Part I

- Dépêche toi je te dis! Prends la valise!... Nooooon j'en veux pas de ça, prends la valise!!!
Panique chez les Locksley, Jillian a été prise de contractions vers 14h et ça ne va pas en s'arrangeant, son mari a bien du mal à rester calme la cause surement dû ton très expéditif de la femme enceinte sur le point d'accoucher de leur premier enfant et à l'excitation. Daniel Locksley pris la dite valise et sortie la voiture du garage, s'était le moment. Les heures d'attente lui semblèrent interminables mais quand enfin une infirmière vint chercher Mark pour rencontrer son fils, il oublia tout et profita de ce moment si spécial. Le 7 mai 1986, s'était le début de la vie d'Owen Esteban Locksley, le début de ma vie, dans une petite ville du Nevada tout près de Las Vegas, c'est d'ailleurs là bas dans cette ville de toutes les folies que j'allais grandir. La petite entreprise dans laquelle mon père travaillait ferma et il trouva un emploi à Vegas même, déménagement pour toute la petite famille et début d'une « nouvelle vie » pour moi qui allais faire sa première rentrée scolaire. J'étais un petit garçon facile à vivre, plein d'inventivité et qui avait hâte d'aller à l'école pour apprendre, mes parents n'avaient pas vraiment de soucis avec moi. Mais l'épreuve de la cour de récréation peut vous faire changer et c'est ce qui se passa, gentil et serviable de nature d'autres enfants me malmenèrent un peu et je changeais d'attitude presque du jour au lendemain. Plus agité, moins obéissant, j'avais tendance à me renfermer sur moi même et mes parents se questionnaient sur les raisons de cette transformation. Après une petite réunion avec l'enseignante les chose furent plus claires et petit à petit tout rentra dans l'ordre ou presque... Je débordais d'énergie et gardait un petit côté insupportable, mon père trouva rapidement un exutoire en m'inscrivant dans un club de boxe à l'âge de 8 ans, l'avantage c'est qu'en plus de me canaliser j'aurais une méthode pour me défendre.
C'est vite devenue une passion, j'adorais ça boxer et j'aime toujours d'ailleurs!

Je grandissais dans un environnement stable, je savais bien qu'on n'avait pas beaucoup d'argent mais j'étais heureux et ça m'était bien égal. Je voyais mes parents malgré qu'ils travaillaient beaucoup et nous passions de bons moments en famille. J'aurais voulu un petit frère ou une petite soeur mais ça n'arriva pas. Je jouais avec les enfants du quartier, ma mère m'y poussait en me disant que s'était important d'avoir des amis et elle avait raison! Le temps passe, rythmé par les rentrées scolaires, les vacances et les bêtises que l'on fait le week end. J'avais d'assez bons résultats à l'école et pour un peu que j'aimais une matière et m'y intéressait je pouvais même obtenir de très bons commentaires de la part des profs, mon père me le répétait beaucoup « Travaille à l'école Owen, tu verras que tu me remerciera plus tard. » il me disait ça surtout quand je rechignais à aller faire mes devoirs alors que mes copains m'appelaient pour aller jouer dehors, le choix aurait été vite fait...
En bref j'ai eu une enfance simple, heureuse et puis je suis arrivée à cette période critique de l'adolescence. J'avais des envies rebelles de gamin de 15 ans qui vit dans un quartier où s'arrête peu les touristes, ça ne craignait pas particulièrement mais ça ne faisait pas rêver. Quand on se baladait en ville on voyait les casinos, leur grands hôtels en se disant que ça puait tellement le fric qu'à force ça nous donnait la nausée. Mes parents m'avaient bien enseigné la valeur de l'argent en m'expliquant que s'était malheureusement une clé pour vivre dans ce monde assez injuste, mais qu'il fallait le gagner honnêtement ne pas se laisser gagner par la facilité. Ils ont toujours eut des valeurs et me les ont transmise je leur en suis très reconnaissant.

Part II

Ma vie était d'une réelle banalité jusqu'à mes 16 ans, je travaillais bien à l'école j'étais sportif et plutôt doué, mes projets d'avenir ce dessinaient petit à petit dans mon esprit et en continuant sur ma lancée ils seraient très probablement réalisables. Mais le hasard, le destin ou la fatalité appelez cela comme vous voulez s'en mêla, mon père eut un grave accident de travail qui le plongea dans le coma durant 4 mois, ma mère était anéantie et elle perdue son emploi. L'étau se resserrait sur nous malgré quelques aides de l'assurance maladie mais la situation était très difficile, elle le fut d'autant plus lorsque mon père sorti du coma et qu'il fallu payer un centre de rééducation... Il y avait peu d'espoir mais peut être avec du travail il ne resterait pas totalement un légume. Ca allait mal chez moi mais je m'efforçais de ne rien laisser paraître lorsque j'étais au lycée, mes amis savaient pour l'accident et l'état de mon père mais ça s'arrêtait là. Je ne voulais pas de pitié ou quoi que se soit d'autre, je souhaitais simplement que ma vie continue son cours malgré ces problèmes qui nous étaient tombés dessus. S'était dur, très dur et je due prendre un boulot où j'allais après les cours en fait tout mon temps libre je le passais à travailler parfois avec plusieurs emplois de quelques heures, il n'y avait que la boxe que je n'avais pas arrêté. Adieu équipe de football, adieu l'espoir d'avoir une bourse, adieu l'université et les études de commerce. J'avais une impression d'acharnement sur ma personne et j'étais de plus en plus colérique, irritable heureusement que j'avais la boxe pour canaliser mes excès de colère. Je perdais mes espoirs, mais j'avais des gens sur qui compter mes amis d'abord et surtout ma petite amie nous étions ensemble depuis presque 1 an et très complice, enfin c'est l'impression que j'avais en tout cas, en fait elle a commencé à changer d'attitude lorsque j'ai arrêté les entraînements de foot... Le gros cliché elle était pompom girl mais aussi étonnant que ça puisse paraître on s'était rencontré au club d'astronomie l'année précédente, bref je n'étais plus vraiment un des gars avec qui il était intéressant de s'afficher surtout quand on était une pompom girl et une amie de la reine des pestes j'ai nommé Pearl Hartley, fifille à papa qui se la jouait miss je suis parfaite et adorable... Toujours est il qu'à cause de l'ambiance général dans leur petit groupe et ma baisse soudaine de popularité je me faisais plaquer comme une merde et je n'exagère pas. Autant dire que depuis je ne porte pas les filles superficielles dans mon coeur et que la fille Hartley est en tête de liste. J'étais donc seul à bosser dur pour m'en sortir sur deux tableaux: scolaire et financier. Ma mère voulait que j'arrête de travailler mais elle était à côté de la plaque et je le voyais bien. J'ai continuer comme ça jusqu'au diplôme et puis ensuite je n'ai fait que travailler, au début je ramais vraiment et puis j'ai rencontré de nouvelles personnes et élargies mon réseau de contacts, des fréquentations respectables et d'autres moins mais je ne jugeais personnes tant qu'on me filait de l'argent pour que je puisse aider mes parents à s'en sortir.

Ainsi à partir de 18 ans je commençais mon boulot de livreur, je connaissais très bien la ville et beaucoup de monde... Vegas ça n'est pas si grand si on enlève les touristes. C'est là que j'ai commencé à trainer avec Jarvis, s'était un pseudo je n'ai jamais connu son vrai prénom il avait 20 ans et dealait un peu, en fournissant quelques jeunes du quartier pour arrondir ses fins de mois. J'ai fait la connaissance d'une petite bande de camés et de leurs dealers, ils m'ont donnés du boulot ou plus exactement ils se sont servis de mon boulot de base en rallongeant un peu mon salaire pour que je livre de la drogue. Je ne touchais pas à la drogue je faisais le transporteur rien de plus... un carton de poudre dissimulé au milieu des autres ça n'avait rien de bien méchant et s'était peu risqué que je sois contrôlé puisque je connaissais les trois quarts des flics de la ville. Ca n'était pas très honnête comme activité c'est vrai mais je me sentais impuissant face à la situation alors je n'y pensais pas vraiment sur le coup. Ca a duré deux ans et les choses ont commencés à changer, les affaires devenaient plus importantes et je ne voyais pas cela d'un bon oeil, mes amis avaient voulus me mettre en garde et je leur avait dit que je gérais bien mais les choses me dépassaient peu à peu. Un des fournisseurs de Jarvis voulait que je deale plus sérieusement, il voulait aussi que je consomme mais j'ai toujours refusé. L'histoire a fini par mal tourner, des embrouilles, des dénonciations et des arrestations... J'ai regardé tout ça de loin sans vouloir m'en mêler et j'ai été épargné par les embrouilles, tout c'est calmé mais certains de mes amis étaient trop enfoncés dans la drogue s'était devenu un besoin vital pour eux, j'ai compris que participer au trafic m'avait d'en un sens rendu responsable de la descente aux enfers de plusieurs personnes parce que j'avais facilité la circulation de cette merde, je m'en voulais beaucoup et me détestais alors pour essayer de me racheter je voulais les aider à s'en sortir à commencer par Jarvis et sa copine ainsi que d'autres, je m'étais engagé dans une association d'aide aux drogués et surtout je ne voulais plus être mêlé à un quelconque trafic. Mais un jour que j'allais rendre visite à mes amis, Jarvis fit une overdose j'ai appelé les secours et fait tout ce que je pouvais mais il est mort dans mes bras. Traumatisé par cet événement je me suis éloigné de tout en travaillant comme un fou, la nuit et le jour comme si ça allait rattraper mes erreurs, quand je ne bossais pas je boxais et déversait toute ma rage ainsi.

Part III

Mais ma vie allait prendre un nouveau tournant. J'avais 21 ans, pas vraiment d'avenir devant moi et un seul but en tête prendre soin de ma mère pendant qu'elle veillait et espérait chaque jour que mon père fasse des progrès... Je trainais un peu dans les bars le soir et faisait la fête, comprenez par là que je buvais et m'amusais, parfois même je me battais! C'est un soir comme ça où les choses ont mal tourné et où je me suis battu qu'un vigile du Caesar Palace m'a repéré, il faut dire qu'avec mon mètre quatre vingt treize et mon entraînement j'avais un certain efficacement dissuasif. Il m'a fait entrer dans l'équipe de la sécurité de ce casino que j'avais toujours vu de l'extérieur, pendant deux ans j'ai assuré la sécurité de l'établissement mais également de plusieurs gros clients et du patron lui même. Je me suis fait des amis, j'en ai profité pour tirer un trait sur ma vie passée, disons celle entre mes 18 et 21 ans, trois années dont je ne parlerais plus et que je laissais derrière moi. J'ai appris à observer le fonctionnement du casino cette grosse fourmilière où l'on brasse beaucoup beaucoup de billets verts, trop sans doute... J'ai appris, donné des idées aussi parfois et un jour le big boss m'a convoqué, j'avais aidé une amie pour organiser quelques excentricités de clients s'était facile avec ma connaissance de la ville et ma capacité à mettre les gens à l'aise, il m'a demandé si je voulais continuer sur cette voie et de vigile j'entrais dans l'équipe chargée de l'évènementiel pour continuer à apprendre sur le tas. Un peu mal à l'aise au début je me suis adapté et j'ai du être vraiment convainquant par ce que depuis un peu plus de six mois je suis le nouveau responsable de l'évènementiel du Caesar Palace, j'ai mangé avec Elton John ou encore Céline Dion à ma table, je croise des célébrités et surtout je gagne suffisamment pour que ma mère n'ai plus à se soucier de rien. S'était inattendu et de sans avenir j'en ai un qui se trace doucement... Et puis il faut croire que le destin est un blagueur parce qu'en travaillant ici j'ai également retrouvé une amie d'enfance, mon premier amour même... La fille adoptive du patron avec qui j'avais perdu contact lorsque nous avions 15 ans, elle a changé beaucoup changé et j'ai du mal à la cerner mais ça finalement ce n'est pas grand chose. L'important c'est que ma vie me plaît, je commence à être un peu plus en accord avec moi même, je me retrouve.