement face à la route, plein phares allumés dans cette nuit noire et cette route sombres et peu, voir pas, fréquentée. Voyant la lueur de phares au loin, je baissais les miens pour ne pas les éblouir, continuant de conduire avec prudence en fronçant les sourcils. « Putain mais qu’est-ce qu’il fout ce connard ? » Demandais-je plus pour moi-même en faisant des appels de phare au conducteur d’en face qui non seulement conduisait atrocement vite mais en plus, ne conduisait absolument pas droit. J’eus beau ralentir, le choc semblait inévitable, à moins que ma bonne étoile ne fasse qu’il redresse sa voiture avant de percuter la notre. Songeant qu’il était toujours préférable que je me rabatte sur le côté quitte à ce que l’on tombe dans le petit fossé et détruise notre voiture, j’entrepris de le faire mais il était déjà trop tard, son véhicule percutant rapidement et violemment le notre, de plein fouet. Le choc fut tel, que notre voiture fut propulsée sur le côté de la route, tombant alors dans une pente bien trop longue en roulant sur elle-même, le nombre de tonneau devenant rapidement incomptable tant ils s’enchainèrent. Pendant un long, très long moment, j’eus la sensation que la mort était toute proche et qu’il ne me restait qu’une poignée de secondes avant que je ne m’endorme définitivement. Je sombrais dans l’inconscience avant même que la voiture ne se soit stabilisée.
Lorsqu’enfin j’ouvris les yeux, une quinte de toux me secoua longuement, mes sourcils se fronçant et ma gorge se nouant, le sang battant furieusement à mes tempes, me donnant la sensation terrible qu’elle allait exploser. Clignant plusieurs fois de suite des paupières pour tenter de voir quelque chose, je n’eus aucun mal à comprendre que la voiture était sur le dos et que nous étions donc tous la tête en bas. Tournant le regard vers Logan assit à mes côtés, je gémissais faiblement en voyant le filer de sang s’échapper de sa tempe et le fait qu’il était totalement inconscient. Tendant le bras, je le secouais doucement, priant pour qu’il ne soit pas mort. Soufflant de soulagement lorsqu’il bougea lentement en gémissant de toute évidence de douleur, je posais une main sur l’attache de ma ceinture pour la déclencher, tendant un bras devant moi pour me réceptionner, lâchant un bref cri de douleur en sentant des morceaux de verre entailler le dessous de mon avant bras. Gémissant, je repoussais le tout de mon avant bras avant de me tourner tant bien que mal vers Logan, l’aidant à se détacher à son tour avant de regarder Mackenzie et Cliff, totalement inconscients. « Il faut qu’on sorte pour les sortir à leur tour ! » Soufflais-je difficilement en me faufilant avec difficulté, hors de la voiture, par le carreau totalement explosé, sentant mes vêtements se déchirer plus ou moins sous les restes de verre brisé. Une fois dehors, je m’accroupis devant la portière arrière pour me pencher et passer un bras sous Mackenzie, ouvrant rapidement sa ceinture pour la faire tomber sur mon bras avec lenteur, la tirant par la suite hors de la voiture, songeant qu’il valait mieux qu’elle soit coupée par quelques bouts de verre plutôt qu’elle ne meurt là dedans. Logan me rejoignant en portant plus ou moins Cliff pour l’allonger près de Mack, j’entrepris de retirer ma veste pour arracher un à un les bouts de verre de mon bras en gémissant de douleur, en laissant Logan vérifier la santé des deux autres. « Putain je sens pas de pouls pour Mack’ et elle respire plus ! » Me figeant en lui lançant un regard totalement paniqué à l’idée que l’un ou l’autre puisse mourir, je m’agenouillais devant Mackenzie pour vérifier son pouls et sa respiration, constatant qu’il disait vrai. Sans attendre une seconde, je lui retirais son foulard et pinçais son nez en basculant sa tête en arrière pour poser mes lèvres sur les siennes et souffler à plusieurs reprises sur sa bouche. Une fois fait, je me retournais rapidement pour presser mes mains liées sur son thorax, donnant plusieurs fortes pressions. « Merde merde merde Cliff pisse le sang ! Putain je fais quoi ? » « Commence par arrêter de paniquer ! Ensuite … Retire ton tee-shirt et fait lui un garrot avec en serrant de toutes tes forces, avant de l’allonger sur le côté. Et appelle les secours et vite ! » Dis-je d’une voix forte et faussement calme avant de reprendre mon bouche-à-bouche en tentant d’ignorer la douleur qui semblait me compresser la tête et mon propre souffle qui se faisait de plus en plus difficile. Quelques minutes plus tard, lorsque les ambulances arrivèrent enfin, les ambulanciers et policiers accourent rapidement jusqu’à nous, chargés de brancard. Me redressant lentement lorsque l’on me demanda de le faire, je me relevais sans broncher, titubant quelque peu en sentant mon cœur s’emballer férocement et ma respiration devenir de plus en plus difficile, ma vu se brouillant franchement. Titubant tant bien que mal en m’éloignant lentement auprès des policiers qui souhaitaient nous interroger quant aux causes de l’accident. Arrivé près de la route principale, je fus pris d’une violente quinte de toux, me souffle se coupant pour de bon, mes inspirations semblant ne plus apporter le moindre air jusqu’à mes poumons. Toussant sur le dos de ma main, je vis à peine le sang la teinter tandis que je toussais de plus bel en tentant en vain de respirer, crachant alors du sang en titubant de plus en plus, finissant par tomber en avant sans parvenir à contrôler quoi que ce soit.

« When my sister came »


C’est au son d’Amazing Grace que Logan et moi-même avancions avec la foule de gens venus pour l’enterrement de Cliff et Mackenzie. J’avais longuement hésité à venir, par peur que tout le monde pense sincèrement que l’accident avait été de ma faute. Mais au final, j’étais rassuré de voir que tout le monde était intimement convaincu du contraire. Des tests avaient été effectués à l’hôpital, entre deux interventions des médecins et autres, pour s’assurer que je n’avas rien bu ni rien fumé d’illicite. L’autre chauffeur avait pu être arrêté et croupissait à présent en prison pour homicide involontaire alors qu’il était sous stupéfiants et totalement alcoolisé. Autant dire que tout le monde était certain du fait que je n’étais en rien responsable de cet accident mortel. Logan c’en était sorti sans trop de mal, avec simplement un poignet cassé et quelques bleus et coupures. Pour ma part, j’avais eus un léger traumatisme crânien ajouté à une hémorragie interne qui avait provoqué un écoulement assez important de sang dans mes poumons et tout un tas de bleus et coupures. Mais au final nous avions tous les deux une chance folle d’en être sortis vivant et sans la moindre séquelle si ce n’est un choc émotionnel assez brutal. Nous étions sortis le matin même de l’hôpital pour assister à l’enterrement de nos deux amis, malgré que nous fussions encore sacrément amochés l’un et l’autre et que cela se voyait à nos visages quelque peu tuméfiés. La cérémonie se déroulant sans trop de mal, nous quittions par la suite le cimetière avec lenteur, lunettes de soleil sur le nez pour ma part, pour dissimuler au moins l’œil au beurre noir que j’avais sur le visage, ajouté à cela une pommette bleutée, une mâchoire rouge et une lèvre coupée. Bref, je n’étais pas beau à voir du tout. Prenant un taxi pour rentrer à l’appartement, nous restâmes totalement silencieux durant tout le temps que dura le trajet, arrivant enfin chez nous en soufflant de soulagement de pouvoir enfin rentrer après plusieurs jours passés à l’hôpital. Nous étions en vie … ! Marchant tel deux petits vieux tout cassés, nous filâmes dans l’ascenseur pour arriver enfin à notre étage. A peine sorti de l’ascenseur, un violent choc me fit sursauter et reculer sans comprendre ce qu’il m’arrivait. « Putain d’abruti de merde tu veux que je t’achève c’est ça ? Connard me refais plus jamais ça tu m’entends ? » « Carlie ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? Aïe ! Ouch arrête tu me fais mal ! » Lâchais-je en gémissant de douleur, la regardant se reculer sans croire qu’elle puisse véritablement être là, devant moi. Fronçant les sourcils, je passais une main sur son visage avec lenteur comme pour m’assurer que c’était bien elle. « Bon sang Carlie t’as changé … » « Ben toi aussi … Bon … Là je reconnais que l’accident arrange pas le truc. » La laissant retirer ma paire de lunettes de soleil, je plissais quelque peu le nez en la regardant grimacer à la vu de mon visage. « Putain tu fais peur ! » « Disons que je viens pas de passer quelques jours dans un centre de beauté ! » Lâchais-je ironiquement en récupérant ma paire de lunettes pour la remettre sur mon nez avant de m’éloigner lentement. « J’vous présente pas vous vous connaissez déjà. » « Il n’a pas menti tu as … Bien changé dis donc ! » Me figeant en fronçant les sourcils, je revins sur mes pas pour enrouler un bras autour des épaules de Carlie, l’entrainant avec moi en lançant un regard noir à Logan. « Tu touches t’es mort. Tu te rappelles ? »

« Bon je dors dans le lit de qui alors ? Logan ou Carter ? Carter ou Logan ? » Serrant les dents, je lui lançais un regard noir en me figeant franchement. « Rhôôô mais je déconne Loulou respire ! » « Mouais … J’espère bien ! » Lâchais-je doucement en leur lançant un regard soupçonneux, n’appréciant pas le regard entendu qu’ils étaient en train de se lancer pour se moquer ouvertement de moi. Quelques minutes plus tard, nous allions tous nous coucher, m’enfonçant dans mon lit avec délice en soupirant longuement de bien être, laissant même échapper un gémissement. « On dirait que t’es en train de jouir ! » « C’est le cas ! » « Hm … Je devrais sans doute aller dormir avec Logan plutôt alors … » « La ferme ! » L’entendant rire, je soupirais quelque peu en la laissant éteindre la lumière avant de me rejoindre dans le lit, frissonnant quelque peu de froid, je me collais à elle pour la prendre dans mes bras en posant ma joue sur ses cheveux éparpillés sur l’oreiller. Onze mois avaient beau être passés, notre relation ne pouvait qu’être exactement comme dans le passé, étant bien trop fusionnels pour que ça ne soit pas le cas. « Hey … ? » « Hm ? » « T’as toujours envie que je vienne m’installer à Vegas ? » « Quelle question … » « Je m’en doutais … Ca tombe bien parce que j’ai été acceptée dans une école de danse par ici. L’année débutera fin août et au départ je comptais venir début août. Mais par ta faute je suis là plus tôt. J’espère que tu pourrais m’aider à trouver des petits boulots et un appartement dans les environs. » « Wow … T’es sérieuse ? » « Ben si je te le dis ! »

*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*

« Oh je rêve … Dites moi que je rêve ! CARTEEEEEEEEEER !!! » Me trouvant juste devant la pièce dans laquelle se trouvait Carlie, je n’eus qu’à me pencher quelque peu pour ne laisser qu’apparaître mon visage, la regardant en faisant mine de rien. « Quoi ? » « La chambre ! Je t’avais dis que je voulais celle-ci pour le dressing ! » « Je sais oui et je te l’ai laissé … » « Tu m’as laissé la chambre mais tu as rempli le dressing avec Tes affaires ! » « Ah bon j’ai fais ça ? Rhôôôô vilain Cart ! Vilain ! Vilain ! Bouuuh ce soir je me mets à genoux deux heures sur une règle en faire pour me punir ! » « Bon ok j’abandonne … Je te laisse cette chambre ! Tant pis, je n’aurais qu’à m’acheter une Seconde armoire ! » « Merci soeurette ! » Lâchais-je d’un ton guilleret en m’éloignant tranquillement pour continuer de faire rentrer les cartons que nous avions portés jusque devant l’appartement avec l’aide de Logan. Depuis trois mois que Carlie était arrivée à Las Vegas, nous cherchions un appartement pour vivre tous les deux, Logan ayant accepté de prendre un logement seul en prétextant que ma sœur préférait vivre avec moi et uniquement moi. Alors qu’en réalité, elle m’avait dit être totalement ok pour partager un appartement à trois. Chose que j’avais clairement préféré taire. Il était inutile que je leur dise que s’il y avait une relation quelconque entre eux, qui naissait, ils risqueraient tous les deux de perdre ma confiance et ce, pour de bon dans le cas de Logan. Carlie était et resterait ma sœur donc jamais je ne pourrais lui reprocher quoi que ce soit. Mais Logan était mon ami, mon meilleur ami, un type qui n’était pas de mon sang et en qui, pourtant, j’avas pleinement confiance. Même si ça ne m’empêchais nullement de stresser et de les surveiller de très près tous les deux, dégoûté à l’idée qu’il puisse se passer quoi que ce soit entre eux.

« When I met an important person »


« Cul sec ! » Rapidement, le claquement des verres reposés avec force sur la table, se firent entendre. Certains frémirent longuement, d’autres grimacèrent sous le goût très fort de la tequila. Notre petit cercle d’amis était en train de s’agrandir au fil des heures qui s’écoulaient, des verres qui se vidaient et des quantités de drogues qui passaient dans nos bouches, nos pouvons ou notre nez. Voyant un sachet de poudre passer et aller de main en main, il fut rapidement divisé en plusieurs rails que nous partageâmes à plusieurs les uns à côté des autres. Me redressant en plissant le nez, je reniflais doucement en passant un doigt sous mon nez pour l’essuyer avec lenteur en souriant franchement. « Qui fait un concours ? Celui qui boit le plus rapidement, vingt trente ? » Lançais-je à la cantonade en souriant en coin, ravi de voir plusieurs personnes accepter et se joindre à moi. Quelques minutes plus tard, je terminais le premier, rapidement suivi d’Ambre. Qui était Ambre ? Quelqu’un comme … L’amie d’une amie, d’un ami, présent depuis le début de la soirée et qui nous avait rejoint en cours de route. Enfin quelque chose du genre quoi ! Le genre de personne que nous retrouverions forcément par la suite, lors de prochaines soirées et plus si affinités ! Mais dans l’immédiat, ils n’étaient encore que des personnes que nous ne connaissions pas véritablement et qu’il nous faudrait encore à prendre à connaître si tant est que cela doive arriver. La fin de soirée arrivant rapidement, c’est titubant pour la plupart d’entre nous, que nous quittâmes la boite de nuit totalement sonnés et ivres comme pas permit. M’arrêtant de marcher, je regardais l’assemblée en fronçant les sourcils, presque surpris de voir que la plupart d’entre eux ressortaient à deux mais principalement Carlie qui, de toute évidence, allait ramener un type chez nous … Penchant légèrement la tête de côté en les regardant, je levais une main. « Attendez ! J’ai oublié quelque chose … » Sans ajouter un mot, j’entrais à nouveau dans la boite de nuit, n’en sortant que dix minutes plus tard en tenant une jeune femme blonde totalement inconnue, par les épaules, l’air de rien. « On peut y aller ! Je vous présente Claudia ! » « Non … Je m’appelle Hélène … » Ah ? Merde … « Non mais je sais ! Mais t’as une tête à t’appeler Claudia. Tu sais comme Claudia Schiffer. Cette femme est superbe tu trouves pas ? » « Oh c’est … Hm appelle moi Claudia … » Souriant en coin, je regardais derrière moi pour lancer un bref regard ironique et victorieux à mes amis avant de me détourner l’air de rien, pour filer en direction de chez nous.

*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*

« Wouhouuuuuu j’ai gagné seize milles dollars et toi ? » « Ah merde tu fais chier ! Seulement dix milles ! » « Ouch pauvre petite ! Allez viens le gagnant invite le perdant, la perdante en l’occurrence, à se bourrer la gueule au bar du coin. C’est dans les règles ! » « Les règles de quoi ? » « C’est dans le règlement de tous les casinos. Tu devrais te pencher dans leur lecture un de ces quatre et sérieusement ! » Dis-je le plus sérieusement du monde en faisant mine de lever les yeux au ciel en l’entrainant alors dans un bar pour boire plus que de raison. Je venais d’avoir vingt deux ans et ça faisait deux bonnes années que je connaissais Ambre qui avait deux ans de moins que moi. En très peu de temps, elle était parvenue à devenir aussi importante à mes yeux que Logan, ce qui voulait clairement dire qu’elle était l’une des rares personnes à avoir droit à ma confiance et tout ce qui s’ensuit. J’ignorais comment cela se faisait que tout s’était passé aussi rapidement. Mais je ne pouvais que constater qu’elle était devenue sincèrement importante pour moi en deux petites années seulement. Sans doute parce que je me reconnaissais un tant soit peu en elle et qu’elle-même se reconnaissait en moi. Nous étions complémentaires. A la fois totalement différents et parfaitement identiques. Revenant à l’instant présent, je bus verre sur verre les consommations que je paierais par la suite sans laisser le choix à Ambre que j’avais invité. Après tout je venais de remporter pas mal d’argent au casino. Merci Vegas mais surtout, merci à l’ami qui m’avait apprit à compter les cartes, ce qui était un sacré avantage lorsque l’on désirait se faire de l’argent, de temps en temps. Certes je gagnais toujours un peu d’argent en travaillant en tant que serveur et barman, passant encore et toujours de petit boulot en petit boulot en ville, ayant même été embauché dans l’un des plus grands casinos de Las Vegas, dernièrement. Je ne gagnais certes pas des masses mais cela ajouté à ce que je remportais régulièrement dans les casinos en jouant, l’on pouvait dire que je vivais très aisément. En tout cas assez pour payer le loyer et tout ce qui se devait d’être payé, dans l’appartement que je partageais encore avec ma sœur qui était toujours officiellement étudiante, bien que celle-ci soit de moins en moins présente puisqu’elle était en couple depuis un an et demi avec un magicien qui présentait ses spectacles à Las Vegas. Magicien, ou plutôt illusionniste, à qui j’avais demandé de m’apprendre deux trois tours, tant je trouvais cela amusant et intéressant. Tours que j’étais parvenu à ressortir pour des plans drague, toujours réussis. Les filles étaient trop faciles à Las Vegas. C’était presque ennuyeux ! A quand un vrai défi ? Pas à l’instant présent puisque j’étais en compagnie d’une amie et en excellente voie pour me bourrer la gueule comme jamais. Près de deux heures plus tard, alors que nous venions de boire un nombre incalculable de verres, nous sortîmes enfin du bar, totalement ivres et incapables de marcher droit. « La pilule d’ecsta’ était de trop … » Marmonnais-je doucement en peinant pour marcher droit. « A moins que ça ne soit le mélange vodka, whisky, tequila ? » « T’as oublié la bière qu’on a prit entre les tequilas et le whisky ! Et le champagne du casino. » « J’suis défoncée … » « Et moi donc … »
Un puissant engourdissement se rependant dans tout mon corps, j’entrouvris un œil puis le referma tout aussi rapidement en lâchant un gémissement de douleur. Grimaçant, je roulais sur le côté pour me figer en sentant un corps contre moi. Ouvrant les yeux, je me figeais franchement en regardant … « Ambre ? Mais qu’est-ce que tu fous là ? » Demandais-je d’une voix forte en basculant à nouveau dans le lit pour regarder l’heure. « Putain il est seize heures ! Je bosse dans deux heures merde ! » « Moins fort ! T’es obligé de gueuler ? » La poussant doucement, je me redressais pour … Me casser la gueule en m’empiérgeant dans le drap que j’emportais avec moi sans faire exprès, je lâchais un bref cri de surprise et de douleur. « Moins de bruit ! » « La ferme toi ! Je viens de me démonter un genoux putain ! Dis moi ce que tu fous dans mon lit toi ! » « Hm ? Soirée, alcool, drogues … Casinos … Chapelle … Chapelle ? Pourquoi j’ai une … Carter ? Tu veux rire ? » Soupirant longuement, je me redressais tant bien que mal pour m’asseoir sur le sol et la regarder par-dessus le lit. « J’ai la gueule de quelqu’un qui veut rire ? » « Mais allez ! Je t’assure elle est bonne celle là ! » « Bon tu balances ? » « Cette nuit on s’est mariés ! » « T’es pas sérieuse … ? » « Mais si ! Souviens-toi ! Après le premier bar on a croisé un dealer, on lui a acheté de la coke qu’on a sniffé, on a échoué dans un autre bar, on s’est encore plus saoulé la gueule et … » « Et on est allé à la chapelle … Où on s’est mariés, avant de rentrer chez moi. » Terminais-je, la mémoire me revenant quelque peu. Nos regards se croisant, nous fûmes rapidement sujets à un fou rire incontrôlable.



Icons par Blood

« When I became a dealer and a crook »


« Et quand tu distribues, tu … » Fronçant quelque peu les sourcils pour me concentrer sur le flot de paroles que j’étais en train d’ingurgiter concernant le métier de croupier. Comment distribuer, compter, parler aux clients joueurs, les inciter à miser encore et toujours, à jouer, à tomber dans le cercle dangereux du jeu. Depuis un peu plus d’un an que je travaillais en tant que serveur dans les casinos dans les villes, j’avais eus l’envie de devenir croupier, en apprenant qu’ils gagnaient mieux leur vie et que leur métier était à mes yeux était hautement plus intéressant selon moi, qui était sacrément bon en maths depuis toujours. « Ce soir tu fais une partie à ma table pour m’observer faire et ensuite c’est toi qui prend les rênes ! T’es ok ? » « Déjà ? Hm … Ok ! Emballé c’est pesé ! Ce soir sera mon premier soir en tant que croupier ! » Le soir même, comme convenu, j’enfilais mon uniforme de croupier qui, fort heureusement pour moi, m’allait plutôt bien. Je n’avais pas trop l’air d’un plouc même si je doutais de pouvoir supporter bien longtemps le fait de devoir garder la chemise fermée jusqu’à la gorge et bien serrée. Au moins le pantalon était plus ou moins près du corps et le gilet parfaitement cintré. Je ne ressemblais donc pas à un sac à patates où je ne sais quoi. Même si j’étais quand même loin de mon look rock, cool, branché et très personnalisé ! Quant à la coiffure, j’avais été forcé d’opter pour un truc qui faisait plus sérieux que les cheveux en l’air bien trop ‘cool’ et ‘jeun’s’ pour ce boulot. J’avais donc opté pour un truc que je n’avais jamais fais jusque là si ce n’est devant ma sœur, pour lui demander son avis. Je ne tenais véritablement pas à me faire couper les cheveux alors que j’étais merveilleusement bien dans ma phase, longs et en pétards. Raison pour laquelle, ils tenaient à présent plaqués en arrière et parfaitement lisses, par une quantité de gel assez impressionnante.

*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*

« Vous êtes nouveau ici non ? Je ne vous ais jamais vu et pourtant je viens tous les deux ou trois mois. Et un visage comme le votre ne peut être oublié ! » Souriant en coin en lançant un regard des plus charmeurs à l’adresse de la cliente assise non loin de moi, j’évaluais rapidement son rang social, songeant qu’elle était au niveau ‘trop aisée pour garder tout cela pour elle’. Son fourreau noir et ses bijoux en or, semblaient en témoigner. Sans parler de son chapeau des plus laids et honteux. Avait-on idée de porter des choses aussi atrocement effrayantes que cela ? Conservant mon regard charmeur que je plongeais à nouveau dans le sien tout en m’assurant du bon déroulement de la partie, je lui fis un franc sourire, qui eut le don de la faire ciller à plusieurs reprises, comme si elle se retrouvait face à une apparition divine. Beaucoup trop faciles les femmes de Vegas. « En effet madame. Je ne suis ici que depuis deux petits mois. Aussi, je vous prierais de vous montrer indulgente. Je ne suis encore qu’un débutant dans le monde des casinos. » Soufflais-je d’une voix douce sans la quitter du regard, faisant mine de lui accorder toute mon attention. Le genre de petites choses qui plaisent à toute femme qui aime à se faire charmer. Et encore plus les femmes qui dépassaient la quarantaine d’années et qui s’attaquaient à des hommes de moins de trente ans. Ce qui était mon cas puisque j’avais tout juste vingt trois ans. A peine majeur aux Etats-Unis et pourtant cette femme me lorgnait comme si j’étais un morceau de viande appétissant et elle un … Alligator affamé ! Brr à m’en coller le frisson ! Souriant franchement sans la quitter du regard, je poussais son tas de jetons impressionnant dans sa direction, trois d’entre eux disparaissant dans la manche de ma chemise sans que quiconque ne puisse s’en rendre compte et elle moins que personne. Même les caméras n’avaient pas eus le temps de voir mon geste. Merci à l’illusionniste qui était le petit ami de ma sœur depuis trop longtemps à mon goût. Au risque de paraître complètement dingue, je ressentais une bouffée de jalousie à chaque fois que je pensais au fait qu’elle puisse être sincèrement et sérieusement amoureuse et en couple. L’idée que pour une fois dans notre vie, elle préférait passer ses nuits dans le lit d’un autre homme que moi, son frère jumeau, était déplaisante. L’idée qu’elle puisse aimer un type autant que moi, ou presque, avait le don de me tuer plus que de raison. Bref, j’avais un mal fou à supporter tout ça ! Et pourtant je la fermais et me contentais de rester en retrait. Leur idylle ne me concernait en rien ! Depuis peu, elle avait été embauchée dans une troupe de danseurs ce qui lui permettait de payer un loyer. Mais un loyer avec son petit ami puisqu’elle avait, en plus, prit la décision de partir pour aller vivre avec lui, m’abandonnant littéralement. J’avais donc changé de logement. Qu’aurais-je pu faire d’autre en même temps ? Je vivais donc dans un immense loft sans doute un poil trop vide et luxueux mais que j’aimais justement pour sa taille, le côté aéré et les notes artistiques de ci et de là avec des peintures que nous avions fais avec ma sœur, moi faisant les croquis principaux et elle ajoutant les couleurs. Sans parler d’une mini sculpture à mon effigie qu’elle avait faite quelques années plus tôt lorsque j’étais à Vegas et elle encore en Angleterre, de mon piano et de ma guitare, de mes chansons et de mon carnet de croquis. Les murs étaient d’un blanc virant très légèrement sur le gris, les meubles très design allaient du blanc au noir en passant par une palette impressionnante de gris et il y avait de ci et de là des touches de couleur. Par exemple, les oreillers et couvertures sur le canapé, les tapis, les dessins faits sur les murs, les draps, oreillers, couvertures et le baldaquin de mon lit, les ustensiles de cuisines, couverts et autres. Bref, un loft à mon image. Soigné, clair, spacieux, doux, reposant et calme. Si je parvenais à me le payer ainsi que tout ce qu’il contenait et tout ce que cela impliquait, ce n’était pas uniquement grâce à mon métier de croupier bien entendu. Il fallait tout de même que je joue de temps à autres dans divers casinos de la ville pour empocher à tous les coups, de sacré jackpot. Et à côté de cela, il m’arrivait très fréquemment, d’embarquer quelques jetons grâce à un tour de passe passe, les donnant ensuite à ma sœur qui participait à l’arnaque régulièrement, pour les faire échanger en pactole. Argent que je mettais très souvent de côté tout en me faisant outrageusement plaisir et sans la moindre plaisir, devenant un blindé aux as. Sans doute pas autant que les nombreux clients que je parvenais à voler. Mais presque ! « Ce fut un plaisir de jouer à votre table ! Vous êtes un jeune homme hautement intéressant ! En espérant vous retrouver ici à ma prochaine visite. » « Cela va de soi ! » Répondis-je d’une voix douce en penchant quelque peu le visage pour regarder la femme se redresser et quitter la table, lui adressant un sourire éclatant qui lui fit tout autant d’effet que le premier que je lui avais adressé. Elle était la seconde femme que je parvenais à embobiner assez rapidement. Prions que, comme la première, elle m’apprécie au point de me faire un sacré chèque lorsque je mentionnerais les salaires vraiment ridicules des croupiers. J’avais bien conscience que cela ressemblait à un clochard faisant la manche. Mais je préférais voir le fait que je les séduisais … Pour mieux les escroquer. Etais-je un homme vil et cruel ? Hm je préférais les termes de profiteur, calculateur, manipulateur et séducteur !


Dernière édition par L. Carter Leetroy le Mer 27 Juil - 2:38, édité 12 fois
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Ambre C. Calloway


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✔ AGE : 24 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 16 septembre 1986
✔ CUPIDON : Mariée mais nous diront Célibataire
✔ MON BOULOT : Hôtesse au Caezar Palace
✔ MON HUMEUR : Joueuse
✔ MA CITATION : « Vous n’êtes pas exceptionnels, vous n’êtes pas un flocon de neige merveilleux et unique, vous êtes fait de la même substance organique pourrissante que tout le reste, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout, nous appartenons tous au même tas d’humus en décomposition »
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★ AVATAR : Mila Kunis
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 1976
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:12
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Ton avatar c'est de la pure bombe
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L. Carter Leetroy


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✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
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& amoureux de mon plan cul.
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:13

« When I drank too much »


Pousser les jetons vers un client, en faire disparaître un dans ma manche l’air de rien et lancer un bref regard à Carlie pour lui faire comprendre qu’il était temps de rafler la mise, sachant parfaitement, l’un comme l’autre, où se trouvaient telle ou telle carte, les ayant tous les deux compté. Cinquante mille dollars plus tard, je laissais la place de croupier à ma table, à un autre croupier pour le reste de la nuit. Filant sans attendre, j’allais dans les vestiaires pour troquer mon uniforme du casino, contre un slim noir, un débardeur ouvert sur les côtés blanc à motif gris et l’une de mes vestes en cuir, ajoutant bien entendu ma paire de rangers et me recoiffant pour ramener mes cheveux en pétard, après les avoir lavé et séché. Une fois totalement changé, je quittais le casino pour rejoindre ma sœur qui m’attendait au bout de la rue. Souriant quelque peu en me frottant les mains en signe de délectation, je la rejoignis et regardais le tas de billet qu’elle me montra. « Combien ? » « Soixante quatre milles en comptant les jetons que t’as chipé à l’abruti qui me draguait. » « Parfait parfait ! Ca nous fait donc trente deux chacun. Putain on va devenir riche à continuer comme ça ! Tu viens avec moi ? Je rejoins les potes en boite pour finir la nuit. » « Hm non désolée je vais rejoindre mon homme ! » « Tu parles sérieusement ? » « Ben … Ouais ! Pourquoi ? » « Bon sang soeurette ! Ca fait plus d’un an que je ne t’ai pas vu sortir faire la fête ! On a vingt quatre ans, tu devrais profiter encore et au lieu de ça tu passes tes soirées avec monsieur l’ill… » « Je suis enceinte ! » Me figeant brutalement à cette annonce plus que choquante et perturbante, je fronçais les sourcils en regardant ma sœur qui venait de m’annoncer cela. Comment était-ce possible ? Ce n’était tout simplement pas possible ! Ma sœur ne pouvait décemment pas se marier et avoir des marmots à … Vingt quatre ans ! Certes je ne nous avais même jamais imaginé parents et mariés, l’un comme l’autre. Mais si tel avait du avoir lieu, j’aurais plutôt dit que ça ne serait pas arrivé avant que l’on ait dépassé la trentaine d’années, comme bien des gens de nos jours. « Je suis désolé de te l’annoncer là comme ça mais il fallait bien que je te le dise un jour non ? Ca fait … Plusieurs mois qu’on tente d’avoir un enfant et je ne savais pas comment te l’annoncer. On veut se marier aussi. On n’a pas encore défini de date précise mais on aimerait d’ici à l’an prochain au moins ou… » « Tais toi ! S’il te plait … Tais toi ! Je ne supporterais pas d’entendre la suite. Mariage, bébés, routine, divorce … Si c’est la vie que tu as choisis … Ok … Ok très bien fais ce que tu veux … Moi je vais faire la fête là tout de suite maintenant si ça ne te dérange pas. Parce que moi … Moi je suis libre, totalement libre ! Pas d’attache, pas de famille, pas de petite amie, pas de gosse … » Sans ajouter un mot et lui adressant presque malgré moi un regard dégoûté, je lui tournais le dos pour filer rapidement à ma voiture, démarrant sur les chapeaux de roues pour filer rapidement en boîte où je devais retrouver mes amis. Lorsque j’arrivais, je pris un rail de coke en cours de route devant un ami qui me lança un regard agacé avant de s’en préparer un autre, le temps que j’avale une pilule d’ecstasy et file au bar pour payer une tournée à mes amis. Une longue soirée était encore à venir. Soirée durant laquelle je perdis bien vite le compte des verres que je bus, des joints que je fumais, des rails de coke que je sniffais et des pilules que j’avalais. Sans me soucier plus qu’il ne faudrait du nombre de verres que je bu et des mélanges dangereux que je fis, je bus, fumais, sniffais, avalais, encore et encore sans plus pouvoir m’arrêter. Je faisais mine que tout allait bien, ce qui dans le fond était plus ou moins le cas. La boite de nuit semblait tourner de plus en plus rapidement autour de moi, des bouffées de chaleur terribles montaient en moi et pourtant je tenais le coup, je continuais de consommer encore et encore. La sueur collait mon tee-shirt à ma peau lorsque je me décidais enfin à sortir prendre l’air, titubant comme jamais, au point de me retenir à une voiture une fois dans la rue, sous le regard inquiet de mes amis qui ne m’avaient jamais vu de la sorte. Gardant la tête baissée, je filais entre deux voitures pour vomir comme jamais, toussant et crachant tout ce qui semblait être de trop. De longues minutes plus tard, je me redressais en levant le regard vers le ciel, tentant de rejoindre mes amis qui se trouvaient à quelques pas de moi et ne me quittaient pas du regard. « Quoi ? Vous avez jamais vu un mec saoul ? » Demandais-je d’une voix mauvaise en reculant de quelque pas pour tenter difficilement de retrouver un semblant d’équilibre. « Oh si très souvent … Mais Carter Leetroy dans cet état ? Jamais … » Riant sans répondre, je m’avançais de quelque pas avant de me figer net, ayant la sensation de sentir un gouffre s’ouvrir sous mes pieds. « Vous voulez rire ? Il va falloir que vous m’emmeniez à l’hôpital … » Dis-je le plus sérieusement du monde en tombant presque aussitôt en avant, échouant lamentablement sur le bitume que ma tête heurta avec violence.
« C’est rien qu’un petit coma éthylique fais pas chier putain … » « Rien qu’un petit coma ? Rien qu’un petit coma ? Tu parles sérieusement ? Bordel Carter tu fais trop chier ! T’as fais ça parce que j’ai osé t’apprendre que j’étais en train de fonder ma famille ? » « Rhââ mais la ferme j’ai un mal de crâne pas possible ! » « Ben avec presque quatre grammes d’alcool dans le sang tu m’étonnes ouais ! Sans parler de toutes les drogues que t’as prises ! D’habitude tu connais tes limites ! Et comme si c’était pas assez, joli petit traumatisme crânien ! » « Commence pas à jouer la mère avec moi tu veux ? » « Carter sérieux … Pourquoi t’as fais ça hein ? » « J’ai juste perdu le contrôle … » Soupirais-je doucement en refermant les yeux pour ne plus avoir à affronter son regard inquisiteur et accusateur. La sentant me rejoindre dans le lit d’hôpital, je la laissais faire sans broncher, posant simplement un bras autour de sa taille lorsqu’elle se blottit tout contre moi. Devais-je lui avouer que j’étais simplement un frère atrocement jaloux qui ne supportait pas l’idée qu’elle puisse l’abandonner un tant soit peu pour faire sa propre vie de son côté ? Non … Ce serait ridicule et honteux.

« When I met my soul mate »


« Carter tu m’excuses mais je ne vais pas venir ce soir finalement. » « Quoi ? Mais pourquoi ? Attend Carlie on était ok pour raffler la mise ce soir ! Je te rappelle que la dernière fois et la fois d’avant on a fait exprès de perdre pour ne pas attirer l’attention ! » « Je sais mais crois moi porter un bébé c’est chiant ! En plus il fait une chaleur pas possible ! J’en peux plus moi ! » « Bon ok … Fais gaffe à toi et au bébé alors. A plus tard Carlie. » Soufflais-je doucement en raccrochant, lâchant un long soupir de dépit en quittant mon loft pour filer rapidement au casino. Ma sœur était enceinte de six mois et je ne doutais pas que la véritable raison de son refus de venir ce soir là, c’était qu’elle complexait atrocement à cause des kilos qu’elle avait prit. Elle avait toujours été une grosse mangeuse, tout comme moi, et ne supportait pas les kilos qu’elle avait prit entre la bouffe et la grossesse durant ces derniers mois. Et ne pas pouvoir faire de sport pour évacuer tout ça, avait le don de mettre ses nerfs à rude épreuve. Ce fut donc sans elle que je m’installais à la table de poker pour lancer la première partie de la soirée en souriant et charmant les clientes, comme bien souvent. Je fis un clin d’œil à l’une de mes habituées, qui m’avait fait un gros chèque huit mois plus tôt. Même si j’étais déjà parvenu à l’escroquer, il n’en demeurait pas moins qu’il fallait que je continue de lui accorder toute mon attention pour éviter qu’elle ne prenne la fuite où réalise que j’avais fais tout cela uniquement parce que son compte en banque m’intéressait. Distribuant les cartes avec souplesse et précaution, je me redressais par la suite en relevant le regard vers les clients assit en face de moi, détournant la tête quelques petites secondes en sentant un regard insistant posé sur moi. La seule chose que je vis le temps de quelques secondes, ce fut une jeune femme d’une beauté … Epoustouflante et à peu de choses près, nue, qui se trouvait assise à la table à côté de la mienne. Une cascade de cheveux bruns aux reflets légèrement roux, un visage de tout évidence aux traits fins et sans fausse note et un corps … Un corps à en faire crever d’envie le pape en personne. Un corps vraiment très peu vêtu avec cette robe noir courte et outrageusement décolleté qui laissait apparaître une bonne partie de ses seins. Relevant le regard vers son visage lorsqu’elle remonta sa paire de lunettes de soleil sur ses cheveux, j’eus la sensation de recevoir un coup en plein estomac. Son regard vert éclatant, se fit rapidement ravageur, ce qui eut le don de faire apparaître un sourire entendu au coin de mes lèvres. Elle était joueuse … Les deux parties battant leur plein, je me contentais de bref regard en direction de la jeune femme qui attirait inexorablement toute mon attention, la regardant se jouer de moi comme si j’étais sa proie du soir. Ce qui, dans le fond, ne devait pas être bien loin d’être le cas à ses yeux. Je la laissais faire son petit manège sans broncher un seul instant, souriant simplement d’un air quelque peu taquin et moqueur à ses regards sauvage et plus encore lorsqu’elle cambra le dos pour mettre en avant sa poitrine. A croire qu’elle avait eut besoin de cela pour que je la remarque. Pourtant cela fonctionna à merveille puisque sans que je ne puisse m’en empêcher, je baissais le regard sur sa poitrine outrageusement tentante. Continuant la partie d’un air parfaitement imperturbable, je me figeais quelque peu en sentant le regard de la brune se poser à nouveau sur moi. Je savais qu’elle s’approchait de moi avant même d’avoir tourné la tête vers elle. Lorsque je la regardais venir, je ne pu m’empêcher de lui lancer un bref regard entendu sous sa démarche des plus ensorcelante. Elle était joueuse … Elle était une excellente joueuse ! Voyant sa langue cogner lentement contre l’intérieur de sa joue, je détournais bien vite le regard en songeant qu’elle était peut-être une trop bonne joueuse pour moi. Chose que j’acceptais sans broncher ? Plutôt crever ! Laissant par la suite les clients prendre place autour de la table pour une nouvelle partie, je ne fus pas surpris de la voir rester parmi nous en me lançant un bref regard des plus sauvages. Sans me départir de mon sourire franc que j’adressais principalement aux femmes présentes autour de la table, je lui lançais de brefs regards plus mesurés, plus énigmatiques et taquins, préférant ne pas lui montrer le pouvoir qu’elle avait sur moi depuis que nos regards s’étaient croisés. Je lui lançais tout de même parfois des regards plus entendus et un tantinet sauvage et remplis de promesses. Sans doute avait-elle l’habitude de chauffer des hommes pour par la suite prendre la fuite. Mais là elle avait mal choisie sa cible si c’était ce qu’elle comptait faire avec moi. Au moment où je me tournais vers elle pour continuer le jeu, mon regard fut attiré par sa main qui déplaçait lentement mes surement sa robe bien trop décolletée, pour libérer un sein. Sein au galbe parfait et excitant au plus haut point. Du coin de l’œil, je la vis se tourner légèrement pour relever sa robe sur ses cuisses, mon regard descendant brièvement sur son string outrageusement excitant et affriolant. Souriant en coin sans lui cacher combien elle était en train de me faire perdre la tête, je fis volontairement passer ma langue au coin de mes lèvres, la faisant entrer et sortir avec lenteur sans la regarder, faisant passer ce geste comme anodin alors qu’il lui était bel et bien destiné. Taquinerie pour taquinerie … Continuant d’animer la partie sans oublier de m’occuper de chacun des clients présents autour de la table, je suivais son petit manège du coin de l’œil en souriant en coin, mon regard rapidement attiré par la poitrine qu’elle découvrit totalement en penchant la tête en arrière. Même si je mourrais d’envie de gouter à son corps, je me contins sans broncher, souriant quelque peu en la voyant se passer la langue à l’intérieur de la joue, de façon on ne peut plus équivoque. Le manège dura tout le temps de la partie et je sentis la tension sexuelle se faire des plus palpables encore, lorsque son pied se posa contre le sien pour remonter le long de ma jambe avec lenteur, faisant naitre de légers frissons en moi. La partie prenant enfin fin, je tendis les jetons vers elle en lui lançant un franc sourire de toutes mes dents, faisant disparaître deux jetons dans ma manche. Après ce qu’elle venait de me faire, je le méritais amplement ! La regardant s’éloigner après m’avoir adressé un baiser de loin, je la suivis du regard en déglutissant longuement, mon regard descendant sur ses fesses à peine dissimulées par sa robe courte donc le décolleté dans le dos, descendait bien bas sur ses reins, dévoilant une partie d’un tatouage. Petit détail tueur. Sans pouvoir m’en empêcher, je quittais bien vite ma table pour la rejoindre, passant un bras autour de ses épaules pour l’entrainer avec moi, mine de rien, filant dans un couloir que je savais inoccupé alors que la soirée battait son plein. Sans lui laisser le temps de faire ou dire quoi que ce soit, je la plaquais contre un mur, face à celui-ci, plaquant mon corps contre le sien sans attendre. Elle pouvait bien dire non ou m’arrêter quand elle le voulait. C’étais certes on ne peut plus précipité, je ne connaissais pas son nom, ne lui avait pas le moins du monde adressé la parole et pourtant j’étais sur le point de la prendre contre un mur dans un coin du casino, sans même me soucier de savoir qui elle était, si elle était en couple, venue seule ou non, son âge ou autre. Son bref cri au contact de mon corps pressé contre le mien, fut pour moi un feu vert. Elle était tout autant excitée que moi et ne me repousserait pas, je n’avais pas le moindre doute à ce sujet. Sentant son bassin bouger, ses fesses se frottant contre mon entre jambe, je serrais les dents sous l’afflux de l’excitation, je ne tardais pas à remonter très rapidement sa robe par-dessus ses fesses pour, par la suite, repousser son string sur le côté en ouvrant mon propre pantalon. Dans une dernière lueur de raison, je pensais au fait que n’avais pas de préservatif sur moi. Tant pis, j’allais prendre le risque de la foutre enceinte ou de chopper une maladie. Ce n’était vraiment pas dans mes habitudes et je savais cela on ne peut plus risqué et pourtant j’allais le faire quand même, parce que je ne contrôlais plus rien. Son corps était un appel que l’on ne saurait ignorer. Glissant rapidement en elle, je me figeais quelque peu à son puissant cri de plaisir, posant une main sur sa bouche pour la faire taire en songeant que je ne voulais pas perdre mon boulot pour un tel écart. Enfouissant son visage dans ses cheveux pour inspirer longuement son odeur envoutante et étouffer mes propres soupirs et gémissements de plaisir, je bougeais le bassin avec rapidité et force, sans attendre, nous menant avec une rapidité fulgurante, jusqu’à un plaisir sans nom. Je perdais totalement la tête en continuant sans la relâcher un seul instant, l’une de mes mains empoignant sa hanche avec violence, la sienne se posant alors sur ma cuisse pour empoigner mon pantalon comme en réponse à un plaisir trop puissant et dévastateur. Son cri étouffé par ma main, je la sentis la mordre avec violence sans que la douleur ne me dérange véritablement, resserrant encore l’emprise de mes mains sans cesser de glisser en elle pour jouir à mon tour en lâchant un fort gémissement étouffé dans ses cheveux. Le souffle court et précipité et incapable de revenir aussi facilement que cela d’un tel plaisir, je ralentissais peu à peu mes mouvements en relâchant faiblement l’emprise de mes mains sur sa hanche et sa bouche. Retirant lentement mes mains, je les glissais sur sa taille avec lenteur, profitant encore quelques secondes de ce corps divin qui m’avait appartenu quelques petites minutes à peine. « Putain de…Merde… » Souriant en coin sans faire le moindre commentaire bien que frissonnant sous sa voix et son accent des plus excitants, je me retirais avec lenteur avant de remettre rapidement de l’ordre dans ma tenue, m’attaquant à la sienne pour replacer son string et sa robe comme si de rien n’était. Je venais de la prendre contre un mur sans même la connaître mais j’allais devoir faire mine de rien. « Enchanté d'avoir fait ta connaissance. » Soufflais-je d’une voix encore rauque et caressante, en claquant fortement l’une de ses fesses et me reculant de plusieurs pas en lui lançant un regard brillant en me mordillant la lèvre sans la quitter du regard. « Moi de même… » Me détournant d’elle après un dernier regard, je disparus bien vite par la porte que nous avions emprunté pour arriver jusque là. Filant sans attendre à ma table, je la vis sortir à son tour, souriant en coin en regardant son visage. J’y étais allé sans doute un peu trop fort sur sa bouche, comme en témoignaient les marques encore présentes et bien distinctes. Difficile de ne pas voir qu’il s’agissait d’une main. Souriant franchement, on ne peut plus ravi d’avoir fait autant d’impression, je levais une main vers mon propre visage pour lui faire comprendre de regarder la sien. La voyant poser une main sur sa joue sans trop comprendre, je ne pu m’empêcher de rire faiblement en désignant ma propre bouche, sa main se portant alors sur ses lèvres. Souriant en coin à son clin d’œil, je la suivis du regard lorsqu’elle s’éloigna, me tournant bien vite vers la table que j’animais, pour démarrer une nouvelle partie sans attendre. Quelques courtes minutes plus tard, je la regardais s’approcher de moi pour glisser un mot dans la poche de mon pantalon l’air de rien. Ce ne fut que de longues minutes plus tard, quand la partie battait son plein, que je pris le mot pour le lire, souriant franchement en coin en me mordillant la lèvre à l’idée de la revoir. "Très bon coup… Le meilleur… A très bientôt… Zeppelin."

« When I became uncle »


« Rassure moi, t’es majeure ? » « Si c’était pas le cas, je ne serais pas là. » « C’est aussi ce que je me disais. Je demandais juste pour apaiser ma conscience. » Soufflais-je doucement en ouvrant rapidement mon pantalon en passant rapidement un préservatif, que j’avais pris soin de glisser dans la poche de mon pantalon d’uniforme cette fois, avant de me baisser légèrement pour empoigner ses cuisses et la plaquer fermement contre le mur, la soulevant contre mon corps pour la laisser enrouler ses jambes autour de sa taille. Glissant bien vite en elle avec violence, incapable de prendre le temps de lui faire l’amour convenablement. C’était la quatrième fois en l’espace de trois mois que Zeppelin, venait à ma table au casino pour me chauffer comme jamais on ne me l’avait fait, sachant pertinemment que j’allais rapidement l’entrainer dans le couloir pour la prendre encore et toujours contre le mur. Pour couvrir ses cris, je posais une nouvelle fois ma main sur sa bouche en bougeant franchement le bassin et enfouissant mon visage dans son cou pour la mordre violemment sans pouvoir m’en empêcher en gémissant contre sa peau. Le plaisir nous submergeant rapidement à quelques petites secondes d’intervalles, je gémissais longuement en restant immobile un court instant avant de relâcher son cou puis sa bouche, la relâchant lentement pour qu’elle se relève, remettant rapidement de l’ordre dans ma tenue en lui lançant un bref regard tandis qu’elle en faisait de même. Allant pour quitter les lieux, je me stoppais en court de route pour revenir sur mes pas, sortant deux jetons de ma poche en les lui tendant l’air de rien. « Tu me pais en jeton ? Super ça servira pour les capotes a venir... J'espère que t’as de la ressource.... Car là ça en fait des capotes! » Riant franchement presque malgré moi, on ne peut plus amusé par sa répartie, je lui lançais un regard moqueur en m’approchant d’elle d’une démarche féline sans la quitter du regard. Me collant lentement à elle, je la fis reculer avec lenteur jusqu’à ce qu’elle soit adossé au mur, son souffle caressant lentement mon visage. Mon regard glissant sur ses lèvres, je réalisais qu’en quatre fois que je lui faisais l’amour de façon sauvage et débridée, jamais je ne l’avais embrassé. Une chose que je trouvais bien étrange, sans compter que ses lèvres étaient un véritable appel au baiser. Mais le moment était assez mal choisi pour l’embrasser cash comme ça, sans raison particulière. « Ces jetons t’appartiennent. Je ne te pais pas, je te les rends. Fais en ce que tu veux … » Soufflais-je doucement en glissant ma main sous sa robe pour mettre les jetons dans son string l’air de rien. « Je les aurais bien mis dans ton soutif … Mais t’en porte pas … » Ajoutais-je d’une voix douce et caressante en retirant ma main avec lenteur, prenant bien soin de frôler lentement sa cuisse du bout de mes doigts avant de me détacher d’elle pour filer rapidement en lui lançant un regard narquois. « Ah ben t’es là Carter ! Je te cherche depuis dix minutes ! » Me figeant franchement à l’idée que cela puisse me porter préjudice, je m’arrêtais pour me tourner vers l’un de mes collègues. « Ta sœur est en train d’acc… » Sans attendre la fin de ses paroles, je détalais rapidement, poussant quelques personnes au passage tout en fonçant à vivre allure en direction de la sortie. Sortant rapidement, dehors, je ne tardais pas à monter à bord de ma voiture pour filer rapidement en direction de l’hôpital.
« Poussez madame ! Allez poussez ! Plus fort allez ! » « Mais c’est ce que je fais espèce de connard ! » « Tu sais Carlie ... Je doute que le bébé arrive plus vite parce que tu insultes le sage femme. » « Ta gueule toi ! Tu as l’impression que j’ai envie de rire là ? Donne moi ta main il faut que je morde quelque chose et vite ! » Ouvrant grand les yeux de surprise et de panique, je rangeais bien vite mes mains dans mon dos par peur de ce qu’elle pourrait leur faire. Ma main gauche était déjà suffisamment mordue et marquée par Zeppelin qui ne se privait pas pour la mordre au moment où elle jouissait. Ce que je ne pouvais pas lui reprocher puisque je m’acharnais moi-même sur son cou sans me priver le moins du monde, la laissant à chaque fois avec une très belle marque de morsure. « Poussez madame ! Poussez vous y êtes presque ! » Fronçant les sourcils en regardant ma sœur qui hurlait de toutes ses forces à en devenir rouge sous l’afflux de la douleur et des efforts, j’attrapais sa main pour qu’elle sert la mienne, grimaçant rapidement de douleur en sentant sa poigne plus qu’impressionnante. Entendant enfin des pleurs de bébé, je soupirais de soulagement en tournant le regard vers le sage femme qui portait l’enfant à bout de bras. Ecarquillant les yeux, je ne pu m’empêcher de détourner la tête en plissant le nez, songeant que ce n’était vraiment pas un endroit pour moi. Un bébé c’était sans doute beau … Mais pas à peine sorti du ventre de sa mère. Certes cette place que je tenais à cet instant là, aurait du revenir au père de l’enfant, le petit ami de ma sœur donc. Mais leur histoire avait prit fin un mois plus tôt et la seule chose qu’avait trouvé ma sœur à me dire, c’était qu’il avait finalement préféré fuir devant cette paternité qu’il n’était, contre toute attente, pas près à assumer. Ma sœur se retrouvait donc seule à élever son enfant et moi … J’étais oncle. Avais-je une tête à être tonton ? Bordel non ! Et pourtant …

« When I make love with her »


« Je sais pas toi mais moi j’en ai marre de ce mur … » Soufflais-je doucement en regardant Zeppelin, occupée à remettre de l’ordre dans sa tenue alors que je venais de la prendre, encore une fois, contre le mur du casino. Sans attendre de réponse de sa part, j’attrapais son téléphone portable pour m’appeler avec, enregistrant ensuite mon numéro dans son répertoire avant de le lui rendre. « Une rue, une chambre d’hôtel, chez toi, chez moi … Bref peu importe … Un sms … » Dis-je d’une voix entendue en me collant à elle avec lenteur sans la quitter du regard, mon souffle caressant lentement son visage. « Du sexe sans attache, pas de sentiment, juste du cul sur commande. Un texto et on se retrouve où tu veux quand tu veux. » Ajoutais-je d’une voix douce et caressante en me penchant pour passer la pointe de ma langue sur mes lèvres, incapable de résister plus longtemps à cet appel, sans pour autant l’embrasser. Depuis six mois que nous couchions de temps à autre ensemble dans ce foutu couloir, je n’avais toujours pas trouvé le culot de l’embrasser. Ce qui, en soit, était terriblement con puisque j’avais le culot de lui faire l’amour comme un sauvage mais pas de l’embrasser. Pourquoi ? Sans doute parce que la situation ne s’y était pas prêté et que je ne savais jamais si cette fois ci serait la dernière ou non. Nous n’étions jusqu’alors, strictement rien l’un pour l’autre. Et je venais à l’instant même, clairement de lui demander de devenir une sorte de plan cul pour moi. Sentant ses mains se poser sur mes cuisses pour remonter avec lenteur sur mes fesses, je la laissais faire en frissonnant quelque peu et sans la quitter du regard un seul instant. Ses dents se refermant sur mes lèvres, je laissais échapper un bref gémissement, frissonnant toujours sous ses mains qui remontaient avec lenteur le long de mon corps pour aller se loger sur ma nuque. « Où tu veux, quand tu veux, mes cuisses te seront toujours ouvertes ! Du sexe sans attache, pas de sentiments, juste du cul et simplement du cul pour assouvir nos envies à l'un et à l'autre ! Jour nuit, 24/24h 7/7J je suis totalement pour ! On est jeunes ! Profitons-en. »Souriant en coin en récupérant lentement ma langue, je fis mine de me détacher d’elle en reculant légèrement. « Hm hm parfait … Je crois qu’on est fait pour s’entendre ! » Soufflais-je doucement en glissant une main sous son menton pour maintenir son visage en place, plaquant mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser franchement, penchant légèrement le visage pour glisser rapidement ma langue dans sa bouche. Un baiser qui dura un long moment et me laissa sans le souffle, sans pour autant que je ne retombe finalement sur terre et lui adresse un sourire ironique en disparaissant rapidement pour la laisser seule dans ce couloir comme à chaque fois.

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‘’Attend moi devant le casino, je sors dans quelques minutes.’’ Un sms, simple, court, bref, destiné à Zeppelin que je venais de voir sortir du casino alors que nous nous étions ‘vu’ dans le couloir inoccupé, pour la énième fois. Abandonnant rapidement ma table après la partie, je filais rapidement pour me changer dans les vestiaires. Je pris une longue douche en prenant soin de bien laver mes cheveux comme toujours pour faire partir tout le gel. Après quoi, je me séchais rapidement pour m’habiller. Un pantalon noir un tant soit peu près du corps et d’une matière brillante, un tee shirt noir très long et un poil transparent, enfilés, je replaçais ensuite mes chaines autour de mon cou, ma paire de bottes et on trench blanc à capuche, après avoir foutu une tonne de lac dans mes cheveux pour les ramener en l’air comme il se doit. Quittant le vestiaire, j’enfilais ma paire de lunettes en saluant quelques personnes, arrivant dehors en mettant mes gants. Apercevant Zeppelin, je m’approchais d’elle, haussant un sourcil sous son regard de toute évidence totalement choqué. Finissant d’enfiler mon gant sans la quitter du regard, j’eus un léger rire en la voyant si stupéfaite. « Allô ? On y va ? » Demandais-je d’une voix ironique en la regardant toujours aussi choquée et figée sur place. La voyant retirer ses lunettes comme si elle n’en croyait pas ses yeux, je ne pu m’empêcher de lever les yeux au ciel avant de me figer quelque peu en la voyant se mettre à me tourner autour en sifflant de façon audible tout en me tâtonnant avec lenteur. « Attend encore un peu avant de tâter la marchandise. » Soufflais-je doucement en souriant en coin, quelque peu moqueur. Croisant mes bras sur mon torse lorsqu’elle s’arrêta devant moi pour me regarder longuement en posant ses mains sur ses hanches, j’eus un léger sourire en coin en penchant légèrement le visage de côté pour la regarder. « Bordel où est mon petit croupier là ? Nom d'un chien, c'est le choc... ça fait.... Garçon... ténébreux... Beau gosse qui cherche de la femelle... C'est bon mes cuisses sont là ! On y va ou on papote shooping? » Riant doucement en laissant retomber mes bras le long de mon corps, je m’approchais lentement d’elle pour coller mon corps contre le sien. « Ca fait garçon ténébreux seulement ? Ou ça l’est clairement ? » Demandais-je d’une voix caressante en retirant mes lunettes avec lenteur et sensualité, mon regard bleu se plongeant dans le sien avec franchise. Sursautant quelque peu lorsque sa réaction se fit avec force et franchise, je lâchais un bref rire en refermant mes bras autour de sa taille alors qu’elle venait littéralement me sauter dessus pour plaquer ses lèvres sur les miennes. Frémissant longuement à ce baiser des plus sauvages, ses dents s’attaquant sans gêne à mes lèvres, je lâchais un bref gémissement sans cesser de lui répondre. « Faut qu’on baise ! » Riant doucement, je claquais l’une de ses fesses avant de me reculer pour faire demi tour et la plaquer contre moi d’un bras autour de sa taille, l’entrainant d’un pas long et rapide. « C’est ton jour de chance, j’habite pas loin ! » De trop longues minutes plus tard, la porte de mon appartement se refermait à peine derrière nous que nous nous embrassions comme jamais, nos fringues volant dans le loft sans que nous ne nous en soucions plus que cela.

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« Wow wow OW mais qu’est-ce que tu fous là ? Non non non je suis pas d’accord du tout là oh ! J’adore ma nièce mais de là à la garder non non mais non ! Trouve toi un autre pigeon ! » « Allez s’il te plait fais le pour moi quoi ! Je suis ta sœur chérie hein ? Juste une petite heure promis ! Ou deux … » « Mais merde j’avais un truc de prévu ! » « Ah oui et quoi ? » « Euh … Un truc dont j’ai pas envie de te parler. Mais c’est un truc … Putain d’important ! Limite … Non c’est pas limite. C’est vital ! Si j’y vais pas … Je vais … Exploser. Littéralement péter un plomb et … » « Tu te tape une fille ! » « Quoi ? Mais … Non mais pas du tout qu’est-ce qui te faire dire ça ? T’es tarée toi. Tu sais très bien que je suis pas du genre à avoir de relation fixe ou … » « Ouais c’est ça … Je reviens dans deux heures ! Et on en reparlera … » Regardant la porte se refermer sur elle, je me figeais franchement en lâchant un bref gémissement de dépit. Entendant des bruits de gazouillis, je baissais le regard sur Anastasia, ma très chère nièce âgée de sept petits mois à peine. Soupirant doucement, j’attrapais le cosy pour l’embarquer sur le lit, le posant dessus en me plaçant devant pour la regarder. « Qu’est-ce que je suis censé faire de toi ? Te faire dormir ? Manger ? Regarder la télé ? Rhââ j’ai jamais joué aux poupées moi. Je vois pas ce que je dois faire là maintenant tout de suite. Et si tu étais capable de parler ça m’arrangerais bien tu vois ! » Soupirant à nouveau, je me redressais tranquillement pour m’asseoir sur le bord de mon lit en récupérant mon téléphone portable pour envoyer un sms à Zeppelin. ‘’Empêchement de dernière minute. Ne viens pas ce soir. Je viendrais quand je pourrais si t’es toujours ok.’’ Le temps d’avoir un réponse de sa part, j’attrapais ma nièce pour la poser sur mon lit, après en avoir retiré la couette, lui installant toute une barrière de coussins et de couvertures pour m’assurer qu’elle n’allait pas rouler et tomber du lit. Mon téléphone vibrant alors que j’étais plongé dans cette tâche, je m’arrêtais en cours de route pour lire la réponse de Zeppelin.’’ Putain... je me suis fait putain de belle, je me suis EPILEE je me suis coiffée, j'ai mis des dessous neufs, super cher, super sexy comme tu les aimes, j'ai même acheté du champagne pour boire un coup entre deux baises...
Ta intérêt de venir après... Et de te faire pardonner de me faire attendre... sur ce... Je vais me matter un porno pour me mettre en condition ... ! Bisous ... sur ta queue!’’ Riant doucement presque malgré moi, je lui répondis un simple ‘’Comment résister à tant d’efforts de ta part ? Je viens ! Je ne sais pas à quelle heure mais je viens. Ne laisse pas le champagne se réchauffer ni ton corps refroidir.’’ M’occupant par la suite pleinement de ma nièce, je tentais tant bien que mal de ne pas trop penser aux moments à venir avec Zeppelin. Zeppelin qui était dans ma vie depuis presque un an et qui était donc mon plan cul depuis six mois environ. L’avantage de cette relation … C’était que nous étions totalement sans attache, nous gardions chacun notre liberté de notre côté en ayant la possibilité de voir n’importe qui d’autre à côté puisque nous n’étions nullement en couple. Même si jamais je n’irais jamais reconnaître que depuis la première fois que je l’avais prise dans un coin du casino, il n’y avait qu’elle et encore qu’elle. De son côté … Au vu de son appétit sexuel et de son comportement des plus aguicheurs, je ne doutais pas que je n’étais pas le seul et loin de là même. Mais je faisais avec puisque le but de notre relation, c’était justement de ne pas avoir la moindre jalousie. Nous ne nous appartenions d’aucune façon. Et à vrai dire nous ignorions tout ou presque, l’un de l’autre, ne sachant vraiment que le strict minimum ce qui, à mes yeux, était bien assez. Pas de blabla inutile, de dispute de couple, de jalousie ou autre. Juste du sexe à l’état pur et nous y trouvions de toute évidence, tous les deux notre compte. Un bruit de clés dans la serrure, me fit sursauter légèrement. Me redressant quelque peu en regardant autour de moi sans rien comprendre, je regardais ma sœur s’approcher du lit pour récupérer sa fille. « Oooh le tonton qui dormait avec la nièce si c’est pas trop choux. » Regardant l’heure, je plissais le nez en me redressant rapidement, allant m’enfermer dans la salle de bains sans attendre pour me recoiffer et remettre de l’ordre dans ma tenue. Lorsque je quittais la pièce et passais devant ma sœur pour aller enfiler une veste et ma paire de Rangers, j’ignorais totalement le regard entendu de ma sœur qui prépara sa fille et la replaça dans son cosy pour sortir en même temps que moi du loft. « Une fille ! Mon frère voit une fille ! Elle s’appelle comment ? C’est qui ? Elle est belle ? Elle fait quoi de sa vie ? » « Mais tais toi ! » Marmonnais-je alors que nous nous trouvions dans l’ascenseur, callant mon épaule et ma tête contre la paroi de l’ascenseur en fermant les yeux. De longues minutes plus tard, j’arrivais enfin devant chez Zeppelin, attendant qu’elle m’ouvre le portail électrique, ce qu’elle fit sans perdre de temps. Sans me faire attendre une minute de plus, j’entrais tranquillement dans la villa, filant en direction de sa chambre dont je connaissais le chemin par cœur pour y être souvent venu en quelques mois. Arrivé dans l’encadrement de la porte, j’enfouissais mes mains dans les poches de mon jean pour la contempler un bref instant en soupirant doucement, devant tant de perfection. Posant mon épaule contre le chambranle, je la détaillais longuement du regard en croisant le sien, souriant en coin en la voyant s’amuser à lécher sa cuillère pleine de glace, sans me quitter du regard, pour me provoquer un tant soit peu. Son épaisse chevelure brune rousse relâchée sur ses épaules, une nuisette bleue nuit, un soutien-gorge push up et des porte jarretelles. Ne me restais plus qu’à découvrir son string que j’imaginais à merveille. Sans la quitter du regard, je m’approchais d’elle avec lenteur, abandonnant veste et chaussures avant de la rejoindre sur le lit en me glissant entre ses jambes sans attendre, restant à quatre pattes au dessus d’elle en m’approchant avec lenteur pour attraper la glace sur sa cuillère, m’approchant ensuite plus encore pour presser mes lèvres sur les siennes, glissant ma langue dans sa bouche pour lui donner la glace, l’embrassant ensuite franchement en attrapant son pot de glace pour le reposer sur la table de nuit, où elle avait de très fortes chances de fondre au vu de ce que je prévoyais pour les heures à venir.

*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*.*

« Cinq points si tu l’embrasses et dix si tu lui fous une main au cul ! » Faisant claquer une bulle de mon chewing-gum, je portais rapidement mon verre à mes lèvres pour le boire cul sec, avant de me lever rapidement en me tournant vers mes amis en leur lançant un regard ironique. « Je commence les mecs. Admirez le travail … » La seconde d’après, je filais rapidement sur la piste de danse, me mêlant parmi les danseurs avec souplesse, me faufilant sans trop de mal jusqu’à une fille visiblement seule. Cinq petites minutes plus tard, je revenais avec mes quinze points. « Vous auriez pas un défit plus difficile ? La semaine dernière j’ai embrassé la fille en couple ça vous suffit pas ? » Demandais-je d’une voix ironique en leur lançant un regard moqueur. Regardant l’un de nos amis filer à son tour, nous ne pûmes nous empêcher d’exploser littéralement de rire en le voyant se prendre une gifle monumentale. La soirée filant rapidement, je me figeais franchement en voyant alors passer Zeppelin. Zeppelin qui était à présent dans ma vie depuis deux ans. Deux ans de relation sans sentiments. Du moins … Sans sentiments avoués officiellement, ce qui ne signifiait pas qu’il n’y en ait pas. Mais plutôt mourir que d’avouer à qui que ce soit, que je m’étais laissé prendre au piège et que je mettais moi-même ma sacro sainte liberté en danger en côtoyant cette fille un poil trop parfaite à mon goût. « Oh putain matez moi le morceau ! » Suivant le regard de mon ami, je me figeais brutalement en voyant qu’il fixait Zeppelin sans ciller, de toute évidence totalement fasciné. « Hm je mettrais bien le grappin dessus pour la nuit … » Les entendant parler d’elle sans les écouter, je sentis mon cœur s’emballer férocement alors que je la regardais évoluer sur la piste de danse en se déhanchant outrageusement parmi tous les … Mâles présents autour d’elle. Réalisant que le silence était retombé depuis plusieurs minutes déjà, autour de la table où je me trouvais, je tournais un regard surpris vers mes amis, haussant les sourcils en voyant qu’il me fixait tous du regard. « Putain il est tombé amoureux … » Manquant m’étrangler, je fus incapable de les détromper, remplissant mon verre en leur lançant un bref regard. « Combien de points si je la prends dans les putains de chiottes de cette boîte ? » Ignorant leurs regards stupéfaits, je bus plusieurs gorgées de vodka en tournant à nouveau le regard vers elle. « Une fille parmi tant d’autres, on t’aurais dis 20. Mais elle … Elle vaut les 50. Et si t’y arrives on veut … Son string pour preuve. Mais t’y arriveras pas … Je sens que cette fille c’est un piège … Genre lesbienne qui hait les mecs ou j’sais pas trop quoi. » Leur lançant un regard narquois, je bus mon verre cul sac en le reposant fortement sur la table. « Merci pour les 65 points ! Baiser, main au panier et baise ! » Lâchais-je d’une voix moqueuse en m’éloignant rapidement pour la rejoindre sur la piste de danse, me collant à elle sans attendre et souriant en coin en croisant son regard. Approchant lentement mes lèvres de son oreille en glissant mes mains sur ses reins, je dansais contre elle au rythme de la musique, mon bassin collé au sien. « J’ai parié avec mes amis que je pouvais te prendre dans les chiottes de cette boite … Sois mignonne … Aide moi à gagner … » L’embrassant sans perdre une seconde, je glissais mes mains sur ses fesses pour la plaquer franchement contre moi en frissonnant longuement de désir avant de reculer avec elle jusqu’aux toilettes, refermant la porte derrière nous avant que je ne la plaque contre, avec franchise. Lorsque je la quittais sur la piste de danse de longue minute plus tard, je déposais un bref baiser sur ses lèvres en lui faisant un bref clin d’œil en rejoignant mes amis, son string en poche et 65 points en plus. Sans parler de la nuit à venir durant laquelle Zeppelin serait, encore une fois, dans mon lit.


Dernière édition par L. Carter Leetroy le Mer 27 Juil - 10:24, édité 7 fois
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Ambre C. Calloway


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✔ AGE : 24 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 16 septembre 1986
✔ CUPIDON : Mariée mais nous diront Célibataire
✔ MON BOULOT : Hôtesse au Caezar Palace
✔ MON HUMEUR : Joueuse
✔ MA CITATION : « Vous n’êtes pas exceptionnels, vous n’êtes pas un flocon de neige merveilleux et unique, vous êtes fait de la même substance organique pourrissante que tout le reste, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout, nous appartenons tous au même tas d’humus en décomposition »
© CRÉDITS : Bazzart & Tumblr
★ AVATAR : Mila Kunis
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 1976
✔ DOUBLE COMPTE : Aucun
✔ INSCRIPTION : 28/06/2011
✔ NAISSANCE : 30/04/1991

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:14
J'ai pas envie de mettre un titre '-' 2890962141 Je t'aime !
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http://oh-sydney.forumactif.org/ 


L. Carter Leetroy


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✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
✔ CUPIDON : Célibataire bien que marié par le papier
& amoureux de mon plan cul.
Compliqué hein ?
✔ MON BOULOT : Croupier.
✔ MON HUMEUR : Excellente !
✔ PORTE(S) BONHEUR : Ma soeur
& le chiffre 4
&& l'un de ses strings (a).
✔ MES SURNOMS : Carte; Loulou; Cas; Lee; Troy !
© CRÉDITS : Baylee.
★ AVATAR : Dieu. Euh Jared Leto.
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 96
✔ DOUBLE COMPTE : //
✔ INSCRIPTION : 21/07/2011
✔ NAISSANCE : 26/11/1990

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:15
Oh voui aime moi J'ai pas envie de mettre un titre '-' 2890962141
*sort*
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A. Caeline Deline


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J'ai pas envie de mettre un titre '-' 110429020636312453

✔ AGE : vingt et un ans.
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 16 aout mille neuf cent quatre vingt dix
✔ CUPIDON : Fiancée.
✔ MON BOULOT : Directrice du restaurant Bellagio
✔ MON HUMEUR : be happy.
✔ PORTE(S) BONHEUR : bracelet offert par sa mère.
✔ MES SURNOMS : Cael .
✔ MA CITATION : « Parfois dans la vie, il se forme un lien indestructible entre deux personnes et parfois vous finissez par rencontrer cette personne sur qui vous pouvez comptez quoi qu’il arrive. Il peut s’agir d’un être avec qui vous vous unirez lors d’un mariage de rêve, mais il se peut aussi que la personne sur qui vous pourrez comptez pendant toute votre vie, la seule qui vous connaisse vraiment, peut-être encore plus que vous même, soit la même personne qui est a vos côtés depuis le tout début. »
© CRÉDITS : tumblr & bazzart.
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 229
✔ DOUBLE COMPTE : Aucun
✔ INSCRIPTION : 01/07/2011
✔ NAISSANCE : 21/10/1994

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:16
    LETO *-*, franchement je l'aime de trop, surtout dans la pub Hugo Boss (a), j'en suis dingue
    Bienvenue ♥
    reservemoiunliendelamortquitue
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:20
J'ai pas envie de mettre un titre '-' 1217042266

Welcome here!!

Tu viens juste d'arriver ? Tu es un peu perdu ? Suis-moi alors, je vais te donner quelques petits points de repères car je comprend parfaitement que tu sois pas totalement dans le moule du forum, c'est logique. Tout viendra à point à qui saura attendre.

Commençons par les liens pouvant te servir avant ta validation car bien sur, tu es un membre à part entière et tu as le droit de vivre sur le forum sans être validé. Voyons.

•• LE RÈGLEMENT - pour le mot de passe.
•• LES GROUPES - choisir ton groupe.
•• LE FLOOD - Tu peux oui...
•• LE PARRAINAGE - avant la validation, oui !
•• LES MÉTIERS - choisir ton métier.
•• LES AVATARS - choisir ton avatar.

Ensuite ? Après votre validation, je vais vous mener plus loin, dans les fin-fond du forum. Accrochez-vous car le voyage sera rude et par étape pour mieux faire.

•• LES AVATARS - recenser ton avatar.
•• LES MÉTIERS - recenser ton métier.
•• AVOIR UNE MAISON - demandes la...
•• AVOIR UN RANG - demandes le...
•• LES SCÉNARIOS - si besoin.
•• LES LIENS - créer ta fiche.
•• LES SUJETS - créer ta fiche.
•• LES SUJETS LIBRES - incrustes-toi.
•• LES JEUX - joues.
•• GALERIES - cherches, fouines...

Et voila, maintenant tu as tes repères pour le forum et ensuite... il ne suffira plus que de rp et attendre sagement ton scénario ou tes liens enfin comme tu veux. Tu peux envoyer des messages privés au staff sans problème et il répondra à tes questions rapidement. Sur ce... je te laisse finir ta fiche et visiter le forum en paix ainsi qu'avoir des millions et milliers de bienvenues.
Bonne chance.


Hop là, petit guide utile. Sisi!

Bienvenue donc parmi nous, je te souhaite bonne chance et bon courage pour ta fiche. Si besoin est, mpotte-nous, on adore (a) Bisous.
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L. Carter Leetroy


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J'ai pas envie de mettre un titre '-' 1123409979-2b0b916

✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
✔ CUPIDON : Célibataire bien que marié par le papier
& amoureux de mon plan cul.
Compliqué hein ?
✔ MON BOULOT : Croupier.
✔ MON HUMEUR : Excellente !
✔ PORTE(S) BONHEUR : Ma soeur
& le chiffre 4
&& l'un de ses strings (a).
✔ MES SURNOMS : Carte; Loulou; Cas; Lee; Troy !
© CRÉDITS : Baylee.
★ AVATAR : Dieu. Euh Jared Leto.
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 96
✔ DOUBLE COMPTE : //
✔ INSCRIPTION : 21/07/2011
✔ NAISSANCE : 26/11/1990

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 8:22
Merci beaucoup =D
Oui Jared c'est un Dieu vivant ♥

Et pas de souci pour le lien !!

et merci Lennon-Rose (j'adore *-*)
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Pearl B. Hartley

Take My Breath Away
I lose control and shiver deep inside

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J'ai pas envie de mettre un titre '-' 407075ND3

✔ AGE : 24 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 10 janvier 1987
✔ CUPIDON : Célibataire (ou presque)
✔ MON BOULOT : Chef de la sécurité
✔ MON HUMEUR : Bonne
✔ PORTE(S) BONHEUR : Un bracelet breloque qui appartenait à ma mère. Je ne le quitte plus depuis mes 5 ans et il tient bon le temps.
✔ MES SURNOMS : Perle, Pearly, P. mais je ne suis pas difficile car l'on me nomme aussi TIC, ZIP... ahah et le jambon mais longue histoire.
✔ MA CITATION : En fait tous les hommes sont des bêtes avant de trouver la femme parfaite au fond. Croquant alors à pleine dent la vie de célibataire en grognant de femmes en femmes… en dévorant certaines du regard pour en faire le diner dans une soupe chaude au lit pour ensuite les laisser rentrant et ne plus les revoir. Les hommes sont des bêtes et ensuite… ils rencontrent la belle… ils deviennent plus sérieux en ne grognant que sur une seule femme et ayant alors une soupe chaude dans leur lit toutes les nuits.
© CRÉDITS : Crazy Bunny
★ AVATAR : Nina Dobrev
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 9828
✔ INSCRIPTION : 28/06/2011
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 9:50
TOPINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNE
J'ai pas envie de mettre un titre '-' 936075699
A chaque fois que je vois la publicité, je pense encore à toi. C'est dingue, tu me hantes avec cette pub en plus... elle hante TF1, je te jure... un truc de malade (out)... j'arrête de raconter des conneries, promis.
Bonne chance pour ton roman Very Happy
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L. Carter Leetroy


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J'ai pas envie de mettre un titre '-' 1123409979-2b0b916

✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
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& amoureux de mon plan cul.
Compliqué hein ?
✔ MON BOULOT : Croupier.
✔ MON HUMEUR : Excellente !
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★ AVATAR : Dieu. Euh Jared Leto.
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 96
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✔ INSCRIPTION : 21/07/2011
✔ NAISSANCE : 26/11/1990

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 9:54
Lilyyyyyyyyyyyy J'ai pas envie de mettre un titre '-' 2890962141 J'ai pas envie de mettre un titre '-' 2890962141
Merci beaucoup xD

Ben c'est Jared qui nous envahit héhé et c'est pas pour me déplaire x).
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Ally M. Swayne


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J'ai pas envie de mettre un titre '-' Ovjtrc1mTCsa6dH

✔ AGE : 24 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 17 juillet 1987
✔ CUPIDON : Célibataire
✔ MON BOULOT : Chanteuse/Strip-teaseuse dans un club
✔ MON HUMEUR : Enjouée
✔ PORTE(S) BONHEUR : Le chiffre 7
✔ MES SURNOMS : Al, Ally
✔ MA CITATION : Prenez le temps de chanter, de rire, de vous amuser. Tout le monde sait bien qu'après tout la vie est souvent jolie quand on la prend du bon côté.
© CRÉDITS : Avatar : Mymz / Gif : Spirit / Signature : Tumblr
★ AVATAR : Kristen Bell
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 2307
✔ INSCRIPTION : 17/07/2011
✔ NAISSANCE : 23/12/1991

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 10:20
Bienvenuuuue
& courage pour ta fiche ♥
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L. Carter Leetroy


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J'ai pas envie de mettre un titre '-' 1123409979-2b0b916

✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
✔ CUPIDON : Célibataire bien que marié par le papier
& amoureux de mon plan cul.
Compliqué hein ?
✔ MON BOULOT : Croupier.
✔ MON HUMEUR : Excellente !
✔ PORTE(S) BONHEUR : Ma soeur
& le chiffre 4
&& l'un de ses strings (a).
✔ MES SURNOMS : Carte; Loulou; Cas; Lee; Troy !
© CRÉDITS : Baylee.
★ AVATAR : Dieu. Euh Jared Leto.
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 96
✔ DOUBLE COMPTE : //
✔ INSCRIPTION : 21/07/2011
✔ NAISSANCE : 26/11/1990

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 10:26
Merci beaucoup ! =)
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 10:29
L. Carter Leetroy a écrit:
Merci beaucoup =D
Oui Jared c'est un Dieu vivant ♥️

Et pas de souci pour le lien !!

et merci Lennon-Rose (j'adore *-*)

Je confirme Jared est J'ai pas envie de mettre un titre '-' 2890962141
Oh et merci pour p'tit compliment sur le prénom Very Happy
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Owen E. Locksley


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✔ AGE : 25 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 05.07.1986
✔ CUPIDON : Célibataire
✔ MON BOULOT : Responsable évènementiel au Caesar Palace
✔ MON HUMEUR : A ce tuer au travail
© CRÉDITS : (c)PoM
★ AVATAR : Jared Padalecki
✔ SEXE : Masculin
✔ MESSAGES : 4880
✔ INSCRIPTION : 02/07/2011
✔ NAISSANCE : 11/05/1988

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 10:56
Bienvenue et bon courage pour ta fiche sans titre Laughing
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L. Carter Leetroy


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✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
✔ CUPIDON : Célibataire bien que marié par le papier
& amoureux de mon plan cul.
Compliqué hein ?
✔ MON BOULOT : Croupier.
✔ MON HUMEUR : Excellente !
✔ PORTE(S) BONHEUR : Ma soeur
& le chiffre 4
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✔ MES SURNOMS : Carte; Loulou; Cas; Lee; Troy !
© CRÉDITS : Baylee.
★ AVATAR : Dieu. Euh Jared Leto.
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 96
✔ DOUBLE COMPTE : //
✔ INSCRIPTION : 21/07/2011
✔ NAISSANCE : 26/11/1990

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 11:00
Merci beaucoup xD
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyJeu 21 Juil - 21:08
Bienvenue! & Bon courage pour ta fiche!
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L. Carter Leetroy


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✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
✔ CUPIDON : Célibataire bien que marié par le papier
& amoureux de mon plan cul.
Compliqué hein ?
✔ MON BOULOT : Croupier.
✔ MON HUMEUR : Excellente !
✔ PORTE(S) BONHEUR : Ma soeur
& le chiffre 4
&& l'un de ses strings (a).
✔ MES SURNOMS : Carte; Loulou; Cas; Lee; Troy !
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★ AVATAR : Dieu. Euh Jared Leto.
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyVen 22 Juil - 1:09
Merci beaucoup =)
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Ambre C. Calloway


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✔ AGE : 24 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 16 septembre 1986
✔ CUPIDON : Mariée mais nous diront Célibataire
✔ MON BOULOT : Hôtesse au Caezar Palace
✔ MON HUMEUR : Joueuse
✔ MA CITATION : « Vous n’êtes pas exceptionnels, vous n’êtes pas un flocon de neige merveilleux et unique, vous êtes fait de la même substance organique pourrissante que tout le reste, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout, nous appartenons tous au même tas d’humus en décomposition »
© CRÉDITS : Bazzart & Tumblr
★ AVATAR : Mila Kunis
✔ SEXE : Féminin
✔ MESSAGES : 1976
✔ DOUBLE COMPTE : Aucun
✔ INSCRIPTION : 28/06/2011
✔ NAISSANCE : 30/04/1991

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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyVen 22 Juil - 10:54
j'adore le début J'ai pas envie de mettre un titre '-' 2890962141
vive secret story * sors *
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L. Carter Leetroy


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✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
✔ CUPIDON : Célibataire bien que marié par le papier
& amoureux de mon plan cul.
Compliqué hein ?
✔ MON BOULOT : Croupier.
✔ MON HUMEUR : Excellente !
✔ PORTE(S) BONHEUR : Ma soeur
& le chiffre 4
&& l'un de ses strings (a).
✔ MES SURNOMS : Carte; Loulou; Cas; Lee; Troy !
© CRÉDITS : Baylee.
★ AVATAR : Dieu. Euh Jared Leto.
✔ SEXE : Féminin
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✔ INSCRIPTION : 21/07/2011
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyVen 22 Juil - 11:00
Contente que tu aimes *-* si les changements que je fais te dérange n'hésite pas à me le dire x) concernant l'histoire je reprends plus ou moins ce que t'as mis dans le scénario c'est déjà ça xD.

Ouais c'est bien quand on a rien à faire x)
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Ambre C. Calloway


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✔ AGE : 24 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 16 septembre 1986
✔ CUPIDON : Mariée mais nous diront Célibataire
✔ MON BOULOT : Hôtesse au Caezar Palace
✔ MON HUMEUR : Joueuse
✔ MA CITATION : « Vous n’êtes pas exceptionnels, vous n’êtes pas un flocon de neige merveilleux et unique, vous êtes fait de la même substance organique pourrissante que tout le reste, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout, nous appartenons tous au même tas d’humus en décomposition »
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✔ SEXE : Féminin
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptyVen 22 Juil - 11:01
Tant fais pas j'approuve *-* et j'adore ta façon d'écrire Smile
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Marshall D. Hartley


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✔ AGE : 28 y.o
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 21.03.1983
✔ CUPIDON : Marié à Carlyn par Elvis.
✔ MON BOULOT : Adjoint de son père au Bellagio.
✔ MON HUMEUR : Take it easy.
✔ MES SURNOMS : Marsh ✗ Marshy ✗ Marshmallow
© CRÉDITS : (c) Avatar : Twinz Gif : Tumblr , Crazy Bunny ♥️
★ AVATAR : Jensen Ackles ♥️
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptySam 23 Juil - 1:11
Bienvenue sur le forum. ♥ J'ai pas envie de mettre un titre '-' 2473379067
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L. Carter Leetroy


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✔ AGE : 26 ans
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 04.04.1985
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✔ MES SURNOMS : Carte; Loulou; Cas; Lee; Troy !
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' EmptySam 23 Juil - 2:04
Merci Ambre *-*

Et merci Marshall Very Happy
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MessageSujet: Re: J'ai pas envie de mettre un titre '-'   J'ai pas envie de mettre un titre '-' Empty
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