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VODKA ? YUMMY PAS TROP, HEIN ?

Une soirée de congé ? J’avais toujours du mal à ne pas être au boulot ou à faire mes enquêtes un peu « dangereuse » dans ce club de striptease. Je n’en revenais pas vraiment de devoir passer par là pour découvrir qui m’a kidnappé et enlevé à deux reprises mais encore a assassiné maman. Ce soir, je n’avais pas réellement de programme. Depuis deux mois : le jour de mon deuxième enlèvement pour être précise… je ne sortais pas vraiment de chez moi pour « le plaisir », j’étais seulement en sortie pour bosser et vous savez quand les gens vous regardes du genre : C’est triste. Vous en avez tellement marre que vous vous contentez de rester seule. Il était rare qu’on puisse réussir à me faire sourire en ce moment. Aydan, mon père et Marshall ainsi que Kacey, Lennon, Emma et Serena étaient surement les seules personnes que j’acceptais de voir pour le plaisir en ce moment mais vous me direz : c’est déjà pas mal. Cela dépend du point de vue en fait. J’ai beaucoup d’autres amis et des collègues que j’affectionne mais rares sont les personnes qui peuvent me comprendre puisque rares sont les personnes qui connaissent mon histoire. Je dormais encore à 14 heures puisque je ne dormais seulement depuis 5 heures du mat. Une longue journée pour moi au Bellagio et surtout un tricheur assez chiant que j’ai dû traquer au point de me retrouver dans la piscine à 4 heures du matin suite à une bagarre un peu échafaudée sur mes talons. Mon sommeil était agité et je me réveillais à moitié apeurée suite à un cauchemar et pas le premier. Je m’étais vue enfermée dans cette pièce noir et lugubre seulement à chercher les bruits et détails pour seule occupation. Des larmes légères perlaient sur mes joues dès le réveil en laissant couler le mascara que je n’avais pas pris le temps de retirer. Il est difficile de laisser penser que tout va bien aux gens qui m’entourent surtout qu’une seule personne est certaine que rien ne va : Aydan. Mon colocataire, mon meilleure ami et bien plus dans ce qu’on appelle : le cœur mais je ne veux pas me l’admettre, je ne veux même pas y penser même s’il l’on me dit toujours… arrêtes de tourner autour du pot cela se voit dans vos regards mais on s’en fiche. Rien ne valait autant la peine que notre amitié. Enfin c’est ce que je voulais bien me laisser entendre. Sur cette touche poétique ou pas vraiment… je me levais assez au radar pour aller vers la salle de bain. Je me regardais brièvement dans la glace et retirait mes larmes et les traces noires sous mes yeux avant d’ouvrir l’armoire à pharmacie et prendre un cachet pour les migraines. Je prévoyais car ce genre de réveil était toujours mauvais pour mon petit crâne. Je tentais alors de prendre un rythme après une bonne douche chaude et un bon petit déjeuner sans oublier un bon café ? A 14 heures ? Mais ne savez-vous donc pas qu’à Vegas… la journée est la nuit et la nuit est la journée ? Enfin si l’on veut. Je prenais rapidement un jeans car oui en serviette, je n’allais pas faire grand-chose et puis je me mettais à faire de ce studio : un studio tout propre et tout beau… comme tous les jeudis donc comme à chaque fois que je suis en congé et oui, maniaque ? Ah mais totalement.

Il tournait rapidement dans les alentours de 18 heures alors que je n’étais même pas prête. J’avais promis à Serena que je la rejoindrais surement au club ou nous avions toujours l’habitude d’aller… ambiance latino et danse qui vont avec. Ce que j’adorais car il y avait bien plus de contact et d’amusement dans ce genre d’endroit que dans une simple « boite de nuit », je me regardais dans la glace de ma chambre en me mordant rapidement le bout du doigt et hésitant. Je finis par me décider et filais vers mon dressing pour en sortir une robe rouge, légèrement bustier avec des reflets noirs. Je ne pouvais pas vraiment savoir quel genre de tenue mettre pour tel ou tel endroit car les robes de soirées, c’était un peu une routine pour moi. Enfilant alors les escarpins qui allait avec enfin noir pour aller avec les reflets de la robe. Trop de rouge, tuera un jour… le rouge. Je souris doucement en emportant alors une pincette légère afin de faire une coiffure qui puisse dégager un peu mon visage. Je savais bien qu’elle ne tiendrait pas longtemps puisque j’ai pour habitude de finir par lâcher mes cheveux. Je ne savais pas vraiment ce qui se passait autour de moi en ce moment, j’étais toujours un peu en retrait niveau nouveau mais je voulais seulement m’amuser là… je savais que cela ne serait pas simple surtout de me retrouver dans le foule et la pénombre d’une salle assez connue pour la « nuit ». Me retrouver dans un endroit ou la lumière est restreinte est toujours difficile cela me rappelle tellement de mauvais instants, de mauvaises pensées et encore d’autres sentiments qui ne sont pas toujours supportables. J’arrivais rapidement à ce bar après 20 minutes de marches en croissant quelques visages connus dont des hommes bien sur qui me souriait. Je passais alors par l’entrée en tendant mon billet au videur « Bonsoir, Pearl », me disait-il. Oui, je suis réellement une habituée mais était la fille de Georges Hartley… on me connaissait un peu à Vegas même beaucoup et puis il n’est pas rare que je coince des tricheurs dans les boites donc les videurs me connaissent en général. « Hey », répondis-je avec un grand sourire comme j’en avais l’habitude. « Comment va Shelly ? Le bébé se porte bien ? », Rajoutais-je aussitôt. Sa femme qui venait régulièrement apporter un casse-croute à son mari et passait un peu de temps devant l’entrée avec lui. Elle ne pouvait pas rentrer avec ses 6 mois de grossesse. Elle était une bonne amie même si l’on se voyait assez rarement. « Elle va très bien et le bébé aussi. », répondit-il et je ne pus m’empêcher de rire… « N’oubliez pas… Pearl est un prénom magnifique pour une petite fille »… m’exclamais-je rapidement en m’étonnant à dire ça. Je n’étais pas du genre de personnes à vouloir qu’un bébé porte son prénom mais cela m’amusait de le dire pour une fois.

J’entrais alors dans la pièce centrale en retirant ce qui me servait de petit veston et le posant sur un tabouret avant d’y grimper et sourire au barman. « Salut. Comme d’habitude » disais-je et comme d’habitude était une vodka légère. Je regardais autour de moi en attend ma meilleure amie et m’impatientant. Elle ne viendrait peut-être pas cela se trouve mais on s’en fiche. C’est alors que je regardais autour de moi et cherchait les spots… oui, j’examinais la pièce quant à savoir les endroits où je ne serais pas trop dans le noir. C’est alors que le barman me tendit mon verre. « Merci », chuchotais-je légèrement en prenant le verre et buvant une gorgée. C’est alors que je tentais de me retourner sur le tabouret et regarde ce qui se passait derrière moi pour les lumières surtout que mes genoux s’entrechoquèrent avec une personne pour la surprendre et que son verre finisse dans mon décolleté. « Aie, mince… une Dolce », disais-je en riant. Ce n’était pas grave après tout et je m’en fichais mais bon… Je prenais une serviette sur le bar et commençais à m’essuyer. Je n’avais pas vraiment pris le temps de regarder qui était la personne car j’avais vraiment froid dans le décollète, là. Je riais doucement et relevais le regard pour lui sourire. « Excusez-moi, c’est de ma faute »…

Une boite. Je veux aller en boite. Voilà. C’st décidé, je vais en boite ! Enfin d’abord, je me fais un moment détente. Avec le barman. Vous savez celui que je voulais mettre dans mon lit. Il en a mis du temps. Ma chambre a un jacuzzi. Je compte lui montrer des particularités de moi.. Il entre dedans, nu comme un verre, je ris. Il est vraiment pas mal ce type. Je souris. Je m’installe à mon tour face à lui et mes jambes le frôlent. « Alors dis-moi tout. Pourquoi t’as attendu tout ce temps ? » Je suis cureuse. Je sais. Mais j’ai vraiment envie de savoir quelles étaient ses freins après tout, je ne suis pas quelqu’un d’inabordable ou peu sociable. « Jai cru que tu étais prise.. » Là, j’éclate de rire. Moi ? Prise. Bon certes il m’arrive de jouer les « petites amies » de Red. Mais il a bien des poufs qui lui servent de ça alors parfois juste par envie de le faire tourner en bourrique je l’envoie paitre.. Quand ce n’est l’inverse. « Heu et avec qui ? », la réponse se fait pas attendre.. « Le big boss non ?» Là, je ris moins mais je me force à éclater de rire. « Pas du tout ! »La suite on la connait tous, on s’est amusés à faire des bulles ! Enfin, on dit aussi enfiler des perles parfois.. Vous suivez toujours ? Je le raccompagne à la porte et souris adossé dans l’embrassure de celle-ci, en serviette. « On se revoit toute à l’heure ou pas ? Là je vais m’occuper de deux trois clients.. » Il hoche la tête, m’embrasse et s’en va. Je caresse mes lèvres et souris. Je le regarde s’éloigner, ou plutôt ses jolies petites fesses. Ok, elles ne valent pas celles de Red mais elles valent le coup ! Je reviens dans ma chambre et m’étale de tout on long sur le canapé. Je reçois un texto du loup tiens.. « T’es habillée comment ? » Je souris.. J’ai envie d’être une saleté.. « Un gros pull et une tenue de ski ».. Oui je sais, je suis vilaine.. Mais il aurait du être là.. Alors pas question que je lui fasse plaisir ! Je me prépare, met ma plus belle robe violette et vais accueillir David. Je ne jure que par lui et il ne jure que par moi. Non on ne fait rien ensemble - même si ça me dérangerait pas – mais il m’adore parce que je lui fais toujours un séjour de rêve ! Il m’attend le sourire aux lèvres. « Hey ! Alors comment va mon client préféré que j’ai laissé il ya quelques minutes ? Une envie ? Une balade peut être ? Un restaurant pour ce soir ? » David a un sens de la répartie merveilleuse, un beau sourire et une galanterie peu vue. Un beau jeune homme qui sait y faire. Et pourtant, il se fait avoir par les femmes qui ne veulent que son argent. Quel dommage n’est il pas ? Je m’approche de son oreille et murmure « Allez, un petit tour au spa ça vous dit ? » J’ai envie qu’il se fasse dorloter, après tut il vient de jouer dix milles, autant que moi je le remercie de remplir mon compte en banque.. Mais non je ne suis pas vénale ! Ce fut un plaisir et la détente fut exquise. Oui, parce qu’il insista pour que je me fasse « soignée » aussi. Ensuite je le quittais et allais coir mon charmant barman qui se voyait continuer à cause d’un congé maladie.. Tant pis, la boite serait pour moi toute seule.. Je rentrais chez moi et me préparais vite, une douche fut de rigueur et un ensemble rouge noir aussi. Une fois ceci fait je me lançais dans mes recherches de clés. Je les retrouvais sous mon lit.. Accroupie le cul en l’air je repris mes clés et m’en allais. Le videur me sourit et me fit entrer. Enfin dans l’antre de la danse. Danse latine. J’adore ! Je m’installe puis vais vers le bar avec mon verre quand je rencontre..La robe sublime d’une jeune femme.. Je la reconnais tout de suite, la fille du PDG du Bellagio.. « Je suis vraiment désolée moi-même je n’ai pas fait attention.. Au pire je propose une sortie shopping un de ces quatre.. La mienne est fichue aussi ! » Je souris et m’assieds nettoyant la mienne qui a pris aussi. « Ash et toi ? » dis je finalement même si je savais qui c’était..

Je n’en revenais pas de tâcher ma robe qui était nouvelle enfin je l’avais achetée rapidement dans la boutique de Kacey et surtout pour être sa première cliente mais pas encore eue le temps de la poster au fond, je m’en fichais pour de l’alcool car cela se nettoyait, non ? Un petit tour au pressing ou bien le nettoyage à sec et plus rien. Je souris doucement en tentant d’essuyer tout en l’écoutant. Je m’en fichais du prix que j’allais payer pour récupérer la robe, vraiment c’était moindre et pas important du tout à mes yeux. Je ris légèrement en voyant qu’on avait tous les yeux tâcher nos robes. « Nous sommes donc toutes les deux coupables. C’est d’accord pour une sortie shopping… j’aime le shopping, j’en mangerais au petit déjeuner si c’était comestible d’ailleurs mais je veux bien proposer aussi un petit tour au nettoyage à sec. J’en connais qui fait des miracles » Je m’en voulais terriblement alors qu’elle se présentait et je souris en croisant son regard. J’en connaissais effectivement des excellents car il était rare que je ne fasse pas des tâches durant le boulot parfois de sang quand je me blessais entre deux bagarres mais encore beaucoup d’autres comme la tenue que je portais le jour de mon enlèvement qui est surement passée 20 fois en machines et 6 fois au pressing rien que pour en oublier les traces. Je ne voulais pas du tout me rappeler de ce moment, je voulais l’oublier et l’envoyer au fond de sa tombe tout comme le crétin qui m’a fait ça. Le seul point positif était surement Aydan… quand il m’a pris dans ses bras, j’avais tout oublié ce jour-là et c’était magique. Je m’en souviens encore de la sensation de sécurité que j’avais ressentie et tout ce que j’avais aussi ressenti dans le déni comme ce baiser échangé sous la surprise du moment. Je m’en souviendrais toujours mais passons car je m’écarte un peu beaucoup du sujet, là. De mémoire, je ne me souvenais pas avoir déjà croisée cette jeune femme mais ses longs cheveux soyeux me donnait presque envie d’avoir les même, ils avaient un truc, un punch… une vie que les miens n’avaient pas vraiment mais je les traumatisais un peu avec mes lissages juste par ce que je n’aime pas toujours qu’ils soient ondulés enfin non, j’aime qu’ils soient différents : parfois. Je fronçais doucement le nez en la regardant. « Enchantée de faire ta connaissance même si les circonstances sont classiques après tout, le coup habituel. Pearl, Pearl Hartley », je souris doucement et le regardais en riant alors que j’épongeais toujours. Oui, je parlais beaucoup en zappant presque ce qui était important. Je n’avais pas vraiment l’habitude de parler comme ça aux inconnus depuis toujours… j’avais cette chasse gardée, ce côté timide et réservée malgré tout. J’étais une petite timide, j’avais ma petite distance et pourtant je ne l’étais pas vraiment une fois que je me sentais à l’aise. « On doit sentir bon l’alcool, on est fichu pour être cataloguée d’alcoolique. », disais-je sur le ton de l’humour. Je ne voulais pas parler trop vite car si elle était aux alcooliques anonymes ou du genre… je passerais pour une méchante qui remonte des vilains souvenirs et ce n’était point moi, ça. Je me contentais de faire signe au barman rapidement et jeter un coup d’œil furtif vers sa robe. Je me disais qu’elles n’étaient pas fichue au fond, elle sentirait un peu l’alcool et plaquerait surement pendant quelques temps mais elles finiront par redevenir comme neuve ou portable assez rapidement. Je n’en doutais point à vrai dire. Je voulais me dire que je retrouverais ma Chanel en bonne état. Je ris légèrement avant de lui rajouter « Il ne faut jamais dire jamais, elles survivront et ne pourront jamais mourir à cause d’un verre d’alcoolique. Cela ne tuera jamais personne enfin si peut-être mais cela ne tuera jamais une robe en tout cas ». C’était possible de tuer une robe, je ne pouvais pas dire le contraire à vrai dire. C’était même totalement possible mais là, elles n’étaient point déchirées, elles allaient bien après tout. Je secouais rapidement la tête en me demandant un peu pour quoi j’allais passer. La folle de service ? Ça y est, je dois être cataloguée d’alcoolique et elle doit me penser bourrée. Je n’en revenais pas de la situation et je n’avais même pas calculée qu’elle me « connaissait » puisque pour moi, elle se lançait dans l’inconnu en me demandant mon prénom. « Excusez-moi. Je dois paraitre complétement folle ou alcoolique enfin je ne sais pas mais je tente simplement de paraitre moi-même. », disais-je sans me rencontre que je disais que j’étais moi-même folle ou alcoolique et ben voilà. Pearl et ses 1001 maladresses par la parole. Je riais en me moquant de moi-même sur ce coup et levant les yeux. « Je dois vraiment mais vraiment passer pour la folle », je me marrais et recommandait deux nouveaux verres au barman en souriant. « La même chose, merci », il me sourit et commençais donc à préparer les verres avant de les poser sur le bar. Je me sentais presque obligée de lui repayer son verre et puis on s’en fiche… j’avais les moyens pour. L’argent de papa, mon salaire et j’en passe. Au fond, je ne pouvais pas me plaindre.

« C’est pour moi », rajoutais-je en lui souriant afin de dire que je payais ce verre. Je ne voulais surtout pas paraitre pour la radine qui renversait le verre et restait juste là sans broncher, non. Je voulais être Pearl donc la fille généreuse qui fait tout pour se faire pardonner et aider son prochain. Elle n’avait pas l’air d’avoir besoin de mon aide mais je voulais le faire, c’est tout. Je souris doucement en la regardant attentivement et me rendant compte qu’on plaquait vraiment. On ne pourrait pas réellement profiter de la boite de nuit dans nos robes ou alors les soulards en tomberont à la renverse.