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QUAND PEARLY FAIT PLOUF CA MOUILLE

Levée à l’aurore. J’aimais bien me lever tôt et enfiler un short, un débardeur et mes baskets pour aller faire mon petit footing matinal. Ce matin, c’est exactement ce que j’avais fait. Quittant alors la résidence et le lit pour partir en direction du casino à pied enfin en trottinant plus vite, j’arpentais Las Vegas. Je rencontrais d’autres joggeur en route, tous en tenue et surtout avec la petite bouteille d’eau. Une fois arrivée à l’hôtel, je savais que j’avais une tenue dans un coin et une chambre pour prendre ma douche rapidement mais je courrais avec des choses dans la tête en pensant à diverses tâches que j’avais à faire aujourd’hui comme coincer la baleine de Lennon qui dirons-nous : abuses sur le comptage de cartes. Je n’avais pas une réelle raison de le coincer car c’est légale malheureusement mais cela couterait gros au casino donc à papa. Je réfléchissais à la meilleure façon de l’épingler. Je devrais bien trouver après tout, non ? Une petite idée, la moindre erreur de sa part ou même simplement le faire quitter l’hôtel ou arrêter de jouer. Des stripteases ? Gogo danseuse ? Tous les moyens étaient bons pour que le casino ne perde pas. Je ne devais pas laisser faire ça. Je respirais en continuant ma marche parmi les rues de Las Vegas. J’étais à fond dans ma marche en pensant un peu à ce que je faisais dans ce club de striptease les soirs et c’était même gênant d’y penser. Cela me hantait même un petit peu beaucoup. Je prenais une pause en me posant rapidement sur un banc et regardant le plafond quand mon téléphone se mit à sonner. Il devait tourner dans les alentours de 9 heures du matin. Ils ne dormaient donc jamais à la sécurité ? Enfin les vigils, vous me comprenez, non ? Je soupirais légèrement tout en attrapant mon téléphone et décrochant « Allo », disais d’une voix assez saccadée, je n’avais pas encore vraiment eue le temps de reprendre ma respiration constante. J’avais la gorge assez sèche qui plus est. « Mademoiselle Hartley ? Monsieur Jackmun est arrivée à la table de blackjack », disait-il d’une voix assez surprise surtout et surement à cause de ma respiration. « Vous êtes certaines que tout va bien ? », rajouta-t-il en riant nerveusement mais cela ne me faisait pas rire. Encore une personne qui s’inquiétait d’un oui ou d’un non de ma part enfin façon de parler mais de tout et n’importe quoi. En gros, je comprenais que l’on m’annonçait que mon « tricheur » était arrivé au casino du moins : était descendu de sa chambre pour jouer. Je soupirais doucement « Je vais très bien et j’arrive », oui… il n’avait plus beaucoup de distance entre la résidence et le casino donc je ne devais pas tarder. Je raccrochais sans attendre réponse et prenant un peu d’eau avant de me remettre en route. Je devais courir plus vite pour arriver rapidement et je courrais plus vite. Je savais qu’on le surveillait mais je voulais être là et regarder les moindres détails comme je savais pertinemment le faire.

Ma capacité d’Inhibition latente me permet beaucoup dans ce métier comme contrôler et regarder les moindres détails de ce qui m’entourait. J’avais développé ce dont durant mon enfance, les quelques semaines d’enfermement dans le noir dont les kidnappeurs trouvaient ça marrant. Je courrais en regardant autour de moi et remarquant les moindres petits détails même en respirant et regardant devant moi, j’examinais. Je voyais cette femme qui baladait ses deux chiens alors qu’un deux était surtout attentif à renifler le derrière de l’autre ce qui m’amusait. Et puis cet homme dans la vingtaine qui portait un bébé dans ses bras. Cela m’amusait assez si c’était son enfant car le pauvre paraissait bien jeune pour être papa. Enfin je n’avais rien contre les enfants mais pour l’instant enfin pour moi, j’adorais mon indépendance et pouvoir faire ce que je voulais. J’ai un boulot qui demande beaucoup de temps et m’imaginer enceinte sur les lieux cela serait un peu compliqué cependant qui vivre, verra après tout mais pas de bébés pour l’instant enfin il lui faudrait déjà un père pour ce bébé. Enfin on va arrêter de parler maternité ? Je n’ai pas finis car il y a aussi cette vielle dame qui sort de la boulangerie en râlant du prix de son pain et remettant sa monnaie dans son portefeuille. « Il faut être riche pour un pain… à mon époque, il fallait 20 cents pour une baguette », disait-elle en marmonnant ce qui me faisait rire et moi, je ne ralentissais pas pourquoi en croisant un vieux couple amoureux tout mignon qui marchaient main dans la main pour aller en direction du supermarché, je suppose car le monsieur était suivi de son caddy. Je continuais de courir vite et remarquant encore des détails qu’à la normale… l’on n’aurait pas remarqué enfin toute personne normale se contenterait de surveiller à marcher droit et ne pas se prendre de mur mais moi, non. J’étais plus vite du genre à me prendre les poteaux, non ? Enfin pas vraiment mais ça dépend des moments si je suis dans mes pensées ou non enfin là, j’étais surtout pressée d’arriver et j’arrivais. Courant encore en direction d’une suite libre… j’allais prendre une douche et rapidement ensuite j’enfilais la tenue que l’on m’avait laissée. Une bonne douche, le secret de la réussite, nan ? J’étais un peu plus détendue avec cette tenue en plus pas trop chic mais surtout donc un pantalon crème un peu satiné que j’adore et un haut d’une blanc presque trop blanc qu’on a peur d’y faire une tâche. Je me regardais dans la glace en attachant rapidement mes cheveux encore un peu humide mais les sèches cheveux d’hôtel n’était pas ma tasse de thé… pourquoi ? Ce n’est pas le mien tout simplement. Oui, j’aime utiliser ce qui m’appartient enfin voilà. Je ne savais pas vraiment ce qui m’attendait maintenant mais retouchant rapidement mon maquillage, je filais direction la salle de sécurité et donc aussi simplement et tout bêtement… mon bureau qui se trouvait à côté. Personnes n’était là et tout le monde se trouvait je ne sais ou, cherchant alors le premier que je pouvais trouver. J’allais vers la piscine, les vigiles s’y trouvaient souvent pour la « ronde » enfin surtout qu’il y avait du sein nu. Je ne savais pas vraiment ce qui se passait mais je voulais le savoir… J’étais donc près des piscines en regardant autour de moi et voyant alors 2 vigiles en service regarder sagement les petites jeunes femmes. Je me mettais alors devant eux et souriait. « Bonjour, les amis », je montrais la direction des bureaux en souriant. « C’est par là que ça se passe », repris-je en riant. Ils étaient tout rouge et partait comme des petits soldats ce qui m’amusait. On dirait des robots malgré tout, c’est assez drôle à vrai dire. Je riais mais c’est là qu’une bande de gosse débarquait ce qui m’éclatait car je me demandais ou était leur parent mais tellement excité pour aller chercher une glace qu’ils me firent tomber dans la piscine habillée et je me retrouvais totalement mouillée… Plous Pearly. Je ne savais pas vraiment comment réagir mais au fond, ils étaient déjà partis bien loin. « Et merde » disais-je en regardant la tenue trempée tout en sortant de la piscine.